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  • Soirée Wii pour le groupe relais Val d'Orge

    106428095.JPGLes groupes relais, ce sont aussi des moments des convivialité partagés ... Le groupe relais du Val d'Orge l'a bien compris, et le 16 janvier dernier ils avaient organisé en délégation un après-midi de jeux autour de la fameuse console Wii.

    Les petits et les grands s'en sont donné à coeur joie ! La soirée s'est terminée autour d'un repas en commun.

    Une belle journée ... Ils ont promis de se retrouver à nouveau pour d'autres moments à partager !

    Pour voir les photos de cette journée, cliquez ici.

  • Comité interministériel du handicap : le nouveau souffle annoncé retombe déjà !

    _Users_photographe_Desktop_envoi__CBD_0064.jpgVendredi 5 février, François Fillon annonçait l'année 2010 comme une année de nouveau souffle pour la politique du handicap (vraisemblablement en réponse directe à la déclaration de l'APF de 2009, année noire du handicap !) avec notamment la 1ère réunion du Comité interministériel du handicap. Et l'APF interpellait le gouvernement à la veille de cette réunion pour rappeler ses attentes (voir article précédent sur ce blog).

    Mardi 9 février, on aurait donc pu s'attendre à une forte mobilisation gouvernementale pour cette 1ère réunion. Résultat : étaient présents Xavier Darcos et Nadine Morano (les ministres dont l'attribution est déjà le handicap !) et le Premier ministre ! Le nouveau souffle annoncé retombe déjà donc avec un discours « réchauffé », le même depuis 2 ans !

    Pour connaître les principales mesures annoncées par le Premier ministre, cliquez ici

    Vu sur Reflexe-handicap.org

  • Baromètre APF-l'Express : le palmarès des villes les plus accessibles

    accessiblite.jpgLe 11 février 2005, la loi assignait aux cités et à leurs élus un objectif à l'horizon 2015: offrir un cadre de vie adapté aux habitants handicapés. Cinq ans avant l'échéance, le compte est loin d'être bon.

    Vous pouvez retrouver le classement des 96 préfectures de France métropolitaine en cliquant ici. A signaler qu'Evry arrive en 2ème position dans ce classement.

    "Savez-vous quels sont les seuls lieux, en France, systématiquement accessibles aux fauteuils roulants ?" Lorsqu'il pose cette question en forme de devinette, Jean-Marie Barbier, président de l'Association des paralysés de France (APF), n'a pas le coeur à sourire.

    Encore moins quand il livre la bonne réponse: ce sont les centres commerciaux, taillés sur mesure pour les... chariots de supermarché. Pourtant, le 1er janvier 2015, tous les établissements recevant du public, des mairies aux postes, des boulangeries aux cabinets médicaux, des piscines aux cinémas, devront se montrer aussi accueillants que les hypermarchés et leurs galeries marchandes à l'égard des handicapés.

    Les pouvoirs publics prennent du retard

    De tous les handicapés: ceux qui se déplacent en fauteuil comme les non-voyants, les malentendants, les handicapés mentaux et psychiques -au total, quelque 5 millions de personnes en France.
    L'accessibilité totale des bâtiments, des équipements et des transports collectifs: c'est l'objectif fixé par la loi Handicap du 11 février 2005, dont Jacques Chirac s'était fait l'ardent promoteur.

    handicapes-accessibilite_495.jpgOù en sont les villes françaises, cinq ans tout juste après l'entrée en vigueur de ce texte et cinq ans tout rond avant l'échéance ? Pour le savoir, L'Express et l'APF ont mené l'enquête dans les chefs-lieux des 96 départements métropolitains. Adaptation du cadre de vie au handicap moteur, accessibilité des équipements municipaux et volontarisme de la mairie ont été passés au crible. Finalement, les résultats sont fortement contrastés d'une municipalité à l'autre, du bon élève nantais au cancre bastiais. "On a progressé, mais énormément de chemin reste à faire", reconnaît Patrick Gohet, ancien délégué interministériel aux personnes handicapées.
    Le palmarès des villes les plus accessibles

    Si, avant 2005, une poignée de villes pionnières se souciait déjà de leurs citoyens handicapés, d'autres ont pris beaucoup de retard: 1 préfecture sur 5 n'a pas établi son schéma directeur d'accessibilité; 1 sur 2 n'a pas recensé les logements adaptés; 15% n'ont pas encore engagé un plan d'aménagement de leur voirie et de leurs espaces publics. Quant aux commissions communales d'accessibilité, dans 3 villes sur 4, elles ne se sont pas réunies depuis un an...

    Des tribunaux pas plus accessibles

    Regina Ubanatu balaie les statistiques d'un revers de main. "La situation est tout simplement pitoyable, lâche la jeune femme, qui vit et travaille à Courbevoie (Hauts-de-Seine). Essayez donc de prendre le métro en fauteuil roulant ! C'est quasiment impossible. Le RER, c'est mieux, sauf que les ascenseurs sont souvent en panne. Quant aux lieux de convivialité, cafés, restaurants ou théâtres, impossible de rentrer dans 75 % d'entre eux.

    Comment exister quand on ne peut pas se déplacer, sortir ? Comment ne pas se sentir humilié ?" Le 18 janvier 2010, l'auteure de La petite fille qui dansait dans sa tête (l'Archipel) a adressé une lettre ouverte à Nicolas Sarkozy pour lui dire sa déception: "A la veille du 5e anniversaire de la loi [...], la réalité n'est pas à la hauteur de ce que l'on était en droit d'espérer."

    L'Etat ne donne pas l'exemple. L'avocate lensoise Marianne Bleitrach ne décolère pas contre les tribunaux de sa région, le Nord - Pas-de-Calais. "Hazebrouck, Boulogne-sur-Mer, Calais, Saint-Omer: aucun n'est aménagé, dénonce-t-elle. Les policiers doivent me hisser avec mon fauteuil, puis me redescendre. Seule exception, la cour d'appel de Douai, désormais équipée d'un ascenseur."

    Il y a cinq ans, écoeurée, elle a porté plainte contre le ministère de la Justice au nom de la "rupture d'égalité devant le service public". Son affaire est entre les mains du Conseil d'Etat depuis trois ans.
    Les associations de handicapés en ont, elles aussi, gros sur le coeur. Voilà trente-cinq ans que les gouvernements successifs, au fil de généreux textes de lois (1975, 1991, puis 2005), leur promettent un cadre de vie et des moyens de transport sur mesure.

    Le musée des Arts premiers n'est pas adapté aux handicapés

    Or, aux yeux des militants, le compte n'y est pas, loin de là. "Adapter un bâtiment à la déficience visuelle, moyennant des bandes rugueuses au sol et des rampes d'escalier allongées, ne coûte pas grand-chose, souligne Thierry Jammes, chargé du dossier à la Fédération des aveugles et handicapés visuels de France. Eh bien, même cela, ce n'est pas fait! On n'y pense pas, donc on ne s'en préoccupe pas. C'est un problème de conscience collective."

    accessibilite-handicapes_503.jpgPreuve de ce manque d'intérêt pour la question, selon lui: nombre d'architectes piétinent encore allègrement les exigences légales d'accessibilité. Ce Montpelliérain en veut pour preuve la future mairie de sa ville, signée Jean Nouvel et François Fontès: "Lorsque nous avons contrôlé le permis de construire, nous avons constaté que la moitié du bâtiment ne convenait pas aux personnes à mobilité réduite. Quant aux autres handicaps, ils n'avaient pas du tout été pris en compte..."

    Quai Branly, à Paris, le musée des Arts premiers, dessiné, lui aussi, par Nouvel, a ouvert ses portes, en juin 2006, malgré l'avis négatif de la commission de sécurité et d'accessibilité de la préfecture de police. Motif : pas adapté aux handicapés. "Aujourd'hui, le nouveau directeur du musée essaie d'améliorer ce qui peut l'être, précise Nicolas Mérille, le "M. Accessibilité" de l'APF. Mais tout n'est pas rattrapable..."

    L'APF a décrété 2010 "année de la colère noire". "Contrairement au développement durable, le handicap n'est pas une priorité du gouvernementactuel, estime son président, Jean-Marie Barbier, qui déplore le traitement cavalier réservé par l'Elysée aux associations depuis 2007. Et nous constatons actuellement une montée des résistances." L'APF est partie en guerre contre toute entorse au principe de l'accessibilité pour les bâtiments neufs. Une position maximaliste qui ne fait pas l'unanimité parmi les spécialistes.

    "Je veux juste qu'on respecte mes droits"

    "La configuration du terrain peut, dans certains cas exceptionnels, justifier des dérogations cadrées et motivées", juge l'architecte et urbaniste Soraya Kompany, qui a travaillé pendant six ans à la délégation interministérielle aux personnes handicapées.

    Désormais, c'est au tout nouveau comité interministériel du handicap, placé sous l'autorité du Premier ministre, qu'incombe la mise en oeuvre de la loi de 2005. Une satisfaction pour les associations, qui demandaient depuis belle lurette une prise en main politique du dossier.

    Pour Thierry Dieuleveux, secrétaire général de ce comité, le combat n'est pas gagné: "On mettra cinquante ans à atteindre l'objectif d'accessibilité si les opérateurs ne comprennent pas que les équipements nécessaires sont utiles non seulement aux handicapés, mais aussi aux parents avec poussettes et aux personnes âgées. N'oublions pas que nos sociétés vieillissantes vont être des sociétés de la mobilité réduite."

    Cet argumentaire laisse sceptique Frédéric Zeitoun, parolier et chroniqueur musical sur France 2. "On n'avancera pas si on continue à prendre le problème sous l'angle de la morale et de la solidarité, explique-t-il. Moi, je ne veux pas être aimé ni aidé. Je veux juste qu'on respecte mes droits: me déplacer, aller au restaurant, aux toilettes ou à la poste." Il rêve que la France ressemble au Canada: "Là-bas, tout est accessible. Parce que c'est la loi. Point."

    Par Pierre Falga, Anne Vidalie, Annabel Benhaiem, Baptiste Charbonnel, Michel Feltin, publié le 10/02/2010 sur le site de l'Express

  • Ecoutez Jean-Marie Barbier sur France inter à l'occasion de la sortie du Baromètre sur l'accessibilité de l'Express

    logo_franceinter.gifA l'occasion de la sortie du baromètre de l'accessibilité par le journal l'Express, France Inter consacrait son émission "Service Public" aux résultats de cette enquête et au bilan de la mise en accessibilité des lieux publics dans les villes.

    Jean-Marie Barbier, président de l'APF, était l'invité de cette émission.

    Vous pouvez réécoutez l'émission de ce jour sur le site de France Inter, en cliquant ici.

  • Elections régionales : Les questions de l’APF aux candidats !

    753249580.jpgPour que les conseils régionaux appliquent le « réflexe handicap » !

    Parce que le handicap ne peut plus être traité dans des politiques « à part » et qu’il est nécessaire d’avoir le « réflexe handicap » dans toutes les politiques publiques -qu’elles soient territoriales, nationales, ou internationales-, et parce que le conseil régional a des compétences dans de nombreux champs concernant directement la vie quotidienne des personnes en situation de handicap et de leur famille (développement économique et social, emploi/formation, aménagement du territoire, transports, tourisme, éducation, culture, santé…), l’APP pose aujourd’hui une série de questions aux candidats aux élections régionales.
    L’objectif : mettre en lumière les enjeux de ces élections pour la politique du handicap !


    Politique générale

    Les personnes en situation de handicap défendent leur pleine participation sociale et demandent à être considérées comme des citoyens à part entière. Pour cela, l’APF revendique une politique transversale et intégrée du handicap : toutes les politiques publiques du conseil régional, quelles qu’elles soient, doivent prendre en compte la spécificité du handicap (aménagement du territoire, développement économique et social, éducation, formation et emploi, transports, culture, santé…).
    - Élu au conseil régional, comment envisagez-vous d’avoir le « réflexe handicap » dans les politiques publiques régionales ?
    - Comment pensez-vous que le conseil régional doit travailler pour garantir ce « réflexe handicap » dans ses politiques publiques régionales ?

    Le contrat de projet État-région définit les engagements de programmation et de financement sur sept ans sur des axes de développement prioritaires pour la région.
    - Élu au conseil régional, comment envisagez-vous d’intervenir pour que le contrat de projet État-région prenne en compte les situations de handicap ?
    - Comment pensez-vous que le conseil régional doit prendre en compte les situations de handicap dans ses engagements par rapport à l’État ?


    Aménagement du territoire - Transports

    L’accès aux transports, aux lieux publics (administrations régionales, lycées…) est essentiel pour permettre la participation sociale des personnes en situation de handicap. Tous les élus doivent aujourd’hui impulser une politique s’inscrivant dans un principe de non-discrimination et de développement durable. La loi « handicap » du 11 février 2005 a renforcé les obligations législatives en fixant un délai maximum -2015- pour la mise en accessibilité des lieux publics et des réseaux de transports existants pour « l’accès à tout pour tous ! ».
    - Élu au conseil régional, comment envisagez-vous de défendre le principe « d’accès à tout pour tous » dans toutes les politiques régionales d’aménagement du territoire et de transports ?
    - Comment pensez-vous que le conseil régional impulsera et programmera une mise en accessibilité des lieux publics et des transports dans la région pour répondre à ce délai de 2015 ?
    - Comment pensez-vous que le conseil régional prendra en compte ce délai et les situations de handicap dans le schéma régional d’aménagement et de développement du territoire (schéma régional de transport, accessibilité des TER et bus interrégionaux, accessibilité des établissements scolaires...) ?


    Éducation - Formation

    L’accès à l’éducation et à la formation professionnelle sont la garantie pour les jeunes et les adultes en situation de handicap d’un présent dans lequel ils se sentent acteurs de la société et d’un futur professionnel. Les régions sont en première ligne pour les lycées en matière d’équipements, de moyens humains et financiers… Elles ont en outre la responsabilité du développement de la formation professionnelle, prenant en compte la diversité des parcours de chacun : apprentissage, formation continue, validation des acquis d’expériences…
    - Élu au conseil régional, comment envisagez-vous de garantir l’égalité des chances pour l’éducation et l’épanouissement de tous les jeunes, en prenant en compte la spécificité des jeunes en situation de handicap ?
    - Comment pensez-vous que le conseil régional peut mobiliser toutes ses compétences (investissements dans les lycées, apprentissages, soutien aux dispositifs de formation…) pour offrir une offre de formation de proximité et la plus adaptée - articulée avec les dispositifs spécialisés - aux jeunes et aux adultes en situation de handicap ?


    Développement économique et social – Emploi

    L’amélioration du pouvoir d’achat est la préoccupation majeure des français et par conséquent des personnes en situation de handicap. Pour celles qui le peuvent, elles privilégient l’accès à une activité salariée plutôt que l’assistance. La politique de développement économique et social de la région doit permettre à tous l’accès à un emploi, sans discrimination.
    - Élu au conseil régional, comment envisagez-vous de porter une réflexion spécifique du développement économique et social de votre région au regard de difficultés de plus en plus importantes d’accès à l’emploi des personnes les plus éloignées de l’emploi et de leur population, en prenant en compte les personnes en situation de handicap ?
    - Comment pensez-vous que le conseil régional doit garantir le maintien dans l’emploi ou l’embauche des personnes en situation de handicap dans ses propres services afin de respecter ses obligations d’emploi de personnes en situation de handicap ?
    - Comment pensez-vous que le conseil régional impulsera une politique de recrutement de personnes en situation de handicap dans les services de la région et développera l’appel à la sous-traitance à des entreprises adaptées ou à des établissements et services d’aide par le travail ?


    Tourisme - Culture

    L’accès au tourisme et aux vacances est essentiel pour une réelle participation sociale des personnes en situation de handicap. Or, les régions valorisent leur patrimoine naturel et culturel. Leur rôle est donc aussi d’accueillir tous les publics, grâce notamment à une mise en accessibilité des sites, à la formation des professionnels du tourisme…
    - Élu au conseil régional, comment pensez-vous que le conseil régional pourra prendre en compte les besoins spécifiques des personnes en situation de handicap dans le cadre de sa politique régional de tourisme : accès, accueil, informations…?

    De même, les loisirs et la culture, tant en termes d’accès que de pratique, sont fondamentaux pour les personnes en situation de handicap. Les régions ont un rôle par rapport aux équipements relevant de leurs responsabilités, mais aussi en termes de politique culturelle.
    - Comment pensez-vous que le conseil régional pourra prendre en compte les besoins spécifiques des personnes en situation de handicap dans sa politique culturelle ?

    Santé

    Les agences régionales de santé, mises en place par l’État, vont être les pilotes des politiques régionales de santé (prévention, santé publique, hôpitaux, médecine de ville et médico-social). Même si les conseils régionaux n’ont pas de compétences directes dans ce domaine en dehors des formations sanitaires, sociales et paramédicales, ils peuvent être partenaires des politiques de santé conduites sur leur territoire de façon à assurer l’objectif d’un accès de tous à des soins de qualité, déterminant pour le bien être de chacun et facteur de développement social et économique pour la région.
    - Élu au conseil régional, comment pensez-vous que le conseil régional devra participer et contribuer à l’élaboration et au suivi des politiques régionales de santé définies par la conférence régionale de santé et de l’autonomie et l’agence régionale de santé ?
    - Comment pensez-vous que le conseil régional pourra soutenir le développement d’une politique de santé accessible à tous sur son territoire (par exemple, développement des maisons de santé) ?