Santé - Sport - Page 19

  • La magie du Handisport

    À l’occasion de la Journée Internationale des personnes handicapées le 3 décembre, TV5MONDE vous a proposé une nouvelle édition de son émission sportive événementielle « La Magie de… » consacrée au handisport, avec en plateau certains de ses plus grands athlètes et représentants.

    99279_vignette_bandeau-3dec2.jpg


    LES INVITES :
    - Stéphane Diagana, grand témoin de l’émission, premier champion du monde d’athlétisme masculin français du 400 mètres haies à Athènes en 1997.
    - Sir Philip Craven, Président du Comité International Paralympique. Membre du CIO.
    - Gérard Masson, Président de la Fédération Française Handisport. Président du Comité Paralympique Français. Membre du CIO.
    - Florence Gravellier, joueuse de tennis handisport professionnelle, double médaillée de bronze aux Jeux Paralympiques de Pékin 2008.
    - Joël Jeannot, athlète handisport champion du monde du 1.500 m en 2003, médaillé d’or du 10.000 mètres Jeux Paralympiques 2004 à Athènes, champion du monde Para-cyclisme 2010.
    - Thu Kamkasomphou, pongiste, médaille d'or aux Jeux Paralympiques de Sydney en 2000 et de Pékin en 2008, championne du monde 2010.

    SOMMAIRE DE L'EMISSION :
    - L’histoire du Handisport : le handisport a toujours été utilisé dans un objectif thérapeutique pour la rééducation des personnes handicapées, Pour la rééducation des personnes handicapées de façon ludique, des jeux sportifs étaient organisés : le basket-ball en fauteuil roulant à partir de 1955 et le tir à l’arc entre autres. Les jeux de Stoke Mandeville organisés dès 1948 donnent naissance aux Jeux Paralympiques en 1960.
    - Les grandes compétitions : les Jeux Paralympiques d’été et d’hiver, la professionnalisation du Handisport et ses implications.
    - Le défi du handisport : zoom sur le handisport amateur ; Philippe Croizon, amputé des bras et des jambes a traversé la Manche à la nage ; « Les Jeux de l’avenir Handisport » réunissent dans une formule de rencontres multisports des jeunes handicapés moteurs, visuels ou auditifs âgés de 12 à 20 ans.

    Pour voir l'émission sur le site de TV5MONDE, cliquez ici.

  • Onze médailles tricolores aux Championnats du monde d'escrime handisport

    300.185651.jpgAprès six journées de compétition, du 6 au 11 novembre, sous la verrière du Grand Palais à Paris, devant plus de 4 000 spectateurs, l'équipe de France d'escrime handisport a fait mouche. Lors des championnats du monde, à l'épée, sabre et fleuret, elle a conquis onze médailles.

    Une « extraordinaire performance », selon Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé et des sports, et Rama Yade, secrétaire d'État chargée des sports, qui se félicitaient aussi que « des millions de spectateurs et téléspectateurs [aient pu] découvrir l'escrime handisport ».

    Sur ce dernier point, Gérard Masson, président de la Fédération française handisport (FFH), regrette, quant à lui, la focalisation des médias, surtout ceux de la presse écrite, sur les championnats du monde valides qui se déroulaient conjointement. Mais son amertume n'a pas entaché son bonheur hier soir : « Bravo à nos sportifs qui ont fait parler avant tout leurs armes et leur talent, pour faire taire les perplexes. La Marseillaise [a résonné], je l'espère, bien au-delà des verrières du Grand-Palais ! ». Plus d'informations : www.escrime-2010.com et www.handisport.org

    Les médaillés :
    Epée messieurs (Noble, Maillard, Cratère, Citerne) : OR
    Sabre messieurs (François, Noble, El'Assine) : OR
    Fleuret messieurs (Tokatlian, Lemoine, Latrèche, François) : BRONZE
    Laurent François : OR au sabre et BRONZE au fleuret
    Alim Latrèche, ARGENT à l'épée et BRONZE au fleuret
    Marc-André Cratère, BRONZE au sabre et à l'épée
    Romain Noble, BRONZE au sabre
    Fabrice Moufle, BRONZE au fleuret

    Vu sur le blog de Faire Face

  • 16è Défi Voile. Toute cette semaine avec des équipages de valides et handicapés

    20090525rallye-nautique-apf-2009-300x213.jpgLe 16e Défi Voile Bretagne se déroulera à partir d'aujourd'hui et jusqu'à vendredi entre Le Crouesty, Belle-Ile-en-Mer et LaTrinité-sur-Mer. Treize équipages composés de personnes valides et handicapées y prendront part.

    Des personnes valides et en situation de handicap réunies dans un même équipage pour vivre une aventure humaine, sportive mais aussi conviviale, c'est cela le Défi Voile... Dès aujourd'hui, treize voiliers prendront le départ de la 16e édition organisée par l'Association des paralysés de France avec le concours de la Sagemor: cinq jours de navigation entre Arzon, Belle-Ile-en-Mer et LaTrinité-sur-Mer pendant lesquels il faudra vivre, dormir et surtout naviguer. «Une fois à bord, on est marin avant tout», se plaît à dire Delphine Courty-Corbel, directrice de la délégation du Morbihan.

    Découvertes, animations
    Au total, la flottille rassemblera une cinquantaine de personnes handicapées et une centaine de personnes valides pour les accompagner, notamment les skippers. Chaque équipage (*) sera composé de huit à dix personnes, dont quatre à six équipiers en situation de handicap. Les traversées seront ponctuées de découvertes et d'initiations: lire la carte marine; tenir la barre; consulter le sonar; gérer la radio ou les vivres... Parmi les moments de convivialité, il y aura bien sûr la soirée festive du 18mai à Belle-Ile, mais aussi des courses d'annexes et des pêches à la chaussure.

    Deux trophées
    La remise du trophée, actuellement détenu par un équipage suisse, aura lieu jeudi lors de l'arrivée à LaTrinité-sur-Mer (56). Un trophée handibarre sera également remis: il mesure le temps pendant lequel les équipiers handicapés ont tenu la barre. Au-delà de l'aventure humaine, le Défi Voile permet aussi de travailler avec les municipalités qui accueillent le Défi pour rendre les ports plus accessibles aux personnes en situation de handicap. «Tous ensemble, les matelots du Défi Voile démontrent que l'esprit sportif et l'effort collectif qui opèrent en mer sont facilement transposables à terre en adaptant autant que possible l'environnement et en faisant évoluer les regards sur la différence», dit Delphine Courty-Corbel.

    * Morbihan, Côtes-d'Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Loire, Deux-Sèvres, Calvados, Val-de-Marne, Midi-Pyrénées, Yvelines, Aude, Charente-Maritime.

    Le Télégramme.com - 17 mai 2010

  • Suivre les paralympiques de Vancouver !

    1867997224.jpgSi vous voulez suivre les jeux paralympiques qui se déroulent en ce moment à Vancouver, plusieurs solutions sur le net :

    Tout d'abord une initiative à saluer, celle du blog du magazine Faire Face qui propose de retrouver chaque jour, en différé à cause du décalage horaire, un moment marquant de ces jeux ... commenté en image. Pour accéder au blog de Faire Face, cliquez ici.

    Vous pouvez aussi vous rendre sur le site de Vancouver 2010, sur celui de la Fédération Française Handisport ou celui de France Télévision.

    Bon jeux !!

  • Le handiski, un loisir en plein essor qui rend libre

    ALeqM5ieXGbnrQ4LY8kPqoxEHTspbe-Zww.jpgVAL CENIS — Apparu en France dans les années 50 grâce à des passionnés, le handiski connaît un fort essor depuis deux ans. Les pratiquants handicapés rencontrés sur les pistes des Alpes évoquent un loisir procurant un "rare sentiment de liberté".

    A Val Cenis, en Savoie, Vanessa Jahan, étudiante paraplégique, pratique le fauteuil-ski, ou uniski, depuis sept ans en cours particulier.
    "Pendant le ski, il n'y a ni valide, ni invalide, tout le monde est pareil", explique cette Nantaise de 22 ans.
    "En ski, je vois des regards d'admiration. Mais quand on revient en fauteuil, les regards changent", assure-t-elle, avant d'effectuer des virages réguliers.
    Cette skieuse, qui suit une préparation physique un mois avant sa semaine de ski pour se muscler le haut du dos, est capable de prendre seule le télésiège, au prix d'une délicate acrobatie consistant à se pencher en avant pour asseoir son siège baquet.

    Les difficultés de l'uniski? La prise de vitesse excessive et la poudreuse qui bloque les "stabilos", bâtons chaussés de petits skis permettant d'effectuer les virages, et déséquilibre la skieuse.
    "Je leur apprends à utiliser le moins possible les stabilos pour éviter la fatigue des bras, en faisant davantage appel au transfert de force", explique sa monitrice, Emmanuelle Jorcin, membre de l'Ecole de ski internationale.

    Pour les déficients visuels, la pratique du ski repose sur la "relation de confiance" avec leur pilote, assure Candide Codjo, non-voyant, président de l'Association sports et loisirs pour aveugles.
    "La confiance se perçoit dans la voix du pilote. Si elle est rassurante, suffisamment sonore, le skieur marchera mieux que s'il entend une voix fluette qui ne le porte pas", précise cet accordeur de piano de 48 ans.
    "Le skieur", positionné derrière son guide, "découvre la topographie du terrain au fur et à mesure qu'il descend. Son défi est d'analyser la nature de la neige en fonction du bruit des skis du guide", ajoute-t-il.
    "Cela nécessite de la concentration, mais le ski alpin est l'un des rares sports permettant aux déficients visuels de s'autogérer complètement", assure-t-il.

    ALeqM5i09vsPX2TuFTcaQFRzgUwqFQBdfA.jpgDiscipline olympique, "le handiski s'est développé" dans les années 50 "grâce à des bénévoles, ergothérapeutes, ou passionnés de ski qui voulaient partager leur plaisir", explique Jean-Marie Frichet, chargé de ski alpin à la Fédération handisport. Les Jeux paralympiques de Vancouver débutent le 12 mars.
    "Ce sport a évolué très progressivement. Depuis deux ans, les stations ont fait de gros efforts accueillir les personnes handicapées", poursuit le responsable de cette fédération, qui commence juste à recenser ses pratiquants.
    "Les écoles de ski ont bien joué le jeu en se procurant du matériel, car elles se rendaient compte qu'il s'agissait d'une grosse clientèle", souligne-t-il.
    Aujourd'hui, la quasi-totalité des télésièges de 230 stations françaises est adaptée au handiski, grâce à l'évolution du matériel ainsi qu'à une loi de 2005 encadrant le secteur, qui vise une pleine accessibilité à horizon 2015.
    Des efforts restent cependant à faire dans l'adaptation des structures d'accueil, d'hébergement ou de stationnement, selon M. Frichet.
    "Il faut que les stations se rendent comptent que lorsqu'elles développent l'accessibilité aux handicapés, cela rend service à tout le monde, notamment aux personnes âgées", dit-il.

    De Mié KOHIYAMA (AFP) – 14 févr. 2010