inclusion

  • Inclusion et handicaps - "Société inclusive, une meilleure place pour tous" : c'est le dossier du magazine Faire Face de février 2013

    Faire face fev 2013.jpgUne société inclusive c'est celle qui s'adapte à tous ses citoyens et non l'inverse. Sans pour autant faire fi de leurs spécificités car chaque individu, en situation de handicap ou pas, est un être singulier.
    Si elle demande une « transformation culturelle », comme l’explique l’anthropologue Charles Gardou qui a récemment publié un livre sur le sujet, elle n'a pourtant rien d'une utopie. Elle se construit petit à petit : dans les crèches, les établissements et services, en lien avec le monde de l’entreprise, dans les écoles ou encore les lieux de culture et de loisirs. Elle génère de l’entraide, favorise le partage, suscite la solidarité, accroît les performances. Pour le plus grand bénéfice de tous.

    Le blog Faire Face vous propose un article de ce dossier en accès libre. Vous voulez lire les autres ? Alors, n'hésitez pas à vous abonner ou à commander le numéro de février (faire-face@apf.asso.fr, 4.80 euros frais d'envois compris).

    Vu sur le blog Faire Face.


    D’autre part, le livre de Charles Gardou « Société inclusive, parlons en ! Il n’y a pas de vie minuscule » est disponible à la délégation. Si vous souhaitez l’emprunter n’hésitez pas à nous contacter (01-60-78-06-63, dd.91@apf.asso.fr )

  • Une orthophoniste à la cantine!

    artcile ortho.jpgRetrouvez ci dessous un billet de l’orthophoniste du SESSD d’Evry.

    "R. est en crèche depuis l’année dernière. Il a 3 ans, on le garde encore un petit peu dans ce milieu plus protégé mais à la rentrée prochaine, il ira à l’école maternelle du quartier. Il a eu de gros ennuis de santé depuis qu’il est né, il vient tout juste d’apprendre à marcher et il ne parle pas encore. Il a eu de gros problèmes de reflux gastrique, il présente une dysphagie aux liquides.Il utilise un jargon plutôt comme un monologue adressé à lui même. Il s’adresse aux adultes mais pas trop aux enfants. Il joue avec eux quand il s’agit de jeux de mouvement (les suivre en courant ou autre) et par imitation. Il adore les livres, il écoute, il pointe avec son doigt, il comprend pas mal de mots.

    Mon choix de thérapeute, encouragé par la politique du Service, a été de ne pas proposer la situation frontale classique de la séance orthophonique, mais de mettre l’enfant en situation écologique, au milieu de ses pairs. De pouvoir utiliser la dynamique, l’énergie du groupe. De présenter à l’enfant le langage comme un véhicule relationnel, une modalité d’assouvissement des plaisirs et des besoins, le langage dans son versant pragmatique, de communication
    Ce projet a donc été mis en place en partenariat avec la crèche, pour la durée d'une année scolaire, pendant une heure et demie tous les vendredis, à l'heure du repas.
    C'est un projet de rééducation orthophonique en milieu écologique qui a pu être réalisé grâce à l'accueil et à la collaboration des intervenants de la crèche.
    Les séances ont donc lieu à la crèche, au moment du repas, lieu et moment propices à la communication entre pairs.
    Je suis assise à la table du repas, à côté de l’enfant. A la même table sont assis 4 enfants-toujours les mêmes- et l’assistante maternelle.
    Chaque phase du repas est verbalisée avec des mots simples et prégnants, on apprend à nommer les différents aliments, à demander, à remercier. L’attention est aussi portée sur ce que font les autres enfants, on les nomme, on dialogue avec eux.

    1.Salut à tous les enfants qui sont autour de la table, en les nommant
    2.Verbalisation avec les modalités exposées ci dessus
    3.Stimulation à porter l’attention sur les compagnons, “X a tout fini!, X veut encore du poisson!,
    4.Travail sur les phases de la déglutition et le langage oral dans les aspects relationnel et lexical (on apprend beaucoup de vocabulaire)

    La collaboration avec l’assistante maternelle a été fondamentale. Cette dernière a repris immédiatement les modalités d’interaction verbale utilisées en séance, choix de quelques mots prégnants, clarté de l’articulation -de la prononciation- répétition en feed back correct de l’énoncé de l’enfant, c’est une personne à l’écoute, qui croit aux compétences de l’enfant et l’accompagne dans la découverte de ces dernières, qui dit à l’enfant « sans le dire » « tu peux le faire ! ».
    En effet, une séance d’orthophonie ne peut suffire, cela ne peut être qu’un stimulus, un exemple de comportement verbal qui doit être repris dans la quotidienneté,
    Après quelques séances, il regarde un peu plus les enfants de sa table, il peut interagir avec son voisin mais pas encore verbalement.
    Il sait demander « encore », commence à nommer les aliments,
    il reconnait les intervenants et les accueille avec un sourire dans les yeux. Il arrive qu’il donne un bisou pour dire au revoir ou bien qu’il dise carrément « au revoir ! »
    Il commence maintenant à utiliser spontanément les mots qu’il a acquis et son vocabulaire s’étend de jour en jour.
    Quand l’enfant est petit, avant d’initier des séances techniques, en individuel, il est vraiment profitable de laisser ce dernier évoluer dans son milieu, son groupe de pairs, la structure de son quartier. Allons donc le rencontrer dans ce milieu naturel et travaillons en partenariat !

    Sylviane Juglair, Orthophoniste au SESSD APF d'Evry"

  • Société inclusive, parlons-en ! Il n'y a pas de vie minuscule

    9782749234250FS.gifUn livre où Charles GARDOU auteur de plusieurs ouvrage sur le handicap nous invite à mieux comprendre les contours et l'importance d’une société inclusive où selon lui « Une société n'est pas un club dont des membres pourraient accaparer l'héritage social à leur profit pour en jouir de façon exclusive. »

    Charles GARDOU est professeur à l'Université Lumière Lyon 2 et dispense aussi des enseignements à l'Institut de Sciences Politiques de Paris.


    Le livre est disponible en librairie au prix de13€ ou sur commande sur le site de l'éditeur.

  • Santé : les positions de l’APF

    santé, positions de l'APF, inclusion, politiques de santéLes positions et revendications de l’APF en matière de santé viennent d’être actualisées.

    Elles traitent de l'accès financier, géographique et physique, de l'inclusion des personnes dans les programmes et politiques de santé, de la reconnaissance des personnes comme actrices et expertes de leur santé et de la formation des professionnels aux handicaps.

    Pour en prendre connaissance, cliquez ici.

    Vu sur le blog politique de l’APF.

  • Un tour du monde des "bonnes pratiques" en matière d’inclusion

    logo_HandicapSurLeMonde.jpgComment font d’autres pays pour favoriser l’inclusion des personnes handicapées ? C’est ce qu’Emmanuelle Touzard et Thomas Effrin 27 ans tous les deux, fondateurs de l’association HandiCap sur le monde, vont s’attacher à découvrir durant seize mois.

    Le coup d’envoi de ce tour du monde a été donné mercredi 19 septembre.

    Faire Face a interviewé Thomas Effrin quelques heures avant que tous les deux ne décollent pour l’Inde, la première étape du projet.

    Comment est née l’idée de ce tour du monde ?
    Nous avons créé l’association début 2012 pour promouvoir des opérations autour de l’inclusion des personnes handicapées à travers deux domaines : l’emploi et le sport. Pendant seize mois, nous avons l’intention de visiter une douzaine de pays (Inde, Laos, Indonésie, Australie, Nouvelle-Zélande, Brésil…). Nous y rencontrerons des associations travaillant auprès de personnes en situation de handicap avec lesquelles nous avons noué des contacts avant notre départ.

    Quelles sont vos motivations ?
    Je suis professeur des écoles en classe pour l’inclusion scolaire (Clis) auprès d’enfants porteurs de troubles en apprentissage. Avant de démissionner, Emmanuelle travaillait comme consultante relations presse & communication digitale pour une agence parisienne. Nous sommes tous les deux convaincus que c’est en créant, en proposant et en relayant les bonnes pratiques que le regard sur le handicap et sur la différence évoluera. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour permettre aux personnes en situation de handicap d’avoir leur place dans notre société.

    Sur place, qu’allez-vous faire concrètement ?
    Notre idée est de passer à l’action en apportant notre aide aux structures visitées. Nous souhaitons mettre à profit nos compétences professionnelles pour nous rendre utiles. Parallèlement, nous allons faire connaître leur travail par l’intermédiaire de notre site internet et des réseaux sociaux.

    Et après ?
    Nous allons déjà essayer de terminer ce tour du monde car nous sommes encore à la recherche de soutiens financiers pour tenir jusqu’à fin 2013 ! Après, nous espérons que notre expérience suscitera des vocations et permettra à d’autres personnes de partir dans de nouveaux pays pour continuer de faire vivre ce projet.

    Propos recueillis par Claudine Colozzi.


    Vu sur le blog Faire Face de l’APF.