caravane des enfants 2021
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Lancement du collectif national pour une France accessible pour tous
Alors que l’accessibilité est une obligation nationale depuis 1975 et répond à une forte demande des citoyens français, la loi de 2005 qui prévoyait l’accessibilité au 1er janvier 2015 n’a pas été respectée et des délais supplémentaires sont aujourd’hui proposés pour rendre la France accessible.
Face à ce constat qui prive des millions de citoyens d’une réelle liberté d’aller et venir, plusieurs organisations représentatives de personnes en situation de handicap, des personnes âgées, des familles, d’usagers des transports en communs et de la voie publique (cyclistes et piétons) décident de s’unir pour créer un collectif national pour une France accessible pour tous. La création de ce collectif fait suite à la publication de l’Ordonnance relative à l’accessibilité qui crée les Agendas d’accessibilité programmés (Ad’AP).
L’ambition de ce collectif est de rassembler tous ceux dont le quotidien dépend de l'accessibilité et de la conception universelle pour tous ou qui en sont promoteurs. Son ambition est aussi de promouvoir l’accessibilité auprès de l'opinion publique et des décideurs politiques. Car l’accessibilité universelle n’est pas une demande catégorielle mais concerne l’ensemble de la population et notamment : les personnes en situation de handicap, les personnes âgées, les parents avec poussettes, les femmes enceintes, les blessés temporaires, les enfants en bas âge, les cyclistes, les voyageurs avec bagages, les livreurs et toutes les personnes valides pour le confort procuré.
Ce collectif pour une France accessible pour tous rappelle son opposition au texte actuel de l’Ordonnance relative à l’accessibilité des établissements recevant du public et des transports en commun, contre lequel il entend dès maintenant se mobiliser tant au plan national que local. En effet, cette Ordonnance constitue un recul des ambitions de la loi de 2005 mais aussi un coup porté à la nécessaire adaptation de la société au vieillissement.
Le collectif rejoint les recommandations faîtes par le Défenseur des Droits au Gouvernement, et partage l’avis défavorable que le CNCPH (Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées) a émis par rapport à l’Ordonnance.
Aussi, le Collectif pour une France accessible appelle les Parlementaires à refuser de ratifier en l’état l’Ordonnance qui leur sera présentée prochainement par le Gouvernement.
Plus les mesures pour achever les transformations nécessaires tarderont à être prises aujourd'hui, plus lourdes seront les dépenses pour répondre aux citoyens de demain.
Ce collectif appelle toutes les organisations engagées pour l’accessibilité universelle à le rejoindre.
Premières organisations participantes au collectif :
- l’Association française contre les myopathies (AFM-Téléthon)
- l’Association Nationale Pour l'Intégration des personnes Handicapées Moteurs (ANPIHM)
- l’Association des paralysés de France (APF)
- la Confédération française pour la promotion sociale des aveugles et amblyopes (CFPSAA)
- la Confédération française des Retraités (CFR)
- le Conseil National des Associations Familiales Laïques (CNAFAL)
- les Droits du piéton
- la Fédération française des associations d’infirmes moteurs cérébraux (FFAIMC)
- la Fédération Nationale des Associations de Retraités (FNAR)
- la FNATH, association des accidentés de la vie
- la Fédération nationale des associations d'usagers des transports (FNAUT)
- le Groupement français des personnes handicapées (GFPH)
- le Groupement pour l’Insertion des personnes handicapées physiques (GIHP)
- la Fédération Jumeaux et plus
- l’Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (UNAFAM)
- l’Union nationale des associations de parents d’enfants inadaptés (UNAPEI)
- l'Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (Uniopss)
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Inscrivez-vous dès à présent aux Journées Nationales des Parents 2014
Les inscriptions pour les Journées Nationales des Parents d’enfants en situation de handicap (JNP) sont maintenant ouvertes.
Ces journées se dérouleront les 28, 29 et 30 novembre 2014 à Lyon - Bron sur le thème
choisi par les parents lors des dernières JNP :« Parents d’enfants en situation de handicap et alors ? »
Ce thème sera décliné autour de 4 axes :
- la vie familiale,
- la vie de couple,
- la vie sociale,
- enfin la vie professionnelle.
La participation financière pour ces 3 jours est de :
50€ par personne
70€ pour un couple (20 € sans hébergement).
Les inscriptions sont à retourner avant le 27 octobre 2014 à :
APF DDA-PI
Christine Plazanet
17 Boulevard Auguste Blanqui
75013 ParisTéléchargez le le programme ICI
Téléchargez le bulletin d'inscription ICI
Pour toute question concernant ces journées, n’hésitez pas à joindre Christine Plazanet au
01.40.78.69.75 ou par mail christine.plazanet@apf.asso.fr ou gn.parents@apf.asso.fr -
Ad’ap : le combat n’est pas fini
L’APF ne lâche rien dans le dossier accessibilité. Elle va engager un recours contre l’ordonnance Ad’ap et des poursuites judiciaires sur des cas emblématiques d’établissements non accessibles.
« On a perdu des batailles, mais on va continuer à se battre. » Patrice Tripoteau, le directeur général adjoint de l’APF, ne s’avoue pas encore vaincu sur l’accessibilité.
Le gouvernement devrait prendre, d’ici fin septembre, son ordonnance précisant les modalités
des agendas d’accessibilité programmée (Ad’ap). « Nous allons étudier les possibilités de déposer un recours devant le Conseil d’État, qui statuera sur la légalité de ces Ad’ap, dans la configuration envisagée par le gouvernement », explique-t-il.L’APF va également alerter les Parlementaires : ils devront en effet voter la loi de ratification de l’ordonnance.
Marquer les esprits
Patrice Tripoteau appelle aussi à continuer de se mobiliser :
« Nous attendons notamment des remontées de cas pouvant faire l’objet de poursuites judiciaires. »L’éventail des possibilités est large : bâtiment neuf ou rénové ne respectant pas les normes d’accessibilité ; ERP non-accessible à l’échéance légale du 1er janvier 2015, mais n’étant pas couvert par un Ad’ap, alors que le gestionnaire a obligation de déposer un agenda si son établissement ne respecte pas les normes ; Ad’ap non-conforme, etc. « Nous viserons quelques cas symboliques
qui marqueront les esprits », précise Patrice Tripoteau.
L’APF « instrumentalisée »
« Nous sommes en colère car le gouvernement a instrumentalisé l’APF »,poursuit-il. Instrumentalisé en la faisant participer à la concertation, derrière laquelle il se retranche désormais : les Ad’ap seraient le fruit de ce travail en commun. « Mais il ne précise jamais que notre association s’était opposée à plusieurs points, qui ont pourtant été retenus dans la version finale des Ad’ap. » Déçu en adoptant une position totalement inacceptable pour l’APF, et en allant toujours plus loin.La plus emblématique de ces outrances est la possibilité accordée aux exploitants d’ERP d’obtenir un report de trois années de la date de dépôt de leur Ad’ap, normalement fixée en 1er janvier 2015, en arguant de « difficultés financières ».
Un report renouvelable, sans limites dans le temps… Difficile d’être plus laxiste.
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À vos courts métrages !
La 6e édition du festival international de court métrage Entr’2 Marches se déroulera à Cannes du 18 au 22 mai 2015, en parallèle du Festival de Cannes.
Organisé par la délégation des Alpes-Maritimes (06), il porte sur le thème du handicap et connaît un succès croissant. Qualité des films, quantité, diversité, fréquentation du public, etc.
Chaque année, le niveau augmente. La délégation 06 lance un appel à la créativité : « Vous êtes amateur, professionnel, ou passionné par le monde du cinéma, valide ou en situation de handicap, acteur ou réalisateur, personne physique ou association, festival ! ».
Pour cela, il suffit de faire parvenir avant le 30 novembre un court-métrage autour du handicap (fiction ou documentaire, maximum 26 minutes, sous-titrage en français obligatoire).
Plus d’informations sur : http://entr2marches.blogs.apf.asso.fr/.