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  • Crises : quels effets sur les dons aux associations ?

    logo.pngRecherches & Solidarités a pour objet de mieux connaître et de mieux faire connaître en France toutes les formes de solidarités, au bénéfice des personnes concernées, et au service des acteurs et des décideurs du secteur associatif et de l’économie sociale. Ce réseau publie régulièrement une enquête de conjoncture concernant les donateurs. Ci-dessous la synthèse de celle de septembre 2009.

    D'une manière générale, environ 18% des donateurs indiquent qu'ils ont déjà été conduits à réduire sensiblement leurs dons aux associations, et 22% un peu. Quand ils ont dû s'y résoudre, c'est avant tout par prudence, par rapport à leur situation personnelle (30%), ou pour aider des proches (13%). Mais rarement par défiance par rapport aux projets présentés par les associations (3%).

    Et dans une proportion non négligeable (13%), certaines personnes qui donnent habituellement en fin d'année, ont décidé de donner d'une manière mieux répartie tout au long de l'année. Cette nouvelle démarche est d'autant plus fréquente que les moyens sont limités. Sans lien avec les moyens, elle touche tout autant les petits et les grands donateurs.

    Pour autant, lorsque les temps sont difficiles, générosité et solidarité ont toute leur place. Le don d'argent est perçu avant tout comme l'expression d'une valeur forte : la solidarité (39% des donateurs), et ce d'autant plus que le montant des dons est important. C'est aussi la meilleure façon d'apporter son soutien à ceux qui sont en difficulté (35% des donateurs), et ce d'autant plus que l'on est avancé en âge, et d'autant plus que l'on dispose de moyens importants.

    Précisons que le principal repère auquel se réfèrent les donateurs pour fixer le montant de leurs dons réside dans les revenus disponibles (34% des donateurs), mais aussi dans les projets que présentent les associations (16%). Et ce dernier pourcentage augmente en proportion des moyens disponibles, et en proportion des montants consentis : entre 9% chez ceux qui donnent moins de 45 euros chaque année, jusqu'à 32% chez ceux qui donnent plus de 1.000 euros.

    L'étude à télécharger : Synthese_ALDO_2009.pdf