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  • Lancement d’une plateforme collaborative sur l’accessibilité

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    Un projet né d’une expérience personnelle, elle s’est inspirée de son histoire personnelle bouleversée par un accident de la route dont a été victime son frère, Lucas, 18 ans, en fauteuil roulant depuis.

    1.Recenser les lieux non accessibles et accessibles

    2.Un réseau social d’entraide et un lanceur d’alerte citoyen

    3.Une boutique en ligne pour pérenniser le projet

    4.Une forte présence médiatique et sur les réseaux sociaux

  • Guider, accompagner et sécuriser vos déplacements en Île-de-France ou sur de longues distances : C'est possible

    index.jpgL'association créée en 1993 par la SNCF et la RATP"des Compagnons du Voyage" propose un service d’accompagnement de porte à porte pour les enfants, personnes en situation de handicap ou âgées, et une aide à l’acquisition de l’autonomie.

    Des services sur mesure en fonction des besoins de chacun : rendez-vous dans une administration, une banque ou chez le médecin, retour à domicile suite à une hospitalisation, promenades dans un parc public, retrouvailles dans un centre d’accueil de jour, rendez-vous chez le coiffeur, activités culturelles, sorties, etc.

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  • Nomination de Manuel Valls : l’APF attend du Premier ministre des délais resserrés sur l’accessibilité !

    L’Association des paralysés de France (APF) souhaite à Manuel Valls une bonne prise de fonction à l’occasion de sa nomination au poste de Premier ministre.

     

    Alors que vient d’avoir lieu la passation des pouvoirs entre Jean-Marc Ayrault et Manuel Valls, l’APF tient à alerter ce dernier sur les attentes des personnes en situation de handicap et de leur famille concernant l’accessibilité. En effet, l’accessibilité est une obligation nationale depuis près de 40 ans et les personnes en situation de handicap ne peuvent pas attendre jusqu’à 10 années de plus avant de pouvoir circuler librement !

    Ainsi, l’APF demande au Premier ministre :

    - d’adopter d’urgence le projet de loi d’habilitation ;

    - de tenir les engagements de son prédécesseur annoncés lors du Comité interministériel du 25 septembre dernier c'est-à-dire de resserrer les délais des Agendas d’accessibilité programmée.

     

    L’APF rappelle que l’accessibilité est un droit fondamental qui concerne l’ensemble de la population (personnes en situation de handicap, personnes âgées, femmes enceintes, parents avec poussettes, etc.) et qui a déjà mobilisé plus de 120 000 personnes en moins de 3 semaines sur www.necoutezpasleslobbies.org.

  • Accessibilité aux personnes handicapées : vers un délai supplémentaire de trois à neufs ans

    accéssibilitéL’objectif d’une France entièrement accessible ne sera pas réalisé avant 2024. Au mieux. Claire-Lise Campion a fait connaître, mardi 7 janvier, les propositions du groupe de travail sur les agendas d’accessibilité programmée, mis en place suite au Comité interministériel du handicap qui s’est tenu fin septembre. Professionnels, associations, pouvoirs publics ont planché, pendant 18 réunions, sur ce nouveau dispositif qui va permettre aux structures ne respectant pas l’échéance légale de 2015, fixée par la loi de 2005, de bénéficier d’un délai supplémentaire pour se mettre aux normes.

    Jusqu’à neuf ans de délai

    Ce délai diffère selon le type de la structure. Trois cas de figure ont été prévus pour les établissements recevant du public (ERP) : la durée de l’Ad’ap sera de trois ans maximum pour les ERP de 5e catégorie isolés (ex : une boulangerie) ; six ans maximum pour les ERP de 1-4e catégorie (ex : un théâtre) et les Ad’ap portant sur plusieurs ERP (ex : les différentes agences d’une entreprise) ; 9 ans maximum pour les Ad’ap concernant un patrimoine important (ex : les établissements d’un Conseil général).

    Pour les transports, la durée de l’Adap sera de 3 ans maximum pour les transports urbains ; 6 ans maximum pour les transports interurbains ; et neuf ans maximum pour les transports ferroviaires. « Mais ces délais ne valent que pour les infrastructures, c’est à dire les arrêts de bus, les quais, etc., précise Nicolas Mérille, conseiller national de l’APF. Aucune obligation de mise aux normes du matériel roulant ne s’applique avant leur fin de vie et leur renouvellement. »

    Sanctions financières


    Les Ad’ap comprendront un engagement de mise en accessibilité ; le calendrier des travaux à engager et la programmation des investissements ainsi que les éventuelles dérogations. Ils devront avoir été déposés avant le 31 décembre 2014 (12 février 2015 pour le transport) ou, au plus tard, avant l’été 2015. Ils seront validés par le préfet après avis de commission communale d’accessibilité aux personnes handicapées et/ou de la commission consultative départementale de sécurité et d’accessibilité.

    Pour les ERP, si l’Adap n’est pas respecté, le contrevenant s’expose à des sanctions pécuniaires. Elles seront versées à un fonds qui financera des actions de recherche et des aides aux travaux pour les maîtres d’ouvrage en difficulté. Dans le transport, aucune sanction financière n’est prévue, sauf en cas d’achat de véhicule non accessible ou si les informations délivrées au public ne sont pas accessibles.

    Ces dispositions n’ont pas toutes fait l’objet d’un consensus. Claire-Lise Campion va soumettre ses propositions au gouvernement qui devrait faire connaître ses décisions d’ici fin janvier. L’APF et la Fnath, qui « ne peuvent accepter de tels délais », « demandent au Premier ministre que les échéances soit resserrées ». La première loi sur l’accessibilité datant de 1975, les personnes handicapées ne veulent plus patienter


    Á lire aussi :


    Claire-Lise Campion propose un agenda pour rendre la France accessible en 2022 au plus tard



    Comité interministériel du handicap : une feuille de route marquée par des oublis


    Source APF Faire Face

  • Accessibilité en France : 40 ans d’échec et bientôt 10 de plus !

    accessibilitéAlors que la concertation nationale sur les agendas d’accessibilité programmée (Ad’AP) s’est achevée hier, l’Association des paralysés de France (APF) et la FNATH tiennent à faire part de leur profonde inquiétude devant les accessibilitéoptions proposées pour rendre la France accessible.

    En dépit de trois lois (dont la première date de 1975), faisant de l’accessibilité une obligation nationale, les pouvoirs publics n’ont pas accompagné ce cadre législatif par une impulsion politique et financière et une grande majorité des acteurs ont joué la carte de l’attentisme ! Aujourd’hui l’APF et la FNATH font l’amer constat que l’échéance d’accessibilité de la France pour 2015 ne sera pas respectée et que les personnes en situation de handicap devront encore patienter entre 3 et 10 ans pour pouvoir vivre comme des citoyens ordinaires !

    L’APF et la FNATH refusent cette solution inacceptable !

    Après 40 ans d’attente, les 9,6 millions de personnes en situation de handicap[1], les personnes âgées, les parents avec poussettes, les femmes enceintes et les 91% de Français qui considèrent que l'accessibilité est un enjeu de société qui concerne tout le monde[2], ne peuvent plus attendre !

    Aussi, l’APF et la FNATH, qui ne peuvent accepter de tels délais, demandent au Premier ministre que les échéances soient effectivement resserrées afin de permettre la participation pleine et entière de tout un chacun à la vie de la Société française.

    Suite au rapport de la sénatrice Claire-Lise Campion sur l’accessibilité en mars 2013, un travail de concertation sur les Ad’AP a été lancé en septembre dernier sur la proposition du Premier ministre.

    Si l’APF et la FNATH saluent la démarche et le travail engagé, elles ne peuvent que regretter la nécessite du recours à cette concertation qui traduit un échec cuisant de la France à faire respecter la mise en œuvre de l’accessibilité ! Depuis la loi sur l’accessibilité de 1975, et plus encore depuis la loi handicap du 11 février 2005, les associations n’ont cessé de demander un accompagnement fort, une impulsion politique claire et des dispositifs financiers adaptés.

    Pourtant, après 40 années de retard, les associations en sont toujours réduites à devoir convaincre du bien-fondé des aspirations légitimes des personnes à mobilité réduite !

    Les arguments avancés de la crise financière de 2008, dont les pouvoirs publics disent qu’elle est désormais derrière nous, et de la raréfaction des ressources publiques, ne peuvent ni expliquer ni justifier les années de retard prises dans la formalisation des documents de programmation et de diagnostics exigés par le législateur dès 2005 !

    Et aujourd’hui le dispositif des Ad’AP prévoit encore un délai supplémentaire inacceptable de 3 à 10 ans ! Si les Ad’AP présentent quelques aspects positifs (existence de sanctions financières en fin d’Ad’AP pour non réalisation des engagements pris ; possibilité d’annuler un marché public en cas d’acquisition de matériel roulant inaccessible, …), ils comportent également de nombreuses lacunes qui font douter de leur efficacité ! Ainsi, l’APF et la FNATH déplorent entre autres l’absence de sanction pour non dépôt d’Ad-AP ; l’absence de sanction financière en fin d’Ad’AP pour tous les types de transports ; le manque de garantie de mise en accessibilité automatique des points d’arrêts pour les élèves en situation de handicap ; la faiblesse de l’amende encourue en cas d’irrespect de la première tranche de travaux pour les établissements recevant du public.

    L’APF et la FNATH, qui ne peuvent accepter de tels délais, demandent au Premier ministre que les échéances soient effectivement resserrées afin de permettre la participation pleine et entière de tout un chacun à la vie de la Société française.



    Source : INSEE
    Sondage IFOP 2011

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