solidarité - Page 2

  • Une beau repas de fin d'année samedi dernier

    DSC06654 [1600x1200].JPGSamedi dernier se déroulait le traditionnel repas de fin d'année des adhérents et bénévoles de la délégation. Plus de 80 personnes avaient répondues présentes, un record pour notre département. Les habitués de la délégation, mais aussi beaucoup de nouveaux adhérents, des usagers des établissements et services nous avaient rejoint cette année pour partager ce moment de convivialité.

    Un apéritif était servi avec une soupe champenoise fort appréciée par l'ensemble des participants ... puis ce fut au tour du buffet, généreux comme d'habitude. Sander, notre animateur préféré, a ensuite proposé à tout le monde de rejoindre la piste de danse.

    Chaque participant s'est vu remettre un numéro qui correspondait à un cadeau .... Chacun a pu ainsi partir avec un souvenir de cette journée.

    Carrefour_Solidarité France 2011_2.jpgNous remercions très chaleureusement Carrefour Solidarité qui nous a permis d'acheter des produits alimentaires mais qui nous a aussi donné tous les cadeaux qui ont été remis aux personnes personnes présentes. Un grand merci à eux et notamment à Natacha Wilmouth qui a partagé cet après-midi avec nous !!

    Une belle fête et de beaux moments partagés ... en attendant les prochains !

    Pour voir les photos de cette fête, cliquez ici.

  • Fête de noël le samedi 3 décembre en partenariat avec Carrefour Solidarité

    646697751.jpgComme tous les ans, l'ensemble des adhérents et des bénévoles sont invités à la fête de Noël de la délégation. Cette dernière se déroulera le samedi 3 décembre à partir de 12h.

    Nous vous avions déjà donné cette information, vous avez certainement reçu une invitation, et de fait vous êtes déjà nombreux à vous être inscrits.

    Vous pouvez bien sûr encore vous inscrire auprès de Julie au 01.60.78.06.63 ou dd.91@apf.asso.fr. Comme tous les ans, le repas et les animations vous sont offerts par la délégation.

    Carrefour_Solidarité France 2011_2.jpgDe plus, cette année, nous inaugurons un partenariat avec Carrefour Solidarité, qui nous a offert un bon d'achat alimentaire et du matériel, ce qui permettra de vous offrir une journée encore plus belle. Un très grand merci à eux pour cette participation fort utile qui nous permettra de vous proposer une prestation de qualité.

    Pour mémoire, la fête se déroulera à la salle "Le Canal" de Sainte-Geneviève-des-bois, qui se trouve rue du canal.

    On vous attends nombreux !

  • « La solidarité et vous » : Appel à témoignages !

    688836846.jpgLes organisations signataires de l'appel « Investir sur la solidarité » lancent un appel à témoignages et « verbatim », afin d'éditer à l'automne prochain un livret défendant leur vision de la solidarité !

    Vous souhaitez participer ? Rien de plus simple ! Il suffit de laisser un commentaire sur le site d'« Investir sur la solidarité » en cliquant ici et en répondant à la trame suivante :

    Que veut dire, pour vous, « investir sur la solidarité » (que ce soit dans le domaine de la santé, des droits, de l'emploi, de la jeunesse, du handicap, de l'aide à l'autonomie, de la famille...) ? En quoi se concrétise-t-elle ou devrait-elle se concrétiser au quotidien ?

    Vous pouvez si vous le souhaitez indiquer votre prénom, âge, département, situation sociale/profession.


    NB : Votre contribution pourra être choisie pour illustrer un livret défendant la valeur Solidarité. Le choix des « verbatim » retenus pour la publication du livret sera fait début septembre.

  • L'appel interassociatif : Investir sur la solidarité

    1168089587.2.JPGLes conséquences sociales et humaines de la crise économique ajoutées à celles de la crise de l’endettement public préoccupent au plus haut point les associations chargées de la mise en œuvre des principes de la solidarité. Elles constatent sur le terrain la montée des périls humains et sociaux.

    A ces crises notre société répond plus que jamais par le repli sur soi. Par ailleurs, les politiques sociales paraissent toujours davantage subordonnées aux seuls objectifs économiques et, maintenant, aux seuls objectifs financiers.

    Ce sont, inévitablement, les plus fragiles qui vont, les premiers, faire les frais de cette décadence de la solidarité (personnes handicapées, malades, personnes âgées, personnes en situation d’exclusion sociale et professionnelle…). Ce sont des droits fondamentaux de la personne qui disparaissent (droit à la santé, droit au travail, droit à une vie décente…).

    Aujourd’hui, nos associations, qui s’efforcent de maintenir le lien social dans cette période troublée, sont mises en cause dans leurs missions, comme parfois dans leur existence, par de multiples décisions désordonnées de réduction des financements publics. Qu’elles émanent de l’État, des collectivités locales, ou encore des organismes de sécurité sociale, les décisions, auxquelles s’ajoutent des réformes financières lourdes de conséquences, comme celle de la tarification des Établissements sanitaires et médico-sociaux, ne paraissent guidées par aucune cohérence, ni aucune autre logique d’ensemble que la réalisation d’économies.

    Ainsi la solidarité devient actuellement la variable d’ajustement des politiques publiques. Cette solidarité, base de notre protection sociale, valeur fondamentale du pacte républicain, doit être défendue.

    Elle est à la fois une nécessité immédiate, économique et humaine, et un investissement de long terme.

    Nous, associations de solidarité qui représentons des millions de personnes (adhérents, bénévoles usagers, salariés de nos services et établissements), nous estimons qu’il est, plus que jamais, temps de reposer les bases d’une société dans laquelle la solidarité est partagée par tous.

    Nous lançons donc un appel citoyen pour un avenir solidaire et une société activement respectueuse des droits fondamentaux de chacun.

    Et l’avenir commence aujourd’hui !

    Vous pouvez signer cet appel en cliquant ici.



    Organisations nationales signataires :ADEPO et FEDE - ADEPO - Association de Défense des Polyhandicapés et Fédération Nationale des Associations de Familles de Polyhandicapés, AD-PA - Association des Directeurs au service des Personnes Âgées, AIDES, AFAF - Association Française de l'Ataxie de Frieidreich, AFEH - Association des Familles d'Enfants Handicapés de La Poste et de France Télécom, AFH - Association française des hémophiles, AFM - Association Française contre les Myopathies, AFSEP - Association française des sclérosés en plaques, AIRe - Association des ITEP et de leurs réseaux, AMMi - Association contre les Maladies Mitochondriales, ANECAMSP - Association Nationale des Équipes Contribuant à l'Action Médico Sociale Précoce, Anitea / F3A - Association nationale des intervenants en toxicomanie et addictologie et Fédération des acteurs de l'alcoologie et l'addictologie, ANPAA - Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie, ANPEA - Association Nationale des Parents d'Enfants Aveugles ou gravement déficients visuels avec ou sans handicaps associés, ANPIHM - Association Nationale Pour l'Intégration des personnes Handicapées Moteurs, APF - Association des Paralysés de France, APTH - Association pour le Partenariat Travail Handicap Emploi, Association Française des Polyarthritiques et des rhumatismes inflammatoires chroniques, CESAP - Comité d'Études, d'Éducation et de Soins Auprès des Personnes Polyhandicapées, CFHE - Conseil français des personnes handicapées pour les questions européennes, CFPSAA - Confédération Française Pour la Promotion Sociale des Aveugles et Amblyopes, Choisir sa vie, CIAH 66 - Collectif inter associatif handicap 66, CISS - Collectif Inter associatif sur la Santé, CLAPEAHA - Comité de Liaison et d'Action des Parents d'Enfants et d'Adultes atteints de Handicaps Associés, CNAFAL - Conseil National des Associations Familiales Laïques, Conférence des Gestionnaires, Conseil National Handicap, Ensemble pour une santé solidaire, Eucrea France, FAGERH - Fédération des Associations Gestionnaires et des Établissements de Réadaptation pour personnes en situation de Handicap, FDCMPP - Federation des CMPP, Fédération ANPEDA - Fédération Nationale des Parents d'Enfants Déficients Auditifs, Fédération d'Aide à la Santé Mentale - Croix Marine, Fédération Française Sésame Autisme, FEP - Fédération de l'Entraide Protestante, FFAIMC - Fédération Française des Associations d'Infirmes Moteurs Cérébraux, Fibromyalgie France, FibromyalgieSOS, FMDC - Fondation Maison des Champs, FMH - Fédération des Malades et Handicapés, FNAPAEF - Fédération Nationale des Associations de Personnes Âgées Et de leurs Familles, FNAPSY - Fédération Nationale des Association d'Usagers en Psychiatrie, FNATH - Association des Accidentés de la vie, France GENEROSITES, FRANCE ALZHEIMER, GIHP National - Groupement pour l'Insertion des Personnes handicapées Physiques, GRAF - Groupement régional de Paris Ile de France des Associations de Familles de Malades Hospitalisés en Long Séjour (USLD), GRATH - Groupe de Réflexion et Réseau pour l'Accueil Temporaire des personnes en situation de Handicap, Groupe Polyhandicap France, Handi-Social, L'ADAPT - Association pour l'insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées, LDH - Ligue des Droits de l'Homme, Les petits frères des Pauvres, Les Tout-Petits, L'oeuvre FALRET, Moissons Nouvelles, ONES - Organisation Nationale des Éducateurs Spécialisés, Renaloo, Réseau de résistance contre la misère et la précarité, Trisomie 21 France, UNA - Union Nationale de l'Aide, des Soins et des Services aux Domiciles, UNAF - Union Nationale des Associations Familiales, UNAPEDA - Union Nationale des Associations de Parents d'Enfants Déficients Auditifs, Union Syndicale de la Psychiatrie, UNIOPSS - Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux, UNISDA - Union Nationale pour l'Insertion Sociale du Déficient Auditif, Vaincre la mucoviscidose

  • Lettre ouverte des associations de solidarité au Premier Ministre sur les mesures de réduction de l'endettement public

    Monsieur le premier ministre,

    Les associations de solidarité qui interviennent sur l'ensemble du territoire dans les domaines social, médico-social et sanitaire, occupent une place importante dans l'économie du pays (près de 60 milliards d'euros de chiffre d'affaires et près d'un million d'emplois salariés). Elles jouent également, avec le concours de millions de bénévoles, un rôle majeur dans la préservation de la cohésion sociale et, plus particulièrement, à l'égard des plus vulnérables de nos compatriotes.

    Assurant des missions d'intérêt général, elles ont une conscience aiguë des dangers que recèle la croissance continue de l'endettement public. Elles admettent, de ce fait, la nécessité vitale pour la France, comme pour leurs propres usagers, de juguler cette évolution. Pour leur part, elles n'ont pas attendu les développements de la crise actuelle pour remettre en cause leurs modes de fonctionnement, améliorer la qualité de leurs interventions, et poursuivre la rationalisation de leurs coûts.

    Ces associations de solidarité souhaitent attirer votre attention sur plusieurs conditions qui leur paraissent devoir être respectées si on veut éviter que les mesures à prendre ne provoquent de nouvelles déchirures du tissu social et de nouveaux drames individuels.

    Bien entendu, comme l'a déclaré le président de la République lors du "sommet social" du 10 mai dernier, une priorité absolue doit être accordée à l'emploi, la question du chômage étant à l'origine de la plupart des problèmes sociaux actuels. A cet égard, les moyens de Pôle emploi, malgré l'importance des recrutements récemment réalisés, ne sont toujours pas à la hauteur des besoins quantitatifs et qualitatifs que réclame un traitement efficace et humain des demandeurs d'emploi, en particulier de ceux qui sont les plus vulnérables.

    De plus, les moyens de la formation continue, récemment rénovée, comme les moyens dévolus à l'orientation et à l'accompagnement des intéressés, devraient davantage encore être consacrés à l'accueil de ceux qui sont les plus menacés par les risques d'exclusion tant sociale que professionnelle.

    Par ailleurs, il est clair que le programme de réduction des déficits doit être déterminé de manière telle qu'il ne compromette pas les espoirs de retour à une croissance créatrice d'emplois dans les meilleurs délais.

    De ce point de vue, nous estimons que les régimes d'allocations sociales, en particulier ceux qui sont destinés à subvenir aux besoins essentiels des plus faibles, qui sont aussi des moyens de conserver leur dignité, devraient être préservés, voire même améliorés compte tenu des pertes nettes de pouvoir d'achat subies depuis ces dernières années, d'autant que la crise risque d'avoir pour effet de creuser davantage les inégalités et la pauvreté.

    Au-delà, plusieurs programmes de soutien à diverses activités dans nos domaines méritent, à nos yeux, d'être maintenus, voire amplifiés, car ils sont très efficaces sur le terrain économique, de l'emploi, de la cohésion sociale et aussi de la préparation de l'avenir. Il s'agit, sans vouloir les passer tous en revue, des programmes relatifs à l'accueil, à l'accompagnement et au traitement de personnes atteintes de certaines maladies ou handicaps, des programmes concernant l'accueil de la petite enfance et la protection de l'enfance, l'hébergement des sans-abri, le logement social, les personnes âgées, les centres de formation d'apprentis.

    Enfin, d'une manière plus générale, nous ressentons sur le terrain une certaine désagrégation de ce qui unit traditionnellement les Français, des réflexes de repli sur des intérêts personnels et corporatistes de façon plus menaçante que jamais, des interrogations qui se multiplient sur la capacité des institutions à faire face aux changements.

    C'est pourquoi il nous paraît que les politiques sociales doivent s'efforcer de maintenir vigoureusement les principes de solidarité qui caractérisent l'essentiel de notre système de protection sociale et qui entretiennent de manière très quotidienne pour nos compatriotes leur sentiment d'appartenance à une même communauté.

    Nous serions très désireux, Monsieur le premier ministre, que vous acceptiez de rencontrer les associations de solidarité pour évoquer les aspects sociaux de la politique de réduction des déficits que vous entendez conduire.

    La délicatesse de la situation que nous aussi allons avoir à affronter comme acteurs des politiques sociales, la nécessité pour nous d'anticiper les difficultés et le devoir qui est le nôtre de protéger les intérêts des plus faibles, nous incitent à vous demander de bien vouloir accepter l'organisation d'une telle concertation, il est vrai inhabituelle, mais la situation l'est tout autant.

    Notre souci n'est pas d'abord celui de la défense de nos organismes et de nos structures, mais celui des personnes au service desquelles nous sommes engagés. Notre démarche est à la fois politique et gestionnaire. Nous pensons qu'elle se justifie par notre mission, plus que jamais nécessaire, de participation à la mise en oeuvre de l'intérêt général.

    Le 31 mai 2010.

    Dominique Balmary, président d'Uniopss ; Jean-Marie Barbier, président de l'APF ; Michel Desmet, président de la Cnape ; Régis Devoldère, président de l'Unapei ; Raymond Etienne, président de la Fondation Abbé Pierre ; André Flageul, président d'UNA ; Nicole Maestracci, présidente de la Fnars ; Jean-François Mattei, président de la Croix- Rouge française ; François Soulage, président du Secours catholique ; Michel Tanfin, président de l'ADMR.