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  • Emmanuel Finkiel : Je pense, donc Je suis

    web_je-suis-.jpgEmmanuel Finkiel, dans son documentaire Je Suis, interroge sur les notions d'identité et de mémoire. Une œuvre bouleversante qui trouve écho dans chaque existence.

    Est-ce que l'on est toujours quelqu'un, s'il l'on n'a plus conscience d'être ? C'est la question que pose Emmanuel Finkiel dans son documentaire Je Suis. A travers le parcours de trois patients, victimes d'accidents vasculaires cérébraux ou d'accidents domestiques, les deux Christophe et Chantal, luttant pour retrouver cette conscience de soi, le réalisateur interrogera la notion de mémoire et d'identité. La caméra se place au plus près des hommes, les visages, celui impassible du Christophe joueur de tennis, celui ému du Christophe jeune papa, et les mains, celles de Chantal, hésitantes prennent une grande place dans le cadre. Mais cette caméra, si elle est intime, n'est jamais intrusive, ni ne verse dans le pathos. Ce qui intéresse Emmanuel Finkiel, ce n'est pas tant de montrer la déchéance des corps et de l'esprit, mais de donner à voir comment la vie reprendra ses droits chez ces personnes et leurs familles, à travers la naissance d'une nouvelle identité.

    Il s'agit ici de montrer que cet accident, qui a bouleversé tragiquement la vie des deux Christophe et de Chantal, a également bouleversé leur identité. Chantal, ancienne directrice d'agence bancaire, ne parvient plus à se souvenir des noms et de l'âge de ses deux filles, Christophe ancien prof de tennis, que l'on définissait comme « un sourire », a maintenant le visage impassible, incapable de ressentir quelque émotion, et Christophe, ancien comptable et jeune papa, ne comprend plus très bien les grilles de sudoku. Il s'agit alors de se redéfinir, d'accepter la nouvelle personne que l'accident a fait naître.

    La mise en scène se fait discrète seulement pour servir de passerelle entre les patients et nous. La musique est intemporelle, on reconnaît du Tchaïkovski, elle se fait même subjective en nous emmenant dans l'esprit de Christophe, le jeune papa. Tout est mis en place afin de renforcer l'effet de miroir, les personnes que nous observons, ne sont qu'un simple reflet de nous-même et les interrogations nous parviennent sans filtre, c'est notre propre identité que le documentaire questionne. Reste, un documentaire bouleversant, digne, qui fait immanquablement écho aux interrogations et aux situations auxquelles chaque existence est confrontée.


    Ce film est sorti en salles mercredi.

  • AVC, un groupe de parole existe !

    avc.jpgSoudaineté, séquelles et complications possibles de toutes natures caractérisent majoritairement l'Accident Vasculaire Cérébral (AVC). Cette situation est source d’inquiétude et de désarroi, voire de bouleversements familiaux.

    L'entourage tout comme la personne touchée reste sur des ressentis trop souvent « inaccessibles » à l'autre, comme deux plateaux de la balance en perpétuel recherche d'équilibre.

    Pourquoi un groupe de parole ? Pour échanger, comprendre, anticiper, pour agir au mieux à chaque période décisive.

    - Répondre aux angoisses et interrogations dans la fulgurance de la survenue de l’AVC, se préparer à l’après-hospitalisation, accueillir le handicap ET la personne handicapée…

    - Réorganiser la vie et un projet.
    Permettre à tous de réinvestir sa place dans l’environnement familial, cheminer vers une nouvelle relation à soi comme aux autres. S’étonner à pouvoir penser autrement, valoriser les capacités pour ouvrir un possible projet social ou professionnel…

    - S’ajuster au fil du temps.
    Comprendre l’évolution des perceptions de chacun, rester attentif à éviter l’isolement, apprendre à écouter ses besoins et désirs, s’ajuster dans les réalités vécues au quotidien et aux interrogations du devenir, s’autoriser à recourir à l’aide extérieure…

    Renseignements et inscriptions : Fabrice Alberny 06 09 76 68 60 ou fabrice.alberny@laposte.net

  • Accident vasculaire cérébral : n’attendez pas pour composer le 15

    avc.jpgChaque année, près de 150 000 personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral. Troisième cause de mortalité en France, l’accident vasculaire cérébral est la première cause de handicap acquis de l’adulte et la deuxième cause de démence.

    Faute d'une prise en charge très rapide, les lésions peuvent devenir irréversibles. C’est pourquoi chaque minute compte : en cas de faiblesse brutale ressentie d’un côté du corps, même si elle régresse en quelques minutes, il faut contacter le 15 dans les plus brefs délais.

    Le Ministère de la santé et des sports et l’Institut National de Prévention et d'Education pour la Santé (Inpes) s’associent à la Société Française Neurovasculaire, ainsi qu’aux associations et professionnels de santé partenaires pour sensibiliser les Français aux signes d’alerte de l’accident vasculaire cérébral et au bon réflexe à avoir s’il survient.

    L’Inpes lance une campagne d’affichage du 2 au 14 novembre dans les réseaux nationaux et locaux, les pharmacies, les cafés, les hôtels et les restaurants (réseau CHR).

    Une version animée de l’affiche sera visible dans les pharmacies du réseau Futuramédia équipées d’écrans de diffusion.