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  • Mobilisation nationale le 16 septembre pour la déconjugalisation de l’AAH

     
     
     
    Pascale Ribes discours AAH

     

    Suite au refus de la déconjugalisation de l'AAH par le gouvernement et la majorité parlementaire, l'association reste plus que jamais mobilisée !

    Lors de
    l'assemblée générale du 26 juin dernier, notre présidente Pascale Ribes a adressé une déclaration au président de la République et a annoncé une mobilisation le 16 septembre prochain dans toute la France :

    - pour le respect des droits et de la dignité des personnes
    - pour faire entendre la colère des personnes en situation de handicap, de leur famille et de la société civile mobilisée face à cette injustice sociale,
    - pour que l’individualisation de l’AAH soit définitivement votée dans le cadre d’un processus parlementaire démocratique.

    Cet appel à manifester a d'ores et déjà été signé et soutenu par plusieurs associations : Collectif Handicaps, Ligue des Droits de l’Homme, Fnath, Aides, Voir Ensemble, Fisaf, Asei, Vaincre La Mucoviscidose, Uniopss, CFPSAA, Fédération Santé Mentale France, Sidaction, FFDys, Collectif Alerte, Unanimes, Valentin Haüy...

    N'hésitez pas à nous rejoindre !
  • Nouvelle pétition pour la non prise en compte des revenus du conjoint et attribution de l'AAH

    index.jpgComme vous le savez, APF France handicap dénonce de façon continue la prise en compte des revenus du conjoint dans l’attribution de l’AAH, qui pose de nombreux problèmes pour l’autonomie des personnes. L’Assemblée Nationale s’était prononcée, par un vote en février 2020, pour la fin de la prise en compte des revenus du conjoint pour cette attribution, contre l’avis du gouvernement.

     

    A la suite d’une première pétition, qui a recueilli plus de 100 000 signatures en début d’année, le Sénat s’est saisi à son tour de ce sujet et a adopté une proposition de loi visant à déconjugaliser l’AAH – cette proposition de loi, par ailleurs, reporte a 65 ans la limite d’âge pour la compensation du handicap.

     

    Le gouvernement s’oppose toujours à cette mesure. Pour qu’elle soit adoptée, il faut donc forcer la main pour qu’elle soit inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale, et votée par les députés.

    Comme pour le Sénat, une nouvelle pétition est donc en ligne pour que cette proposition de loi soit mise aux voix au Palais Bourbon.

     

    Si la pétition atteint les 100 000 signatures, le bureau de l’Assemblée Nationale sera obligé de se saisir de ce sujet.

     

    Signer et diffuser largement cette pétition : ICI

  • Déconjugalisation de l'AAH : APF France handicap s'adresse aux sénateurs

    mariannejpg-300x300.jpgLe 18 février 2021, Sophie Cluzel était auditionnée par la commission des affaires sociales du Sénat sur la possibilité de déconjugaliser l’AAH, une mesure portée dans le cadre de la proposition de loi (PPL) portant "diverses mesures de justice sociale". La Secrétaire d’État avait alors réitéré son refus. APF France handicap avait rapidement réagi par une communication publique.

    Pour visionner le replay de l'audition, cliquez ici

    Le 1er mars, dans la perspective de l'examen parlementaire de la PPL, APF France handicap a transmis aux sénateurs de la commission des affaires sociales une analyse des réponses de la Secrétaire d’État concernant la question relative à la déconjugalisation de l'AAH.

    En substance, la position d'APF France handicap :

    • L’AAH est avant tout un revenu d’existence qui devrait être individualisé.
    • Les personnes en situation de handicap ne demandent pas la suppression de toute notion de plafond de ressources mais de ne prendre en compte que le plafond de ressources du bénéficiaire de l’AAH.
    • La référence au droit commun s’agissant des minima sociaux pose question : le droit commun des minima sociaux a été fortement interrogé sur son efficience pour garantir le droit de vivre dignement pour les bénéficiaires de ces minima lors de la concertation sur le revenu universel d'activité (RUA). La référence au droit commun s’inscrirait plutôt par un rapprochement de l’AAH à la pension d’invalidité : l’AAH pourrait devenir une allocation de sécurité sociale non contributive – financée par la solidarité nationale - pour les personnes en situation de handicap ne pouvant pas travailler (et n’ayant pas pu cotiser).
    • Le secrétariat d’État reconnait lui-même la nécessité de faire une étude d’impact d’une telle mesure. On peut donc s’interroger sur les chiffres avancés qui varient considérablement au fil des auditions parlementaires.
    • Le gouvernement met en avant l’argument sur les perdants d’une telle réforme. En 2019, en supprimant le complément ressources de l’AAH pour les nouveaux bénéficiaires et en réduisant les plafonds des ressources pour les couples, le gouvernement a fait fi des perdants de leur réforme. D’autre part, s’il y a 44 000 perdants (donnée à vérifier), il y a aussi plus de 200 000 gagnants. Enfin, un dispositif d’option permettrait d’éviter des bénéficiaires de l’AAH d’être perdant.
    • Depuis le début du quinquennat, nous demandons un « chantier sur les ressources des personnes handicapées » au gouvernement en vue d’améliorer le dispositif actuel de l’AAH et dans une perspective de créer un revenu universel. En fin de quinquennat, la mission parlementaire proposée par la Secrétaire d’État ne permettra pas de prendre des mesures avant 2022. Rappelons qu’avait déjà été annoncé l’an passé un chantier sur la question du cumul AAH/revenus d’activités, chantier qui n’a pas été mené finalement.

    Pour télécharger l'analyse intégrale d'APF France handicap, cliquez ici