caravane des enfants 2021
Assurance et Fauteuil Roulant Electrique
A l’occasion de l’interrogation du Ministère plus précisément de la délégation à la sécurité et
à la circulation routière concernant l’obligation de détenir un Brevet de Sécurité Routière, il a
été répondu que le Fauteuil Roulant Electrique quelque soit sa vitesse de déplacement, ne
devait pas être considéré comme un quadricycle léger à moteur.
A ce titre, il n’est pas soumis à la législation des véhicules automobiles, le propriétaire d’un FRE n’est donc pas tenu à l’obligation d’assurance en la matière.
De là, diverses conclusions ont pu être déduites de ce postulat. On a ainsi pu noter que les
personnes se déplaçant à l’aide d’un fauteuil roulant électrique sont désormais assimilées à
des piétons. Ils sont donc tout à fait en droit de circuler sur le trottoir. La circulation sur la
chaussée n’apparait toutefois pas leur être interdite.
Pour justifier ce point de vue, la délégation à la sécurité routière se fonde sur l’article R 412-35 du Code de la Route et son alinéa 3 qui dispose que : « Les infirmes qui se déplacent dans une chaise roulante peuvent dans tous les cas circuler sur la chaussée. » Il a également été précisé que la conduite d’un FRE ne rendait pas nécessaire la détention
du Brevet de Sécurité Routière. La question de la conduite des FRE par des enfants ou des
adolescents de moins de 16 ans est donc désormais sans objet.
Dans la même lignée, le décret du 1er mars 2012, prévoyant l’obligation de détenir un
éthylotest dans tout véhicule automobile, n’est pas applicable aux cas des FRE.
Désormais, il y a donc lieu d’appliquer les préconisations du Ministère (à défaut de législation
plus précise, ou ayant une valeur supérieure), sachant que la principale conséquence de
cette position est qu’en tant que piéton, le conducteur de FRE n’est pas soumis à l’obligation
de contracter une assurance automobile obligatoire.
Néanmoins, une fois cette situation posée, il ne s’agit pas pour les personnes circulant à
l’aide d’un FRE, de faire l’impasse sur la souscription d’une assurance, bien que non
obligatoire, au regard du coût de financement d’un fauteuil et de son utilité fondamentale
pour toute personne en situation de handicap.
Il convient au contraire de vérifier qu’une assurance (type « assurance habitation »,
responsabilité civile…) couvre le fauteuil de façon effective, en cas de dommages