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  • Le 27 mars, manifestons avec le collectif "Ni pauvre, ni soumis" !

    Précarité croissante, voire renforcée, système de santé remis en cause au détriment des publics les plus fragiles, contexte économique toujours défavorable… Deux ans après la manifestation historique du 29 mars 2008, les personnes en situation de handicap et atteintes de maladie invalidante n’ont pas vu leur vie quotidienne changer et s’enfoncent sous le seuil de pauvreté…

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    Alors que la France a ratifié en décembre 2009 la Convention Internationale des Nations-Unies relative aux droits des personnes handicapées et que 2010 a été déclarée Année européenne de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale, le collectif « Ni pauvre, ni soumis » demande urgemment au président de la République et au gouvernement :
    - La création du revenu d’existence : un revenu au moins égal au montant du SMIC. Ce revenu doit être indépendant des ressources du conjoint, du concubin, de la personne avec laquelle un pacte civil de solidarité a été conclu, ou encore des personnes vivant sous le même toit, et ce, quel que soit le lieu de vie (domicile propre, établissement, chez un tiers) ;
    - L’augmentation du seuil d'accès à la CMU complémentaire pour que les « oubliés » de la CMU puissent avoir une couverture complète de leurs dépenses de santé, notamment les bénéficiaires de l’Allocation Adulte Handicapé, de l’Allocation Supplémentaire d'Invalidité ou de l’Allocation Supplémentaire Personnes Âgées ;
    - La suppression des mesures de « régressions sociales » : franchises médicales, augmentation du forfait hospitalier, fiscalisation des indemnités journalières perçues par les victimes du travail, ...

    TOUS A PARIS LE 27 MARS - 13H PARVIS DES DROITS DE L'HOMME AU TROCADERO

    Des départs sont organisés depuis la délégation : contactez Lydie au 01.60.78.06.63 ou dd.91@apf.asso.fr

    L'appel à manifester de "Ni pauvre, ni soumis" : Tract NPNS 27mars.pdf
    Le communiqué du collectif interassocitaif de l'Essonne : Communiqué collectif91 27mars.pdf

  • Le collectif Ni pauvre, ni soumis lance un appel à manifester le 27 mars 2010 dans toute la France !

    Précarité croissante, voire renforcée, système de santé remis en cause au détriment des publics les plus fragiles, contexte économique toujours défavorable… Deux ans après la manifestation historique du 29 mars 2008, les personnes en situation de handicap et atteintes de maladie invalidante n’ont pas vu leur vie quotidienne changer et s’enfoncent sous le seuil de pauvreté…
    Aujourd’hui, elles crient leur détresse et leur colère et appellent toutes les personnes révoltées par leur situation à manifester dans toutes les régions de France le 27 mars 2010 !


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    NPNS 2008 – NPNS 2010 : « Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? » Non, rien !
    Le 29 mars 2008, le collectif « Ni pauvre, ni soumis » créait l’événement en réunissant à Paris plus de 35 000 personnes en situation de handicap ou atteintes de maladie invalidante pour dénoncer leurs conditions de vie précaire et demander un revenu d’existence.
    → Deux ans après, malgré les promesses et les effets d’annonce : toujours rien…voire moins !

    « Sois pauvre, malade et tais-toi !? » La crise a bon dos…
    Un constat : depuis des années, des centaines de milliers de personnes en situation de handicap ou atteintes de maladie invalidante vivent donc dans des conditions de pauvreté indécentes ! Et, ces mêmes personnes doivent dépenser toujours plus pour se soigner, le reste à charge augmentant continuellement, alors qu’elles sont nombreuses à ne bénéficier d’aucune couverture complémentaire.
    Malgré la crise, les politiques de santé mises en place visent à faire payer les malades, ou à les orienter vers des mutuelles privées, pour lesquelles il faut avoir les moyens de cotiser.
    La maigre augmentation de l’allocation adulte handicapé (AAH) est anéantie par la hausse des frais de santé, et les frais afférents au logement, la nourriture et l’entretien n’ont cessé d’augmenter…
    Aujourd’hui les équations sont simples :
    → Ressources des personnes
    – (Franchises médicales + Participation forfaitaire + Augmentation du forfait hospitalier + Fiscalisation des indemnités journalières accident du travail + Déremboursement de médicaments + Hausse du coût des mutuelles + Augmentation du coût de la vie hélas !)
    = augmentation de la précarité, davantage de personnes condamnées à survivre le restant de leurs jours sous le seuil de pauvreté

    → Promesse présidentielle = 25% pour l’AAH en 5 ans
    = sous le seuil de pauvreté en 2012 ! En effet : en 2008, AAH = 652,60 euros ; en 2012, AAH = 776,59 euros ; depuis 2007, seuil de pauvreté = 908 euros (réf Eurostat)

    « Va travailler ! » Et si je ne peux pas ou plus ?
    Répétons-le encore une fois :
    > Les personnes en situation de handicap ou malades voudraient bien travailler, lorsqu’elles le peuvent ! Ce qui n’est pas le cas de milliers d’entre elles, trop dépendantes, trop fatigables trop éloignées de l’emploi…
    > Elles veulent bien travailler, quand elles le peuvent ! Ce qui est toujours difficilement le cas au regard du taux de chômage croissant des personnes dites « valides » !
    Alors que la France a ratifié en décembre 2009 la Convention Internationale des Nations-Unies relative aux droits des personnes handicapées et que 2010 a été déclarée Année européenne de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale, le collectif « Ni pauvre, ni soumis » demande urgemment au président de la République et au gouvernement :
    - la création du revenu d’existence : un revenu au moins égal au montant du SMIC. Ce revenu doit être indépendant des ressources du conjoint, du concubin, de la personne avec laquelle un pacte civil de solidarité a été conclu, ou encore des personnes vivant sous le même toit, et ce, quel que soit le lieu de vie (domicile propre, établissement, chez un tiers) ;
    - l’augmentation du seuil d'accès à la CMU complémentaire pour que les « oubliés » de la CMU puissent avoir une couverture complète de leurs dépenses de santé, notamment les bénéficiaires de l’Allocation Adulte Handicapé, de l’Allocation Supplémentaire d'Invalidité ou de l’Allocation Supplémentaire Personnes Âgées ;
    - la suppression des mesures de « régressions sociales » :
    * la suppression de toutes charges liées aux soins des personnes les plus fragilisées : suppression des franchises médicales, de l’augmentation du forfait hospitalier…;
    * la suppression de la fiscalisation des indemnités journalières perçues par les victimes du travail, soit 720 000 personnes par an.


    → Vous n’acceptez plus les conditions de vie faites aux personnes les plus fragilisées ?
    → Vous êtes inquiets sur les réformes de santé qui remettent en cause le droit à la santé pour tous ?
    → Vous considérez que la « valeur travail » ne peut pas être la seule réponse sociale - surtout quand certains ne peuvent pas ou plus travailler ?
    → Vous défendez un modèle de société solidaire ?
    → Vous ne voulez être ni pauvre, ni soumis ?


    Rejoignez les manifestations « Ni pauvre, ni soumis » le 27 mars 2010 partout en France !

    Pour en savoir plus : www.nipauvrenisoumis.org

  • NPNS sur facebook !

    n210195208264_5797.jpgAprès l'APF, le mouvement "Ni pauvre, ni soumis" est lui aussi gagné par la fièvre Facebook. Vous pouvez retrouver NPNS sur facebook en cliquant ici.

    Aujourd’hui, des centaines de milliers de personnes en situation de handicap, atteintes de maladie invalidante ou victimes d’accident du travail, qui ne peuvent pas ou plus travailler, sont condamnées à vivre toute leur vie sous le seuil de pauvreté. Aucune réponse ne leur est apportée.

    Face à cette situation inacceptable, le mouvement « Ni pauvre, ni soumis » a été lancé le 29 janvier 2008. C’est un mouvement inter associatif regroupant des organisations nationales et locales du champ du handicap, de la maladie et du secteur sanitaire et social.
    Une revendication prioritaire : un revenu d’existence décent, c’est-à-dire un revenu personnel égal au montant du Smic brut pour les personnes qui ne peuvent pas ou plus travailler, quel que soit leur âge et leur lieu de vie (à domicile ou en établissement).
    Le point d’orgue de ce mouvement est la marche apolitique et citoyenne vers l’Elysée le 29 mars 2008.