• Discrimination dans les transports : après l'avion, le train !

    Easyjet.jpgLe 21 mars dernier, un commandant de bord de la compagnie EasyJet a refusé d’embarquer Marie-Patricia qui est paraplégique. Elle avait déjà effectué l'aller, quand on retour, alors qu'elle était déjà sur sont siège, elle a été débarquée au motif qu'elle n'avait pas d'accompagnateur ... le commandant de bord suivait en cela une directive européenne ! Commandant de bord tellement zélé qu'il a refusé l'offre de passagers se portant volontaires pour être accompagnateur au motif qu'ils n'avaient pas embarqués en même temps !

    Autre mésaventure : Laetitia et Céline, deux sœurs de 27 et 25 ans, handicapées et se déplaçant en fauteuil électrique, voulainet acheter deux billets de train pour se rendre à Paris, depuis Albertville, pour assister au concert de Mika le 27 avril prochain. Les deux jeunes femmes se sont heurtées de plein fouet à la rigidité du règlement de la SNCF : un seul fauteuil électrique par rame de TGV, alors que celle-ci comporte plus de 400 places. Les deux sœurs devront donc prendre deux trains distincts, à deux horaires différents !

    Face à de telles humiliations et à un respect de la loi de 2005 sur l'accessibilité pour le moins limité (surtout de la part d'une compagnie nationale), l'APF, par la voix de son Président Jean-Marie Barbier, va demander au ministre des Transports, Dominique Bussereau, d'organiser d'urgence une table ronde sur la question des transports.

    D'après les journaux Faire Face, l'Humanité, le Figaro.

  • Métier d' accompagnant des enfants handicapés : les ministères refusent

    Main.jpgAuxiliaires de vie scolaire (AVS) : les associations dénoncent la convention sur les AVS avec le Ministère de l’Education Nationale faute de création d’un métier.

    A l’issue d’une réunion qui s’est tenue le 25 mars avec les deux directeurs de cabinet des Ministres de l’Education Nationale et de la famille et de la solidarité les principales associations de parents d’enfants handicapés l’Unapei, la FGPEP, la FNASEPH et Autisme France ont décidé de dénoncer la convention de reprise des auxiliaires de vie scolaire (AVS) conclue avec l’Education nationale et de quitter la table des discussions.

    Les associations signataires avaient déposés suite à ces travaux différentes propositions précises qui aboutissaient à la création et à la reconnaissance de ce métier, indispensable pour permettre aux enfants handicapés de grandir à l’école. Ces propositions, à coût constant, semblaient avoir reçu le soutien des interlocuteurs rencontrés, auprès des parlementaires qui ont travaillés sur ce sujet.

    Aujourd’hui lors de cette réunion, réunion annulée à plusieurs reprises par les représentants des Ministères ce qui montre la gène pour ce sujet, l’ensemble de ce travail a été rejeté et la seule proposition faite est d’étendre le dispositif actuel aux services à la personne.

    Cette proposition est incohérente parce que le système actuel ne fonctionne déjà pas (des centaines de postes non pourvus, une absence totale de formation des postes engagés d’où une rotation des auxiliaires invraisemblable).

    L’engagement de la création d’un métier n’étant pas respecté, les quatre associations signataires de la convention, se voient contraintes de la dénoncer.
    Pour autant, l’Unapei, la FGPEP, la FNASEPH et Autisme France continueront à porter ce combat et réaffirment leur volonté de construire un métier d’accompagnant des enfants handicapés à l’école et dans la société.

    Il nous faut NOUS TOUS PARENTS, AVS, ENSEIGNANTS ... manifester notre inquiétude face à cette inertie sous peine de vivre une rentrée scolaire 2010 catastrophique !

    Merci de relayer ces infos dans vos associations , autour de vous et d'interpeller vos députés et sénateurs.

    Pour qu’ils incitent le gouvernement à respecter leurs engagements sur ce dossier et prendre enfin les bonnes décisions !

    Le tract à télécharger : Alerte métier d'AVS.pdf

  • Des sourires à portée de notes ... le partenariat continu !

    P1040669.JPGC'était hier la troisième édition du concert donné par l'école de musique de Brétigny-sur-Orge au profit et en partenariat avec l'APF.

    Ce concert intitulé "Les sourires à portée de notes" a été une nouvelle fois très apprécié des participants.

    Il a été ouvert par l'ensemble Pichaureau, ensemble de cuivre de l'école de musique, certainement sans égal localement par sa taille, dirigé par Philippe Rossignol.
    Puis ce fut le tour de l'ensemble de clarinettes pour trois airs très relevés dont le très remarqué "Baby éléphant" de Mancini qui a vu un éléphant (en peluche) traverser la scène durant son exécution !

    P1040688.JPGSont ensuite venus sur scène les "Pinky Blouse", groupe de musique du foyer du Pont de Pierre de Brétigny-sur-Orge. Ces derniers nous ont fait voyagé de la Chine aux Antilles, en passant par la Bretagne et l'Orient, pour finir en Amérique, le tout au son de l'accordéon d'Eric Delame et des percussions et instruments des résidents du foyer.

    Pour finir, nous avons retrouvé Philippe Rossignol, cette fois-ci à la direction de l'Harmonie junior, pour des morceaux variés, entraînants et même impressionnants telle cette "Tuba Mazurka" de Banwarth qui a clôt le concert.

    Un concert de qualité pour le plaisir de tous. Merci à Pascaline Lucas, la directrice de l'école pour sa volonté de faire vivre ce partenariat d'années en années, aux professeurs pour leur engagement dans ce projet et aux élèves pour leur implication et leur talent.

    Rendez-vous l'année prochaine !

    Pour voir les photos du concert, cliquez ici.

  • Les personnes handicapées dans la rue

    P1040569.JPGEnviron 2500 personnes ont manifesté samedi à Paris pour réclamer une allocation plus élevée pour les handicapés.

    Alors que le mouvement Ni pauvres ni soumis (NPNS) appellait à manifester dans une vingtaine de villes en France, le gouvernemen a promis d'augmenter l'allocation adulte handicapé.

    NPNS, qui rassemble une centaine d'associations de personnes handicapées ou malades, souvent touchées par la pauvreté, réclame un "revenu d'existence" au niveau du SMIC.

    A Paris, les manifestants étaient au nombre de 2500 selon l'Association des paralysés de France. Souvent en fauteuil roulant, ils ont symboliquement tourné en rond sur le parvis du Trocadéro, pour symboliser "l'immobilisme des politiques".

    Des centaines de portraits de handicapés et de malades avaient été disposés sur le parvis, tandis que des dizaines de manifestants portaient des pancartes jaunes et noires, aux couleurs du collectif Ni pauvre ni soumis. On pouvait y lire: "Rire jaune, colère noire", "Un revenu décent, maintenant" ou "Casse toi, pauv' Handi".

    P1040644.JPGNi pauvre ni soumis réclame un revenu au niveau du SMIC (1056 € net) et de plus grandes facilités d'accès aux soins. Le collectif demande ainsi l'augmentation du seuil d'accès à la couverture médicale universelle (CMU) complémentaire (fixé à environ 600 euros pour une personne seule) pour que ceux qui bénéficient de l'AAH puissent en profiter. NPNS exige également le retrait des franchises médicales, de l'augmentation du forfait hospitalier et de l'imposition fiscale des indemnités journalières de maladie. "Les personnes handicapées sont les premières victimes" de cette imposition, selon l'Association des paralysés de France (APF).

    En mars 2008, le collectif avait organisé une grande manifestation à Paris: elle avait rassemblé 35.000 personnes selon les associations, 16.500 selon la police. Il réclamait déjà, un revenu au niveau du SMIC. Depuis cette date, "les choses n'ont pas bougé" pour les handicapés, estime l'APF.

    Le gouvernement promet une allocation plus élevée
    Le gouvernement a promis samedi qu'il tiendrait l'engagement de Nicolas Sarkozy d'augmenter de 25 % l'allocation adulte handicapés (AAH) d'ici 2012.

    Cette allocation sera portée 696,63 euros par mois au 1er avril, puis 711,95 euros au 1er septembre, selon un décret publié mercredi. Les associations soulignent que ce montant reste en dessous du seuil de pauvreté. Lequel est d'environ 900 euros, selon l'INSEE.
    Le ministère du Travail annonce par ailleurs qu'à partir du 1er juin, "les bénéficiaires en emploi pourront cumuler AAH et revenus professionnels jusqu'à 1,3 fois le SMIC".

    France2.fr le 28/03/2010

    Le reportage de BFMTV


    Les photos de la manifestation : cliquez ici.

  • Aujourd'hui, nous manifestons pour nos ressources !

    Le samedi 27 mars 2010, l'APF, en Ile-de-France, va se retrouver à Paris, pour manifester sous la bannière de "Ni pauvre, ni soumis" avec les autres associations du collectif.

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    Le collectif Ni pauvre, ni soumis demande :
    la création du revenu d’existence : un revenu au moins égal au montant du SMIC. Ce revenu doit être indépendant des ressources du conjoint, du concubin, de la personne avec laquelle un pacte civil de solidarité a été conclu, ou encore des personnes vivant sous le même toit, et ce, quel que soit le lieu de vie (domicile propre, établissement, chez un tiers) ;
    l’augmentation du seuil d'accès à la CMU complémentaire pour que les « oubliés » de la CMU puissent avoir une couverture complète de leurs dépenses de santé, notamment les bénéficiaires de l’Allocation Adulte Handicapé, de l’Allocation Supplémentaire d'Invalidité ou de l’Allocation Supplémentaire Personnes Âgées ;
    la suppression des mesures de « régressions sociales » :
    - la suppression de toutes charges liées aux soins des personnes les plus fragilisées : suppression des franchises médicales, de l’augmentation du forfait hospitalier…;
    - la suppression de la fiscalisation des indemnités journalières perçues par les victimes du travail, soit 720 000 personnes par an.

    Pour soutenir ces revendications,
    rendez-vous à partir de 13h, samedi 27 mars sur le parvis des droits de l'Homme, place du Trocadéro à Paris

    On vous attend nombreux !

    Plus d'informations, et pour voir les autres sites de manifestation en Province, cliquez ici.