Vous pensez que votre fille ou votre fils majeurs ont ou auront besoin un jour d’un accompagnement. La protection judiciaire est une des solutions pour éviter les éventuels abus dont ils pourraient être victimes ou les dommages qu’ils pourraient se causer à eux mêmes.
Faut-il rappeler ici qu’il incombe à la famille de veiller à la protection de la personne vulnérable ainsi qu’à celle de ses biens. Plus encore, la famille peut être tenue responsable de n’avoir rien fait.
Mais alors, qui peut ou doit être protégé ?
Encore faut-il que le juge des tutelles reconnaisse que :
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La mesure de protection est nécessaire et répond à un véritable besoin.
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D’autres dispositifs plus souples et moins privatifs de droits ne peuvent s’appliquer.
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La mesure de protection envisagée correspond bien au degré d’altération des facultés.
Afin de vous guider dans votre choix et de l’assumer dans les meilleures conditions, CNAPE, FNAT, UNAF et UNAPEI ont édité en commun un guide pour répondre à vos questions. Il faut dire, que la mission de protection est lourde de conséquences pour la personne protégée et lourde de responsabilités pour le tuteur comme pour le curateur.
Ce guide mérite d’être connu de tous ceux et cellesqui comme vous s’interrogent.
Accédez au guide : "Curateur ou tuteur familial"
La France compte en effet plus de 800 000 personnes en mesure de protection dont plus de la moitié portée par leur famille. Et ce chiffre s’accroit d’année en année.
Notez quand même, que la curatelle et la tutelle ne sont pas les 2 seules possibilités. Il existe des alternatives, notamment si l’altération des facultés n’est pas médicalement établie et que la personne rencontre de grandes difficultés. Il s’agit de dispositifs sociaux d’accompagnement tels que : Mesure d’Accompagnement Social Personnalisé, Mesure d’Accompagnement Judiciaire, Accompagnement Social Lié au Logement, Action Educative et Budgétaire, etc.