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  • Réseau Nouvelles Technologies de l'APF

    80981710.jpgCréé en 1996, le RNT, Reseau Nouvelles Technologies, est un service de l'Association des Paralysés de France, dont la vocation est de faire connaitre les aides techniques faisant appel aux nouvelles technologies succeptibles d'aider les personnes en situation de handicap dans leur vie quotidienne.

    RNT, publie bi-mestriellement et par abonnement des fiches techniques indexables dans des classeurs ( ontacteurs, accès à l' ordinateur, logiciels adaptés, contrôle de l' environnement, aides à la communication, fauteuils roulants electriques, etc...), met à la disposition de ses adhérents un important parc de matériel (prêt gratuit 30 jours), organise des formations avec le partenariat d'APF Formation, anime une permanence conseils téléphoniques, etc...

    RNT dispose également d'un blog ou vous pouvez trouver pleins d'informations utiles que nous reprenons d'ailleurs de temps en temps dans nos pages.

    A noter également l'édition de RNT Infos dont vous pouvez télécharger le sommaire ici : info60.pdf

    Coordonnées : APF - RNT, 57 rue du Moulin Delmar - 59 650 Villeneuve d'Ascq - Tél : O3 20 20 97 70 (permanence ergo conseil le lundi) - Fax : 03 20 20 97 73

  • Activités du mois de janvier

    Envie de bouger, de sortir malgré les températures hivernales ? Envie de s'impliquer dans la vie de la délégation ?

    772533361.2.jpgAlors plus aucune hésitation, consultez notre guide des activités pour le mois de janvier, il y en a pour tous les goûts : théâtre, ateliers, groupes de travail, etc ...

    Pour toutes ces activités, n'hésitez pas à nous contacter en délégation, toute l'équipe est à votre service : Sandra pour tout ce qui touche à l'organisation générale, Audrey pour les ateliers, sorties, groupes de travail, Lydie pour ce qui concerne l'accessibilité et le Conseil Départemental.

    On vous attend !!

    Le planning des activités de janvier à télécharger : Planning janvier.pdf

    Contact : 01.60.78.06.63 ou dd.91@apf.asso.fr

  • Recommandations sanitaires en période de grand froid

    Vous l'avez certainement constaté il fait très froid. Ci-dessous vous trouverez les recommandations du ministère de la santé en cas de grand froid dans une note du 31 décembre dernier.520695160.jpg

    En cas de grand froid :

    - Limitez au maximum les activités extérieures si vous faites partie des personnes à risque. Sauf nécessité impérative, évitez de sortir votre nourrisson en période de grand froid.

    - Si vous devez tout de même sortir à l'extérieur :
    o Adaptez votre habillement : couvrez-vous la tête car c'est une partie du corps où il peut y avoir jusqu'à 30% de déperdition de chaleur. Pensez à vous munir d'un cache-nez pour recouvrir le bas du visage et particulièrement la bouche. Habillez-vous très chaudement et n'hésitez pas à porter plusieurs vêtements superposés.
    o Soyez particulièrement vigilants pour les nourrissons et les enfants. Evitez de placer votre nourrisson dans un porte-bébé, susceptible de comprimer ses membres inférieurs et d'entraîner des gelures. Il est préférable que votre enfant soit transporté dans les bras, un landau ou une poussette afin qu'il puisse bouger régulièrement pour se réchauffer,

    - À la maison :
    o Assurez-vous du bon fonctionnement des ventilations et des appareils de chauffage qui doivent avoir été entretenus avant utilisation. Ne faites pas surchauffer les poêles à bois ni les chauffages d'appoint à cause des risques d'incendie et d'intoxication au monoxyde de carbone. Les chauffages d'appoint fonctionnant avec des combustibles (ex : kérosène) ou de camping sont à proscrire pour les mêmes raisons.
    o Installez impérativement les groupes électrogènes à l’extérieur des bâtiments, ils ne doivent jamais être placés à l’intérieur.
    o N'obstruez pas les bouches d'aération et aérez quotidiennement votre habitation.
    o Maintenez la température ambiante à un niveau convenable, y compris dans la chambre à coucher (19 °C).

    - Remettez tout voyage prolongé en automobile s'il n'est pas indispensable.
    o Si vous devez absolument vous déplacer en voiture, munissez-vous de nourriture et d'eau en quantité suffisante, prenez des couvertures (dont au moins une couverture de survie et des vêtements de rechange chauds). Si vous avez un traitement médicamenteux en cours, pensez à le prendre avec vous.
    o Si vous êtes bloqués dans votre voiture, faites tourner le moteur 10 minutes toutes les heures, entrebâillez la fenêtre pour éviter l'intoxication au monoxyde de carbone. Faites de temps en temps des exercices en bougeant vigoureusement les bras, les jambes, les doigts afin de maintenir une bonne circulation.

    - Faites attention à la consommation de boissons alcoolisées : contrairement à une idée reçue, l’alcool ne réchauffe pas et il diminue votre perception des conséquences du froid.

    - Enfin, pensez à donner régulièrement de vos nouvelles à votre famille ou à votre voisinage, si vous êtes âgé ou handicapé et si vous vivez seul(e).

    Pour en savoir plus :

    Ministère de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative
    www.sante.gouv.fr : dossier « froid »
    Plateforme téléphonique « infoministère », 0 820 03 33 33 - 0,12 euros la minute, du lundi au samedi, de 9h à 19h

    Campagnes de prévention INPES :
    Vagues de grand froid et de très grand froid :
    http://www.inpes.sante.fr/index.asp?page=10000/themes/froid/index.htm
    Virus respiratoires, grippe, bronchite, rhume :
    http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/613.pdf
    Intoxications au monoxyde de carbone :
    http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/970.pdf

  • Elections au Conseil Départemental : deuxième phase

    La première phase des élections au Conseil Départemental est close. Depuis le 31 décembre, vous ne pouvez plus déposer votre candidature. Nous avons reçu 10 candidatures pour les 9 postes à pourvoir.

    La comité de pilotage va valider ces candidatures et vous allez maintenant procéder au vote.688302981.jpg

    Petit rappel sur le calendrier :
    - 15 janvier 2009 : début du vote des adhérents
    - 2 février 2009 : fin du vote des adhérents
    - 17 février 2009 : dépouillement / affichage des résultats. En cas d'égalité, sera proclamé élu le candidat dont la durée d’adhésion est la plus
    importante. Transmission des résultats à la Présidence du Conseil d'administration et à la direction générale de l'APF
    - 24 février 2009 : lettre aux adhérents donnant les résultats
    - 19 mars 2009 : fin du délai de contestation des résultats
    - 21 mai 2009 : fin du délai pour l’élection du représentant et du suppléant.

    Vous allez donc bientôt recevoir les bulletins de vote et les professions de foi pour que vous puissiez faire votre choix. Nous vous tiendrons bien évidemment informé des prochaines phases.

  • Handicap, des familles en appellent au gouvernement

    La prestation de compensation du handicap (PCH) ne suffit pas toujours à combler les frais de transport, parfois très élevés, ce qui plonge certaines familles dans la détresse

    Article paru dans La Croix du 4 janvier 2009.

    Florian fête aujourd’hui ses 24 ans. Mais l’ambiance à la maison risque d’être un peu morose. Depuis le 1er janvier en effet, la mère de ce jeune homme polyhandicapé ne peut plus assumer financièrement les trajets en ambulance de son fils qui se rend tous les jours dans une maison d’accueil spécialisée (MAS).

    Ce lieu est pourtant essentiel à son bien-être : activités d’éveil, soins de kiné, temps passé au milieu d’autres jeunes… « Il a une vie sociale en dehors de moi, c’est très important, explique sa mère, Sabine, qui l’élève seule. De mon côté, je peux travailler à mi-temps, donc sortir un peu. »

    Or l’assurance-maladie ne rembourse plus les frais de transports quotidiens, soit 2 300 € par mois. La prestation de compensation du handicap (PCH) est censée avoir pris le relais, mais son montant est loin de couvrir une telle dépense.

    Des retards dans l'application de la loi handicap380568800.jpg

    Innovation de la loi de 2005, la part « transport » de la prestation est plafonnée à 12 000 € sur cinq ans, soit une moyenne de 200 € par mois. Jusqu’au 31 décembre, Sabine a pu bénéficier d’un système transitoire, notamment grâce à l’engagement du conseil général des Alpes-Maritimes. Mais il vient de prendre fin.

    « Si l’État ne prend pas ses responsabilités, je vais devoir arrêter de travailler. J’ai d’ailleurs appelé mon patron pour lui dire que je ne viendrai pas aujourd’hui car je dois m’occuper de mon fils. Ces deux dernières années, témoigne encore cette comptable de 56 ans, plusieurs familles que je connais ont dû renoncer à l’accueil de jour pour leurs enfants lourdement handicapés, faute de remboursement du transport. »

    De fait, le problème n’est pas nouveau. Il s’explique par certains retards et blocages dans l’application de la loi handicap de 2005 qui, à l’époque, avait nourri de grands espoirs. Ainsi, pour le président du Comité national consultatif des personnes handicapées (CNCPH), le fait d’avoir plafonné la « PCH transport » n’est pas conforme à l’esprit de la loi.

    « Ce n’est pas acceptable. L’esprit du texte, c’est de partir d’un projet personnalisé pour la personne handicapée, d’évaluer ses besoins réels de façon indépendante et de les combler intégralement », souligne Jean-Marie Schléret. Autrement dit, s’assurer qu’aucune famille ne se retrouve, comme celle de Florian et d’autres dans toute la France, avec un « reste à charge » beaucoup trop lourd à porter. Un décret précisant la part complémentaire apportée par les départements se fait toujours attendre.

    Inquiétudes face au contexte budgétaire

    Toutefois, Jean-Marie Schléret se veut optimiste. « Dans l’ensemble, on n’est pas sur une mauvaise pente. L’exaspération des familles est à la hauteur des attentes suscitées, mais si les choses suivent leur cours, on devrait aboutir à terme à une application satisfaisante. Beaucoup de choses vont se jouer ces prochaines semaines », indique le président du CNCPH, qui rappelle qu’en quatre ans, la plupart des décrets ont été publiés, « ce qui n’avait pas été le cas pour la loi de 1975 ».

    Du côté du ministère, on ne nie pas le problème posé par le remboursement des frais de transport. « C’est vrai que le montant de la PCH n’est pas forcément adapté à toutes les situations individuelles, qu’il faudra ajuster la prestation dans certains cas », admet-on au cabinet de Valérie Létard, secrétaire d’État à la solidarité.

    Reste que certaines associations s’inquiètent d’un contexte budgétaire défavorable. « Ces dernières années, la maîtrise des dépenses de santé est devenue une priorité et cela se ressent », note Me Philippe Félissi, l’avocat de la Fédération nationale des accidentés du travail et handicapés (Fnath). Selon lui, « l’assurance-maladie resserre les boulons, et il vaut mieux entrer dans les cases ».

    La justice tranche en faveur des familles

    Des refus de remboursement de frais de transport lui ont ainsi été soumis et portés en justice, au bénéfice des familles. « Quand il s’agit de se rendre à un soin classique, pas de problème. Les choses se corsent pour certaines techniques particulières dont ont pourtant besoin certaines personnes handicapées », explique l’avocat.

    En juillet dernier, le tribunal des affaires sociales de Sécurité sociale de Savoie a ainsi donné raison à des parents dont l’enfant autiste bénéficiait de soins d’un neuro psychologue situé à cent kilomètres du domicile familial.

    Jusque-là, l’assurance-maladie avait refusé de prendre en charge le coût du taxi. « Je l’emmenais avec beaucoup d’angoisse, car il fallait que je le surveille tout en faisant attention à la route », confie sa mère qui devait en outre assumer les frais d’essence. Le tribunal a fait valoir l’inégalité de traitement entre les différentes caisses (certaines remboursant ce type de frais) et souligné que le recours à la neuropsychologie entrait dans « la prise en charge de la maladie de l’enfant ».

    Marine LAMOUREUX