• L'Oronnance accessibilité enfin présentée au Conseil des ministres du 25 septembre

    Retrouvez en vidéo le compte-rendu du Porte-parole du gouvernement en cliquant sur l'image. Le point sur l'Ordonnance débute à la minute 16:16 et se termine à la minute 18:26.

     

  • Inscrivez-vous dès à présent aux Journées Nationales des Parents 2014

    Les inscriptions pour les Journées Nationales des Parents d’enfants en situation de handicap (JNP) sont maintenant ouvertes.

    Ces journées se dérouleront les 28, 29 et 30 novembre 2014 à Lyon - Bron sur le thème
    choisi par les parents lors des dernières JNP :

    « Parents d’enfants en situation de handicap et alors ? »

    Ce thème sera décliné autour de 4 axes :

    1. la vie familiale,
    2. la vie de couple,
    3. la vie sociale,
    4. enfin la vie professionnelle.

    La participation financière pour ces 3 jours est de :

    50€ par personne

    70€ pour un couple (20 € sans hébergement).

    Les inscriptions sont à retourner avant le 27 octobre 2014 à :


    APF DDA-PI
    Christine Plazanet
    17 Boulevard Auguste Blanqui
    75013 Paris

     

    Téléchargez le le programme ICI

    Téléchargez le bulletin d'inscription ICI


    Pour toute question concernant ces journées, n’hésitez pas à joindre Christine Plazanet au
    01.40.78.69.75 ou par mail christine.plazanet@apf.asso.fr ou gn.parents@apf.asso.fr

  • Accessibilité : les besoins des personnes en situation de handicap et des personnes âgées abandonnés !

     

    logos CP interasso access.jpgLes associations représentatives des personnes en situation de handicap et de leur famille, les associations de personnes âgées et les associations des usagers de la voirie et des transports tiennent à exprimer leurs profondes exaspérations et irritations face au grave recul du Gouvernement concernant l’accessibilité. Les associations jugent particulièrement inacceptable l’Ordonnance relative à l’accessibilité des établissements recevant du public et des transports en commun, présentée ce matin en Conseil des ministres, qui est un recul inadmissible sur les acquis en matière d’accessibilité.

    En effet, cette Ordonnance beaucoup trop souple ouvre la voie à de nouvelles dérogations et détricote entièrement la loi accessibilité de 2005, en abaissant drastiquement le niveau d’exigence légale ! L’accessibilité s’avère donc sacrifiée sur l’autel de la rigueur.

    Après 40 ans d’attente et deux lois inappliquées en matière d’accessibilité, c’est un retour en arrière considérable qu’impose le Gouvernement aux millions personnes en situation de handicap, de personnes âgées, de parents avec enfants en bas âge et poussette mais aussi à tous les usagers du cadre de vie qui souhaitent circuler librement.

    De plus, ce dispositif n'est pas conforme à l'esprit de la Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées, car il s'agit de graves reculs par rapport à l'ambition initiale de la loi accessibilité de 2005, et non de promotion des droits tel que le requiert pourtant ladite Convention.

    > Des engagements non respectés

    Alors que le Gouvernement avait promis que ces agendas d’accessibilité programmée (Ad’AP) ne remettraient pas en cause l’échéance de 2015, les exceptions contenues dans ce texte sont si nombreuses qu’elles remettent littéralement en cause les principes initiaux de la loi accessibilité de 2005.

    Ainsi, au lieu d’accompagner les acteurs retardataires vers la mise en accessibilité, cette Ordonnance vient récompenser les mauvais élèves qui ont joué la carte de l’attentisme ! Les possibilités de dérogation, de demandes de reports ou de suspensions pour déposer les agendas d’accessibilité, les arguments mettant en avant « les difficultés financières » des entreprises sans faire aucune référence aux contreparties du Pacte de responsabilité, la faiblesse des amendes encourues sont autant de signaux vers un abandon de la mise en accessibilité rapide de la France.

    Ce sont également des signaux d’indifférence totale aux préoccupations des personnes gênées dans leurs déplacements quotidiens (personnes en situation de handicap, personnes âgées, familles, piétons, blessés temporaires, etc.).

     > Des méthodes de travail contestables

    Les associations contestent par ailleurs les méthodes employées pour construire ce texte. Les associations de personnes en situation de handicap ont, comme d’autres acteurs - élus, promoteurs immobiliers, etc. - participé à des réunions de travail autour de ce texte, réunions dites « de concertation » par le Gouvernement. Durant ces rencontres, les associations ont exprimé à maintes reprises leurs nombreux désaccords, sans que leurs paroles ne soient entendues par le Gouvernement !

    Quant aux associations représentatives des personnes âgées et aux associations familiales, elles n’ont pas été conviées à ces réunions alors que le sujet les concerne pourtant directement.

    Aujourd’hui le Gouvernement se félicite d’un travail en commun avec les associations de personnes en situation de handicap alors que le Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) a donné un avis défavorable à ce projet. Ce dernier a d’ailleurs déploré les conditions d’examen de cette Ordonnance : d’une part avec la réception très tardive des textes, et d’autre part avec la communication officielle d’autres modifications réglementaires sans l’avis légalement requis du CNCPH.

    Alors que l’accessibilité est une obligation nationale depuis 1975, le Gouvernement fait aujourd’hui le choix d’abandonner les besoins des personnes en situation de handicap, des personnes âgées, des familles et des usagers de la voirie.

    Les associations représentatives des personnes en situation de handicap qui se sont largement battues pour que la loi accessibilité de 2005 voie le jour, assistent aujourd’hui à l’effacement de son ambition initiale au profit d’une Ordonnance non consensuelle.

    Ce retour en arrière est inadmissible et les associations demandent que ce texte soit fortement amélioré afin que soit enfin garantie la liberté d’aller et de venir des personnes.

     

     

    Les associations représentatives des personnes en situation de handicap et de leur famille, les associations de personnes âgées et les associations des usagers de la voirie et des transports sont :

    • l’Association des paralysés de France (APF)
    • la FNATH, association des accidentés de la vie
    • la Confédération française pour la promotion sociale des aveugles et amblyopes (CFPSAA)
    • la Fédération nationale des associations d'usagers des transports (FNAUT)
    • l’Unapei
    • le Groupement pour l’Insertion des personnes handicapées physiques (GIHP)
    • l’Union nationale pour l’insertion sociale du déficient auditif (Unisda)
    • l'Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (Uniopss)
    • la Fédération française des associations d’infirmes moteurs cérébraux (FFAIMC)
    • l’Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (UNAFAM)
    • le Groupement français des personnes handicapées (GFPH)
    • la Confédération française des retraités (CFR)
    • l’Association française contre les myopathies (AFM)
    • les Droits du piéton
    • la Fédération nationale des associations de personnes âgées et de leurs familles (FNAPAEF)

     

  • BIP N°3 vient de sortir !

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    Nous avons le plaisir de vous faire part de la sortie du BIP (Bulletin d'informations des parents d'enfants en situation de handicap) n°3.


    Vous retrouverez dans ce numéro des rubriques déclinées cette fois autour des vacances, de la famille, de la solidarité, de la rentrée scolaire..


    Lire ce numéro ou se rendre sur le blog "Interparents" de l'APF

     

    Archives

    Bulletin d'Information des Parents (BIP)

     

     

     

  • Des organisations membres du CA de l’AGEFIPH dénoncent une nouvelle ponction de l’État sur le budget de l’AGEFIPH !

    1188363590.jpgLa CFDT, l’APAJH, l’APF, la CFPSAA et l’UNISDA, membres du conseil d’administration de l’AGEFIPH, dénoncent la nouvelle ponction, de 29 millions d’euros, opérée par l’État sur le budget de l’AGEFIPH dans le cadre de la préparation du projet de loi de finances 2015. L’AGEFIPH, association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées, est une association paritaire élargie. À ce titre, la décision unilatérale prise par l’État, quelle qu’en soit la finalité, s’inscrit en contradiction avec la convention multipartite triennale conclue en novembre 2013 et avec la méthode prônée par le gouvernement qui dit viser à privilégier le dialogue social mais qui, apparemment, quand cela l’arrange, n’hésite pas à passer outre !

    Les organisations regrettent la méthode utilisée par le gouvernement. Confrontées à la décision de l’État, rejetée très majoritairement par le conseil d’administration de l’AGEFIPH, les organisations souhaitent que le gouvernement révise sa position. A défaut, elles demandent que la ponction opérée sur le budget de l’AGEFIPH, si elle s’avère inéluctable, constitue une mesure nouvelle visant à accroitre l’effort porté en faveur de l’emploi des personnes en situation de handicap et non un transfert indirect de charges constitutif d’un désengagement de l’État.

     

    A cet effet, elles demandent que les crédits qui seraient ponctionnés par l’État soient fléchés vers la création de contrats aidés supplémentaires à ceux actuellement portés au budget de l’État. Car compte tenu des mesures d’économie demandées dans le cadre de la lettre plafond adressée en juillet dernier par le Ministère des finances et des comptes publics au Ministre du travail, de l’emploi et du dialogue social, elles craignent que cette ponction sur l’AGEFIPH ne vienne en déduction de l’action de l’État au bénéfice des personnes en situation de handicap, et ce au moment même où celles-ci en ont le plus besoin.

     

    En effet, le taux de chômage des personnes en situation de handicap est deux fois plus élevé que pour le reste de la population (24%). Il accuse une aggravation dramatique : ce sont aujourd’hui plus de 420 000 personnes en situation de handicap qui sont concernées (chiffre en hausse de + 80% entre décembre 2008 et décembre 2013).

     

     Les organisations demandent fermement que cette mesure annoncée soit reconsidérée et fasse l’objet de concertation.

     

    Source APF