dossier

  • Faire rimer société et solidarité : une urgence ; c’est le dossier du magazine Faire Face de février 2012

    794410540.jpgInvestir sur la solidarité : une nécessité pour construire un autre modèle de société. Une société où chacun a sa place, une société qui n’exclut pas les plus fragiles et, parmi eux, les personnes en situation de handicap. C’est à cette question que Faire Face a consacré son dossier de février à travers plusieurs thématiques.

    Celle de l’économie sociale et solidaire qui, face à la crise financière et aux inégalités croissantes, propose de remettre l’humain au cœur de l’économie et s'emploie à attirer les nouvelles générations.

    Celle du logement : il manque aujourd’hui en France 850 000 logements et un million de personnes vivent dans un habitat indigne. Parce que le mal-logement est source de précarité et d’inégalités, l’association Emmaüs a lancé une vaste mobilisation, baptisée "Mobilisons nos voies(x)" pour interpeller les candidats à l’élection présidentielle et aux élections législatives et leur demander de s’engager concrètement en faveur d’une véritable politique de lutte contre les exclusions.

    Cet appel à la mobilisation, c’est aussi celui de 70 associations, issues de tous les secteurs, qui, au travers de leur recueil Investir sur la solidarité, lancé début janvier, soulignent que : « La solidarité est à la fois une nécessité immédiate, économique et humaine et un investissement sur le long terme. » Elles interpellent, elles aussi, les futurs candidats, et demandent à chaque citoyen de signer leur appel.

    Enfin, Faire Face a donné la parole à Martin Hirsch, père du RSA et ancien Haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, qui défend une conception volontariste de la solidarité.

    Le blog du magazine Faire Face vous propose deux de ces articles en libre accès. Vous avez envie de lire les autres ? Alors, n'hésitez pas à vous abonner ou à commander le numéro de janvier en nous contactant sur faire-face@apf.asso.fr (4,80 euros, frais d'envois compris).

    Valérie Di Chiappari - Illustration de couverture : Antoine Chereau - Vu sur le blog de Faire Face.

  • « Liberté, égalité, précarité » Le dossier du mois d’octobre du magazine Faire Face

    1845653076.jpgA une semaine de la Journée mondiale du refus de la misère, le magazine Faire Face, consacre son dossier du mois à la question de la précarité, avec de nombreux témoignages à l'appui.
    La France, 5e nation la plus riche du monde, compte aujourd'hui plus de huit millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, selon les derniers chiffres de l'Insee.
    Une pauvreté qui, en 30 ans, a progressivement changé de visage. Ainsi à côté des sans domicile fixe ou des populations marginalisées, la plupart des pauvres d'aujourd'hui ont un toit et mangent à leur faim, mais survivent en marge de la société de consommation et des loisirs. Sans compter l’augmentation des frais de santé (hausse du forfait hospitalier, franchises médicales, fiscalisation des indemnités du travail, déremboursement de certains médicaments, hausse du coût des mutuelles) qui s’ajoute à l’augmentation du coût de la vie !
    A travers ce dossier de 14 pages, le magazine Faire Face dresse un état des lieux de cette nouvelle pauvreté, s’intéresse au quotidien des personnes en situation de handicap et décrypte les relations compliqués entre les réseaux d’aide de l’urgence sociale et ceux du handicap.


    Combattre la pauvreté qui se développe
    Depuis les années 2000, le nombre de personnes pauvres vivant en France a augmenté, atteignant aujourd’hui plus de 8 millions de personnes. En ligne de mire, les 3,5 millions d’allocataires de minima sociaux (AAH , RSA , etc.) parmi lesquels figurent de nombreuses personnes en situation de handicap. En y incluant les conjoints et enfants, plus de 6 millions de personnes vivent avec ces prestations. Et force est de constater que ces minima sociaux, déjà très faibles, n’ont pas augmenté au fil du temps. En effet, alors que le RMI, lorsqu’il a été mis en place en 1989, représentait 51% du SMIC net de l’époque, le RSA ne représente plus aujourd’hui que 43% du SMIC net.
    Viennent ensuite les travailleurs pauvres qui représentent près de 2 millions de Français. Les emplois à temps partiels et les emplois temporaires sont responsables de cet appauvrissement.

    Personnes en situation de handicap : moins pauvres que les autres mais pauvres quand même
    Même s’il est supérieur au RSA, le montant de l’AAH reste bien en-dessous du seuil de pauvreté, condamnant les bénéficiaires à rester pauvres toute leur vie. Le 27 mars 2008, 35 000 personnes défilaient dans les rues à l’appel du collectif « Ni pauvre, ni soumis » pour demander la création d’un revenu d’existence à hauteur du SMIC. Malgré la promesse de revalorisation de l’AAH de 25% en 5 ans, le montant de cette allocation reste toujours sous le seuil de pauvreté. Sans compter, les bénéficiaires de rentes ou pensions d’invalidité qui n’ont pas vu leurs allocations augmenter depuis 2008.

    Handicap et grande précarité : quand la coordination des réseaux fait défaut
    En France, les personnes en situation de handicap et en grande précarité ne sont pas toujours bien accompagnées. La faute à une méconnaissance de ces domaines et un manque de coordination entre les acteurs de l’urgence sociale et ceux du handicap. En 2008, Handicap international a tenté de pallier ce manque en ouvrant une cellule « Handicap et précarité » sur le territoire du Grand Lyon. Son objectif : rapprocher les acteurs du Samu social, des centres d’hébergement et d’accueils de jour mais aussi des associations de personnes en situation de handicap. En à peine quelques semaines, Handicap international a constaté des résultats très positifs, mais la cellule a du être abandonnée faute de soutien financier.

    Un foyer d’accueil médicalisé pour les abîmés de la rue
    A Nancy, le premier FAM (Foyer d’Accueil Médicalisé) pour personnes souffrant de handicaps moteurs ou psychiques a ouvert ses portes en septembre. Près de 30 personnes, souvent SDF, vieillissantes ou souffrant de tous types de handicap, sont accueillies par des soignants et des travailleurs sociaux qui conjuguent leurs compétences. « En réalité, vous ne pouvez pas opposer le social et le sanitaire, il faut les deux. », explique le directeur du site. Les résidents bénéficient d’une prise en charge à la hauteur de leurs besoins, dans une structure unique en France.

    Tout au long de ce dossier, des personnes atteintes de maladies handicapantes, bénéficiaires de l’AAH qui se privent de se soigner faute de moyens, salariés pauvres installés dans des logements insalubres… témoignent. Un dossier saisissant, sur un phénomène grandissant mais pas inéluctable. Des pistes d’action existent : elles demandent la volonté politique de les mettre en œuvre !


    Le magazine est disponible :
    - Au numéro, au prix de 4,80 € (frais de port compris) à : Faire Face, 17 bd Auguste Blanqui, 75013 Paris
    - Sur abonnement : en cliquant ici.
    Plus d’infos sur Faire Face : www.faire-face.fr

  • Donner leur place aux aînés : le dossier de Faire Face de mars

    313050906.jpgEn 2050, un Français sur six aura plus de 75 ans. Comme l'attestent la réforme des retraites et le chantier en cours de la dépendance, cette longévité accrue constitue un enjeu financier d'envergure qui alimente de nombreux débats et focalise l'attention des pouvoirs publics. Mais l'allongement de la durée de la vie ne peut se réduire à un coût financier pour la société. Il pose également un défi humain : celui de la question du vivre ensemble avec les plus âgés et les plus fragiles d'entre nous.

    C'est pourquoi dans son dossier de mars, Faire Face affirme la nécessité de donner leur place aux aînés car il s'agit, aujourd'hui, de voir le vieillissement autrement et de reconnaître les capacités des personnes qui avancent en âge afin de construire une société pour tous les âges. C'est aussi d'ailleurs la question que pose, dans son édito du lundi 7 mars, Annie de Vivie, la fondatrice d'Agevillage.com, site d'informations, de conseils et de services pour l'entourage des personnes âgées dépendante

    Faire Face a également donné la parole à trois d'entre elles, une femme, deux hommes, en situation de handicap qui portent un regard vif et sans concession sur ce que signifie la vieillesse pour eux, et qui tentent de lutter contre l'oubli qu'elle engendre.

    Pouvoir faire une place aux aînés et aux plus âgés en situation de handicap, c'est aussi changer notre façon d'interagir avec eux : les aider mais en veillant à leur laisser la possibilité de décider ce qui est bon pour eux. Réflexion sur la notion de bientraitance avec l'interview de Jérôme Pellissier, écrivain, formateur et enseignant dans les domaines de la gérontologie et de la socio-gérontologie.

    "Faire Face" est consultable à la délégation ou sur abonnement (contactez-nous au 01.60.78.06.63).

  • Mon suivi de dossier à la MPDH de l'Essonne

    mdphe_08.jpgLa Maison des personnes handicapées de l'Essonne met à votre disposition un accès sur internet vous permettant de connaître l'état d'avancement de votre dossier si vous l'avez déposé après le 1er juillet 2010.

    Vous pourrez, ainsi, suivre la situation de votre demande : réception, traitement, demandes de pièces complémentaires, etc. et ce, à chaque étape, jusqu’au passage à la Commission départementale pour l’autonomie et le handicap (CDAPH ) qui statue.

    Mode d'emploi ?
    Dès réception de votre dossier, la MDPHE vous enverra un courrier accusant réception de votre demande.
    Important ! Ce document comporte votre numéro d’identification ainsi que votre mot de passe qui vous permettra d’accéder à votre dossier internet. Conservez le précieusement. Ce code est définitif.
    En cas de demandes d’informations complémentaires, n’hésitez pas à contacter la MDPH.

    Pour accéder à votre espace personnalisé, cliquez ici

    Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de l'Essonne
    93, rue Henri Rochefort - 91000 Evry -
    Tél. 01 69 91 78 00 - Mail : mdphe@cg91.fr
    Horaires d'ouverture de la MDPH : tous les jours de 10h-16h (sauf samedi et dimanche)