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  • film « The Sessions », suivie d’un débat mercredi 3 Avril

    the SESSIONS.jpgDebat Vie affective et sexuelle - DD91 - 1.JPGComme vous avez pu le voir ces derniers jours, la question de la vie affective et sexuelle est revenue au cœur de l’actualité en Essonne.
    En pièce-jointe le déroulement de la soirée à la projection du film « The Sessions », suivie d’un débat en présence de Jérôme Guedj, et également de Pascale Ribes, vice-présidente de l’APF, sur le thème « Vie affective et sexuelle des personnes handicapées : osons le débat ! ».


    Le débat aura lieu le mercredi 3 avril cliquez ici





  • Sexe, amour et handicap : The Session arrive en salle aujourd’hui !

    TheSession.jpgUn film peut contribuer à nourrir un débat. Et même à faire évoluer la loi. Cela s’est déjà produit. Le même résultat est attendu de The Sessions qui sort en salle aujourd’hui et montre, avec émotion, ce que représente l’assistance sexuelle face au handicap.

    Une délicieuse comédie sentimentale américaine parviendra-t-elle à convaincre la France d’approuver et d’organiser l’assistance sexuelle pour les personnes en situation de handicap ? C’est ce qu’il faut espérer...

    Romantique à souhait, l’histoire est tirée de l’expérience vécue par le poète et journaliste Mark O’Brien. Mark a une particularité: une attaque de poliomyélite à l’âge de 6 ans l’a privé de tout mouvement, il passe la majeure partie de son temps dans un poumon d'acier dont il ne sort que quelques heures par semaine, toujours allongé sur un lit roulant. Difficile, dans ces conditions, d'espérer une vie amoureuse ordinaire... Mais son corps a conservé toute sa sensibilité. À 38 ans, il entreprend, avec audace, de perdre sa virginité. En tentant d’abord quelques approches auprès de ses auxiliaires de vie. Puis en exposant sa requête à un prêtre qui lui donne sa caution morale pour recourir à une assistante sexuelle. Une possibilité offerte depuis les années 80 aux personnes lourdement handicapées aux États-Unis.

    En attendant d'aller voir le film, voici la bande annonce:





  • Festival du film Handica-Apicil : RDV en Mai à Lyon !

    logo-court-metrage.jpgLe Festival national du court métrage Handica-Apicil vous donne rendez-vous en Mai à l'UGC Ciné de la Cité internationale de Lyon.

    Ce festival a pour objectifs :

    1-De sensibiliser le grand public à la thématique du handicap à travers des courts métrages illustrant notamment les réalités et les représentations du handicap dans notre société,
    2-De valoriser toute création audiovisuelle portant sur ce thème ou réalisée par des personnes handicapées.

    Cette initiative a été saluée par le Chef de l'Etat qui a fait savoir qu'il doterait le lauréat du Grand Prix d'une médaille des Ateliers d'art de la Monnaie de Paris. Elle sera remise, en son nom, par le Préfet de la Région Rhône-Alpes lors de la soirée organisée le 30 mai à Lyon.

    Qui peut participer ?
    Peu importe la forme pourvu que le fond ait un lien avec le handicap. Les films en compétition devront avoir été réalisés entre le 1er juin 2011 et 31 mars 2013. Quatre catégories seront distinguées (essai, film de communication, fiction, documentaire-témoignage),auxquelles il faut ajouter le Prix du Public et le Grand prix. Les participants peuvent être aussi bien des réalisateurs professionnels qu'amateurs, des associations, des institutions spécialisées, des agences de presse ou des sociétés de production.

    Le palmarès de l'édition 2013 fera l'objet d'une édition DVD diffusée par le festival et sur le site internet tandis que les médias partenaires soutiendront la promotion des films primés. Sans oublier un coup de pouce financier : 2 500 euros pour le Grand Prix, 1 000 pour le Prix du public et 500 pour les quatre autres catégories.

    Pour participer il vous suffit de renvoyer (avant le 31 mars) votre contribution à l’adresse ci-dessous :
    Festival national du court métrage Handica-Apicil
    59 rue de l'Abondance 69003 Lyon
    Tél. : 04 37 44 39 70
    Fax : 04 78 89 79 30
    Mail : info@festival-handica.fr


    Retrouver toutes ces informations sur le site du festival.

    Source Handicap.fr .

  • De rouille et d'os, le nouveau film de Jacques Audiart sera présenté au festival de Cannes

    De-rouille-et-d-os_portrait_w193h257.jpgTrois ans après le Grand prix du Jury pour "Un prophète", Jacques Audiard va concourir pour la Palme d'or avec "De rouille et d'os", une histoire d'amour tourmentée avec Marion Cotillard et Matthias Schoenaerts.

    Le synopsis : Adaptation du livre de Craig Davison. Ça commence dans le nord. Ali se retrouve avec Sam, cinq ans, dans les bras. C'est son fils, il se connaît à peine. Sans domicile, sans argent et sans amis, Ali trouve refuge chez sa sœur à Antibes. Là-bas, c'est tout de suite mieux, elle les héberge dans le garage de son petit pavillon, elle s'occupe du petit et il fait beau. A la suite d'une bagarre dans une boite de nuit, son destin croise celui de Stéphanie. Il la ramène chez elle et lui laisse son téléphone. Stéphanie est dresseuse d'orques à Marineland. Il faudra que le spectacle tourne au drame pour qu'un coup de téléphone dans la nuit les réunisse à nouveau. Quand Ali la retrouve, la princesse est tassée dans un fauteuil roulant : elle a perdu ses jambes et pas mal d'illusions. Il va l'aider simplement, sans compassion, sans pitié. Elle va revivre.


  • Emmanuel Finkiel : Je pense, donc Je suis

    web_je-suis-.jpgEmmanuel Finkiel, dans son documentaire Je Suis, interroge sur les notions d'identité et de mémoire. Une œuvre bouleversante qui trouve écho dans chaque existence.

    Est-ce que l'on est toujours quelqu'un, s'il l'on n'a plus conscience d'être ? C'est la question que pose Emmanuel Finkiel dans son documentaire Je Suis. A travers le parcours de trois patients, victimes d'accidents vasculaires cérébraux ou d'accidents domestiques, les deux Christophe et Chantal, luttant pour retrouver cette conscience de soi, le réalisateur interrogera la notion de mémoire et d'identité. La caméra se place au plus près des hommes, les visages, celui impassible du Christophe joueur de tennis, celui ému du Christophe jeune papa, et les mains, celles de Chantal, hésitantes prennent une grande place dans le cadre. Mais cette caméra, si elle est intime, n'est jamais intrusive, ni ne verse dans le pathos. Ce qui intéresse Emmanuel Finkiel, ce n'est pas tant de montrer la déchéance des corps et de l'esprit, mais de donner à voir comment la vie reprendra ses droits chez ces personnes et leurs familles, à travers la naissance d'une nouvelle identité.

    Il s'agit ici de montrer que cet accident, qui a bouleversé tragiquement la vie des deux Christophe et de Chantal, a également bouleversé leur identité. Chantal, ancienne directrice d'agence bancaire, ne parvient plus à se souvenir des noms et de l'âge de ses deux filles, Christophe ancien prof de tennis, que l'on définissait comme « un sourire », a maintenant le visage impassible, incapable de ressentir quelque émotion, et Christophe, ancien comptable et jeune papa, ne comprend plus très bien les grilles de sudoku. Il s'agit alors de se redéfinir, d'accepter la nouvelle personne que l'accident a fait naître.

    La mise en scène se fait discrète seulement pour servir de passerelle entre les patients et nous. La musique est intemporelle, on reconnaît du Tchaïkovski, elle se fait même subjective en nous emmenant dans l'esprit de Christophe, le jeune papa. Tout est mis en place afin de renforcer l'effet de miroir, les personnes que nous observons, ne sont qu'un simple reflet de nous-même et les interrogations nous parviennent sans filtre, c'est notre propre identité que le documentaire questionne. Reste, un documentaire bouleversant, digne, qui fait immanquablement écho aux interrogations et aux situations auxquelles chaque existence est confrontée.


    Ce film est sorti en salles mercredi.