Une loi vieillissement mal calibrée

mdph.jpgL’APF s’inquiète du devenir des MDPH. Le projet de loi d’adaptation de la société au vieillissement laisse présager leur transformation en maisons de l’autonomie.


Pour leur rentrée, les députés ont dû plancher sur le projet de loi d’adaptation de la société au vieillissement. Le texte, adopté en première lecture le 17 septembre par l’Assemblée nationale, ne prend malheureusement pas en compte les besoins spécifiques des personnes handicapées vieillissantes.

De plus, un amendement du gouvernement rend possible la transformation des Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) en Maisons de l’autonomie (MDA), regroupant personnes âgées et personnes handicapées.

Pourtant, les réglementations et les dispositifs sont très différents, d’une population à l’autre :APA pour les premières. PCH pour les secondes, etc.


Des amendements proposés par l’APF :


L’APF a donc publié un communiqué pour faire part de ses inquiétudes quant à leur devenir : « Comment les MDPH, déjà en grande difficulté, pourront-elles absorber de nouvelles missions ? (…) S’oriente-t-on vers un système qui sacrifie les uns pour mettre en place des dispositifs pour les autres ? Au risque de proposer des dispositifs d’accès aux droits au rabais ? »


L’APF a également préparé une série d’amendements. Elle demande à ce que soit mis en œuvre le droit à compensation universelle sans barrières d’âge, prévu par la loi de 2005 ;

propose de réaffirmer le statut actuel – groupement d’intérêt public (GIP) – des MDPH et d’améliorer leur fonctionnement ; ou bien encore réclame la suppression de la barrière d’âge de 75 ans pour les personnes en situation de handicap éligibles à la PCH avant 60 ans mais qui ne font valoir leur droit qu’après leur 75e anniversaire.

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