- Page 2

  • Aide aux Projets Vacances ANCV

    logo_cheque_vacances.jpgVous êtes en situation de handicap et vous avez des difficultés pour accéder aux vacances ?

    Vous êtes aidants familial d’une personne en situation de handicap toute l'année, et vous avez un projet de séjour de répit ?

    L'Agence Nationale des Chèques Vacances (ANCV) et l'A.P.F. s'unissent depuis plusieurs années pour apporter un soutien financier à votre projet de vacances.

    Sont exclus, les séjours à connotation religieuse (pèlerinage à Lourdes par exemple), les cures thermales et les transferts d'établissement.

    Découvrir la plaquette cliquez ici

  • Accompagnement sexuel : que dit le droit ?

    1310732285.jpgEn mars dernier, s'est déroulé la première formation d’accompagnants sexuels pour personnes en situation de handicap . Une initiative de l’Association pour la promotion de l’accompagnement sexuel (Appas), basée à Erstein, près de Strasbourg.

    Qu’en est-il du droit français sur le sujet ?

     

    Former des personnes à devenir des accompagnants sexuels est-il légal ?

     

    L’activité enseignée est-elle autorisée ? 

     

     

    Sur quels critères l’accompagnement sexuel est-il considéré comme de la prostitution ?

     

     

    Gratuit, effectué par des bénévoles, l’accompagnement sexuel serait-il autorisé ?

     

     

    Sans contact physique, l’accompagnement sexuel serait-il autorisé ?

     

     

    Les futurs accompagnants sexuels pourront-ils être poursuivis pour racolage ?

     

     

    Une personne handicapée faisant appel à un accompagnant sexuel peut-elle être poursuivie ?

     

     

    Les parents ou les établissements acceptant que leur enfant ou résidant ait recours à un accompagnant sexuel répondraient-ils, selon la loi, de proxénétisme ?

     

     

    Pour envisager la légalisation de l’activité d’assistant sexuel, faudrait-il une modification de la loi ?

     

    Toutes ces réponses vous sont données sur le site  Faire Face

  • Projet de loi santé : l’APF demande une amélioration de l’accès aux soins pour les personnes en situation de handicap

    logoanime.gifL’Association des paralysés de France (APF) attend plusieurs objectifs du projet de loi de modernisation de notre système de santé examiné à partir d’aujourd’hui par les députés : l’amélioration de l’accès à la santé pour les personnes en situation de handicap, le renforcement des droits des personnes et des usagers, et l’organisation partagée de l’offre d’accompagnement médico-social sur les territoires.

    L’état de santé moins bon des personnes en situation de handicap n’est plus à démontrer. Ainsi, l’ambition d’un parcours de santé global doit être déclinée pour toutes les personnes en situation de handicap. Il s’agit, pour elles aussi, de développer une approche globale de la santé, depuis l’apprentissage durable des gestes d’hygiène quotidienne adaptés, la prévention et le dépistage, jusqu’aux soins aigus et à la prise en charge des maladies chroniques. Les dispositifs spécifiques de prises en charge ne sont pertinents que lorsque l’état de la personne le nécessite, ou de manière transitoire lorsque l’offre de prise en charge en milieu ordinaire n’est pas encore accessible. La création d’équipes de soins mobiles à l’hôpital proposée par l’APF favorisera l’hospitalisation dans de bonnes conditions.

    L’enjeu reste, pour les personnes en situation de handicap, de pouvoir recourir à des soins de qualité et de proximité de droit commun, complétés autant que de besoin de prises en charge spécifiques.

     

    Les obstacles dans l’accès aux soins restent nombreux pour les personnes en situation de handicap et leur famille. Ce projet de loi doit être l’occasion de revenir sur les ordonnances signées en septembre 2014 qui reportent de fait l’obligation de mise en accessibilité des cabinets médicaux et paramédicaux et ajoutent une dérogation supplémentaire lorsqu’ils sont situés dans des immeubles d’habitation. Et cela au détriment de l’ensemble de la communauté des patients : personnes âgées, blessées, en situation de handicap, parents avec de jeunes enfants.

     

    A l’opposé, la généralisation du tiers-payant est une mesure très attendue pour lutter contre le renoncement aux soins pour raisons économiques. Le projet de loi la complète de la mise en place de tarifs sociaux pour les bénéficiaires de l’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé, qui viendra compléter ce dispositif déjà renforcé ces derniers mois. Mais l’APF attend aussi qu’une mention du handicap et de la santé des aidants familiaux soit intégrée aux dispositions relatives à la formation des professionnels de santé. L’APF souhaite que les aidants familiaux et proches aidants bénéficient d’un bilan de santé annuel couvert à 100 %.

     

    Concernant les droits des personnes et des usagers, l’APF attend des députés qu’ils confirment la création de l’action de groupe dans le domaine de la santé et reconnaissent le droit à l’oubli, qui constituent deux grandes avancées. Ce projet de loi est aussi l’occasion à ne pas manquer pour reconnaître la place et le rôle légitimes des représentants des usagers au sein des hôpitaux, sur les territoires (y compris pour lutter contre les refus de soins et la désertification médicale) et dans les agences nationales de santé.

     

    Enfin, l’APF demande aux députés de garantir aux établissements et services médico-sociaux dont l’activité ne correspondrait plus au projet et au schéma régional de santé la possibilité de la faire évoluer au gré d’une procédure contradictoire avec les autorités sur le territoire, qui reste à introduire dans le projet de loi. La modernisation du système de santé suppose le rapprochement de l’ensemble des acteurs : professionnels de santé, structures sanitaires, médico-sociales et sociales, associations d’usagers et pouvoirs publics, dans une logique de coopération, voire de coordination, et de maillage pour des interventions adaptées, réactives et complètes auprès des personnes. C’est ce que prévoyait le service territorial de santé au public, avant qu’il ne soit remplacé par les communautés professionnelles territoriales de santé au seul bénéfice des professionnels de premier recours.

     

    Pour consulter les détails des propositions de l'APF, cliquez ici.