caravane des enfants 2021
Un tour du monde des "bonnes pratiques" en matière d’inclusion
Comment font d’autres pays pour favoriser l’inclusion des personnes handicapées ? C’est ce qu’Emmanuelle Touzard et Thomas Effrin 27 ans tous les deux, fondateurs de l’association HandiCap sur le monde, vont s’attacher à découvrir durant seize mois.
Le coup d’envoi de ce tour du monde a été donné mercredi 19 septembre.
Faire Face a interviewé Thomas Effrin quelques heures avant que tous les deux ne décollent pour l’Inde, la première étape du projet.
Comment est née l’idée de ce tour du monde ?
Nous avons créé l’association début 2012 pour promouvoir des opérations autour de l’inclusion des personnes handicapées à travers deux domaines : l’emploi et le sport. Pendant seize mois, nous avons l’intention de visiter une douzaine de pays (Inde, Laos, Indonésie, Australie, Nouvelle-Zélande, Brésil…). Nous y rencontrerons des associations travaillant auprès de personnes en situation de handicap avec lesquelles nous avons noué des contacts avant notre départ.
Quelles sont vos motivations ?
Je suis professeur des écoles en classe pour l’inclusion scolaire (Clis) auprès d’enfants porteurs de troubles en apprentissage. Avant de démissionner, Emmanuelle travaillait comme consultante relations presse & communication digitale pour une agence parisienne. Nous sommes tous les deux convaincus que c’est en créant, en proposant et en relayant les bonnes pratiques que le regard sur le handicap et sur la différence évoluera. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour permettre aux personnes en situation de handicap d’avoir leur place dans notre société.
Sur place, qu’allez-vous faire concrètement ?
Notre idée est de passer à l’action en apportant notre aide aux structures visitées. Nous souhaitons mettre à profit nos compétences professionnelles pour nous rendre utiles. Parallèlement, nous allons faire connaître leur travail par l’intermédiaire de notre site internet et des réseaux sociaux.
Et après ?
Nous allons déjà essayer de terminer ce tour du monde car nous sommes encore à la recherche de soutiens financiers pour tenir jusqu’à fin 2013 ! Après, nous espérons que notre expérience suscitera des vocations et permettra à d’autres personnes de partir dans de nouveaux pays pour continuer de faire vivre ce projet.
Propos recueillis par Claudine Colozzi.
Vu sur le blog Faire Face de l’APF.