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  • Le nombre d’allocataires de l’AAH ne cesse de croître pour atteindre 883 000

    arton513.jpgFin 2009, les allocataires de l’AAH étaient 883 000, rappelle une récente étude de la DREES, qui analyse cette population. En tenant compte des conjoints et des enfants à charge, 1 319 300 personnes étaient couvertes par ce dispositif. Deux tiers des allocataires avaient un taux d’incapacité de 80% ou plus ; un tiers, un taux compris entre 50 et 79%. 65% percevaient l’AAH à taux plein ; 35% à taux réduit. Seuls 22% bénéficiaient du complément d’AAH. 71% vivaient seules.

    Depuis la création de l’AAH, le nombre d’allocataires n’a cessé d’augmenter. Ce rythme de croissance soutenu entre 1987 et 2004, proche de 3 % par an, s’explique en partie par le gonflement de la population des 40 à 59 ans, alors même que le risque de handicap croît avec l’âge. La hausse tendancielle pourrait refléter également celles de la prévalence du handicap et de l’espérance de vie des personnes handicapées, ainsi que les difficultés d’insertion sur le marché du travail.

    La nouvelle progression de 4 % en 2009 peut s’expliquer par des changements institutionnels (revalorisations successives et modification du calendrier de réévaluation des ressources) et notamment par la suppression de la condition d’accès à l’Aah exigeant que le demandeur dont le taux d’incapacité est compris entre 50 % et 80 % n’ait pas occupé d’emploi pendant l’année précédant sa demande.

    Une concentration dans les départements à population plus âgée ou mieux dotés en structures d’accueil

    En 2009, le taux d’allocataires, rapporté à la population âgée de 20 à 64 ans, était de 2,4 % en moyenne. il culmine dans les départements ruraux ou semi-urbains. À l’opposé, il est le plus faible dans les départements d’Île-de-France. Plusieurs raisons peuvent expliquer ces différences, notamment la structure par âge de la population ou la présence plus ou moins forte de structures d’accueil pour adultes handicapés. L’ampleur locale du chômage pourrait également influer sur les décisions d’accord de l’AAh assorties d’«une restriction substantielle et durable pour l’accès à l’emploi».

    Vu sur le blog de "Faire Face".

  • En France, 8 millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté

    siteon0.jpgLa France compte plus de huit millions de personnes pauvres. Même si ce niveau est stable depuis dix ans, la situation des plus vulnérables s'est "dégradée" et risque de s'aggraver avec la crise, selon le sixième rapport de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (ONPES).

    Le taux de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté (c'est-à-dire moins de 60 % du revenu médian, soit 908 euros par mois) n'a guère évolué, passant de 13,6 % à 13,4 % de la population entre 1998 et 2007, ce qui représente plus de huit millions de personnes en 2007 (plus d'une personne sur huit), selon ce rapport, présenté jeudi.

    DÉGRADATION

    En revanche, la proportion de la population subsistant avec 40 % du revenu médian (soit 602 euros) a augmenté de 2,1 % en 2002 à 3,1 % en 2007. Ils étaient 1,8 million dans ce cas il y a trois ans. "Parmi les personnes pauvres, la situation des plus démunies s'est donc sensiblement dégradée", s'alarme l'ONPES dans le compte rendu de son rapport.

    De plus, "la dégradation du marché du travail, en touchant les personnes qui étaient déjà les plus vulnérables, engendre un risque d'irréversibilité du chômage et de la pauvreté", s'est inquiétée Agnès de Fleurieu, présidente de l'ONPES. Celle-ci présentait le rapport aux côtés du secrétaire d'Etat chargé du logement, Benoist Apparu, et du haut commissaire aux solidarités actives, Martin Hirsch.

    Phénomène déjà souligné dans le précédent rapport il y a deux ans, la pauvreté touche également les personnes employées. Les travailleurs pauvres étaient 1,9 million en 2007, soit 6,7 % des salariés. En 2005, ils étaient déjà 1,7 millions (7 % des travailleurs).

    LEMONDE.FR avec AFP | 25.02.10 | 19h27

    Le rapport de l'ONPES à télécharger : Rapport ONPES.pdf

  • Il est urgent de nous permettre de vivre décemment ! Manifestons le 27 mars prochain

    100_1198.JPGUn appel du Conseil Régional APF Ile-de-France que vous pouvez retrouver sur leur blog en cliquant ici.

    Le 27 mars 2010 « Ni pauvre, Ni soumis » se mobilise en Ile de France

    Nous nous battons :
    - Pour la création d’un revenu d’existence décent
    - Pour que l’augmentation de l’AAH ne laisse pas ceux qui la touchent largement sous le seuil de pauvreté !!! AAH- Le calcul qui fait mal !
    - Pour dire non aux mesures politiques qui pénalisent directement les personnes en situation de handicap : forfait hospitalier, franchises, fiscalisation des indemnités accidents du travail
    - Pour exiger des mesures enfin sérieuses pour l’emploi des personnes en situation de handicap
    - Pour que les réformes en attente depuis deux ans, sur le cumul AAH-salaire ou les compléments ressources soient mises en place

    Parce qu’au moment ou commence l’Année Européenne de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, il faut dénoncer la pauvreté d’un grand nombre de personnes en situation de handicap ou de maladie invalidante.

    PARCE QU'IL EST URGENT D'AGIR CONTRE L'EXCLUSION ET LA PAUVRETE
    MANIFESTONS LE 27 MARS PROCHAIN A PARIS


    Les lieux et horaires de cette manifestation vous seront communiqués ultérieurement sur ce blog et dans le prochain numéro du "Liens 91".
    En attendant vous pouvez proposer vos slogans pour la manifestation en cliquant ici.