caravane des enfants 2021
Vous êtes victime de violences ?
C’est un constat amer : lors du premier confinement, les signalements d’actes de violences conjugales ont drastiquement augmenté. La mission interministérielle pour la protection des femmes victimes de violences (la MIPROF) fait état d’un « bond de 400 % » des appels reçus entre le 9 mars et le 20 avril.
Cette nouvelle période de confinement reste néanmoins une épreuve à affronter pour beaucoup de femmes, et les violences ne sont pas susceptibles de s’arrêter.
Voici les numéros à appeler et les actions à prendre si vous en êtes victime.
- Si vous êtes en danger immédiat, appelez les services de police au 17 ou au 112.
- Le numéro national 3919, gratuit et anonyme, est une ligne d’écoute gérée par la Fédération nationale Solidarité Femmes. Les victimes peuvent aussi demander l’aide des forces de l’ordre via un tchat sécurisé sur la plate-forme gouvernementale en ligne Arretonslesviolences.gouv.fr (vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept).
Ligne ouverte du lundi au vendredi de 9 h à 22 h, et les samedis, dimanches et jours fériés de 9h à 19h. Elle propose des services d’écoute et d’information, et pourra vous donner les adresses et numéros d’associations locales si vous avez besoin de partir de chez vous.
- Vous pouvez également appeler le 116 006, le numéro de la fédération France Victimes, qui pourra vous accompagner. Ce service est gratuit, et est ouvert toute la semaine, y compris le dimanche, de 9 h à 19 h.
Si vous ne pouvez pas passer un appel, vous pouvez contacter les services d’urgence en envoyant un SMS au 114, depuis le 31 mars ouvert* aux victimes de violences conjugales disponible 24 h sur 24. L’envoi de SMS au 114 est gratuit. Vous serez mis ou mise en relation avec des opérateurs qui pourront envoyer les services de police. Vous pouvez retrouver le mode d’emploi du service ici.
Plus d'informations sur l'article très complet d'Aurore Gayte ICI
Pour les enfants en danger, le numéro d’appel d’urgence est le 119 (vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept). Un formulaire en ligne permet aussi d’alerter sur une situation.
Enfin, les associations poursuivent pendant cette période leurs permanences téléphoniques et leur travail d’accompagnement des victimes. La liste des numéros et contacts locaux des Centres d’information sur les droits des femmes et des familles est disponible en cliquant ici. Celle des associations membres de la Fédération nationale solidarité femmes est ici.
La situation de confinement peut être source de détresse pour certaines personnes. Si vous avez besoin de parler, plusieurs dispositifs d’écoute restent disponibles pendant le confinement.
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SOS-Amitié
Par téléphone au 01-42-96-26-26 (vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept) ou tchat en ligne (de 13 heures à 3 heures du lundi au dimanche)
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Suicide écoute
01-45-39-40-00 (vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept)
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Alcool Info Service
Par téléphone 0-980-980-930 (de 8 heures à 2 heures du matin, sept jours sur sept) ou tchat en ligne (de 8 heures à minuit)
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Drogues Info Service
Par téléphone 0-800-23-13-13 (de 8 heures à 2 heures du matin, sept jours sur sept) ou tchat en ligne (de 8 heures à minuit)
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Vous êtes victime de violences à l’intérieur de votre foyer ?
Pour les femmes victimes de violences conjugales, le 39-19 (de 9 heures à 19 heures, du lundi au samedi) ou en ligne sur Arretonslesviolences.gouv.fr (vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept). La secrétariat d’Etat chargé de l’égalité a par ailleurs mis en place des nouvelles mesures pour aider les personnes confinées avec des conjoints violents.
Pour les enfants en danger, le 119 (vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept). Les victimes de violences intrafamiliales peuvent également désormais donner l’alerte via un SMS adressé au 114.
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La Croix Rouge
Par téléphone au 09 70 28 30 00, une ligne mise en place pour la période du confinement.
Conseils additionnels :
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Ne restez pas collé aux chaînes et sites d’information. L’actualité peut être très anxiogène, aménagez-vous des coupures.
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Certains psychologues, psychiatres et psychothérapeutes proposent des téléconsultations pendant le confinement. N’hésitez pas à contacter un professionnel de santé.
*Désormais, les victimes de violences intrafamiliales peuvent également donner l’alerte via un SMS adressé au 114. Ce numéro d’urgence, accessible lui aussi vingt-quatre heures sur vingt-quatre, était jusqu’ici destiné aux personnes sourdes ou malentendantes. Pendant la durée du confinement, il a été élargi aux victimes de violences intrafamiliales qui ne pourraient téléphoner ou accéder à Internet.