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  • SENSIBILISATION AU LYCEE MARIE LAURENCIN

    Samedi 9 novembre 2013.Cette sensibilisation a lieu chaque année dans le cadre d'un enseignement optionnel d'économie sociale au lycée Marie Laurencin qui accueille tout naturellement des élèves en situation de handicap dans les cursus normaux.

    Nous sommes intervenues en tandem moi en tant que parent de jeunes adultes atteints d'une maladie génétique dégénrative et Gladys en tant qu'ancienne élève en situation de handicap témoignant de son parcours d'inclusion scolaire devant deux groupes d'élèves.

    Nous avons répondu aux questions préparées par les élèves qui avait déjà travaillé avec leurs enseignants sur divers aspects du handicap, par exemple la loi de 2005 et les changements qu'elle avait générés.
    Les questions ont été très diverses, et sans tabou car un vrai dialogue a eu lieu, en témoignent les écrits des participants sur leurs impressions.

    Un moment qui nous l'espérons permettra de changer le regard sur le handicap, de sensibiliser aux problèmes rencontrés et ...surmontés quand tout le monde accepte de vivre avec les différences des uns et des autres.

    Témoignages : Rencontre élèves de Santé Social/ Martine et Gladys.

    Cidjey et Aurélie : Nous avons retenu du témoignage de Martine, que la vie handicapée de ces deux fils n’est pas toujours facile, cela dépend du caractère de la personne, de l’entourage et tout autre chose. Elle nous a fait comprendre les difficultés qu’il y a au quotidien. Elle nous a aussi dit que ce n’est pas le fait d’avoir du courage mais c’est de vivre avec ça. Martine a répondu à toutes les questions sans gêne. Elle nous a parlé de son point de vue en tant que mère et non qu’en tant qu’une autre personne.

    Nous avons retenu du témoignage de Gladys, que malgré son handicap ça reste une personne comme une autre. Son handicap n’est pas voyant malgré qu’elle ait une motricité assez fine. Elle a eu du mal à s’intégrer en primaire, au collège et au lycée Marie Laurencin à cause de certains préjugés. Mais quant elle a changé de lycée tout allait pour le mieux.
    Amandine et Morgan : Malgré le handicap, Martine reste forte face aux handicaps de ses enfants et Gladys avance bien dans la vie malgré son handicap difficile. Pour elles le handicap n'est pas un obstacle ni une barrière dans la vie.
    Grâce à l'exemple de Martine, nous avons pu constater que avant le handicap de l'un de ses fils ses amis l'acceptaient comme une personne valide et maintenant qu'il a développé son handicap, la plupart de ses amis l'ont rejeté à cause de son handicap.

    Claire : Ce qui m'a marquée c'est quand Gladys a dit que le proviseur ne l'avait pas acceptée, qu'elle serait incapable de suivre les cours et de monter les escaliers du lycée.

    Manon B : ce qui m'a marqué c'est quand Gladys a dit que le proviseur du lycée lui avait dit qu'elle n'allait pas être capable de suivre les cours ou qu'il y avait trop d'escaliers donc elle n'allait pas y arriver, et ce n'est pas à lui de dire si elle en ai capable ou pas.

    Morgane et Kathleen : Les deux personnes qui sont intervenues ont mis tous leurs sentiments dans ces témoignages.

    Je trouve leurs témoignages sur leur quotidien assez poignant, leurs histoires sont touchantes.
    Elles donnent leur vision personnelle du handicap, tout en le relativisant. Nous avons compris que finalement pour elles le handicap n'est pas un obstacle, mais une force à puiser Gladys, elle, a su s'intégrer au lycée, Martine a su gérer le handicap de ses deux enfants, du jour au lendemain, malheureusement en privilégiant le handicap dans les discussions en famille ce qui a pu blesser ses deux filles non handicapées. Martine a dû affronter le handicap de ses enfants sans y être préparée, il leur est tombé dessus du jour au lendemain. Elle a fait selon elle le mieux mais elle nous a également dit que si elle pouvait revenir en arrière sur certaine chose elle le ferait. La question que l'on peut se poser pour finir est est-ce que en tant que parents si l'on porte le gêne se sent-on coupable ??

    Thomas & Amandine : ce qui nous a marqué moi & amandine pendant l’intervention c’est la simplicité qu’elles ont eu à répondre à nos questions, sans tabou, sans pression.
    (Amandine) Ce qui m’a marqué c’est que Martine était très précise dans ses réponses.
    (Thomas) Ce qui m’a marqué, c’est que Gladys n’avait pas l’air handicapé.
    CONCLUSION : On voit un exemple clair de différents handicaps avec ces personnes qui sont venus nous parler.

    C. et D : Ce qui nous a frappées c'est fait qu'elles se sentent aussi bien qu'avec les personnes handicapées que celles valides, la force qu'elles ont toutes les deux d'en parler ouvertement sans aucun tabou.

    Mélina et Gladys : Le handicap peut être très difficile à vivre dans le fait de se faire rejeter, de subir le regard des autres mais ces personnes restent tout de même fortes et essayent de faire comprendre leur combat contre le handicap.

    L. et B
    : Gladys répondait a nos questions sans tabou elle se sentait à l'aise en notre compagnie, elle nous a beaucoup parlé de sa maladie et de sa période scolaire et du regard de ses camarades de classe.
    Martine a répondu à nos questions en détaillant ses réponses, elle nous a parlé du handicap de ses deux fils et des problèmes qu'elle a rencontrés lors de leur période scolaire. Elle nous a fait comprendre que quel que soit le handicap, le caractère de la personne joue beaucoup dans son handicap, on peut le prendre plus ou moins bien selon les personnes, elle était aussi très à l’aise et nous a parlés sous une vision externe car elle est la mère des handicapés et aussi une documentaliste qui voit comment se comportent les élèves et les professeurs avec une personne atteinte d'un handicap.


  • Vie affective et sexuelle avec un handicap moteur

    with.jpgDans le cadre du projet WITH qui aborde la vie affective, sentimentale et sexuelle avec un handicap moteur, les délégations APF des Yvelines, du Val d'Oise et des Hauts de Seine organisent une rencontre thématique

    "Sentiments, émotions, relations" le samedi 11 janvier 2014 de 10h à 13h à Gérondicap : domaine de Mérantais, 415 route de Trappes, 78114 Magny Les Hameaux).

    Cette rencontre ouverte aux personnes en situation de handicap et à leur entourage sera animée par Sheila Warembourg, sexologue et abordera les thèmes suivants :

    Quels sentiments ressent-on lorsque l'on est amoureux ? Amours, amitiés...Faisons le tri !
    Comment exprimer à l'autre ses sentiments amoureux ?
    Quelles sont les "clefs de la séduction" ?
    Comment communiquer avec l'autre ?
    Comment faire le premier pas ?
    Comment gérer la déception et la jalousie dans la relation ? Et quand une relation amoureuse tarde à venir, quel épanouissement possible ?


    Il est toujours possible de s'inscrire avant le 3 Janvier 2013.

    Les tarifs sont les suivants : adhèrent APF => gratuit ; non adhérents APF => 7 euros.

    Pour plus d'informations téléphonez au 01 30 44 14 41

  • FAITES VALOIR VOS DROITS

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    Service juridique droits des personnes et des familles de l'APF


    Lettre d'actualité juridique

    Lettre d'actualité juridique n°97 du 4 décembre 2013

  • HANDI 'UP

    Nouvelle_image_.jpgUn groupe d'étudiants en cinquième année d'école supérieur de management à l'IFAG Nîmes lance un concept novateur concernant le domaine du handicap.

    L'objectif pour ces jeunes, est de concevoir et de commercialiser un dispositif adaptable sur fauteuil roulant manuel.

    Celui ci permettrait la prise de hauteur de l'utilisateur lorsqu'elle est en train de l'utiliser.

    Aujourd'hui, ce concept n'existe pas, cette innovation pourrait bien arriver sur le marché très prochainement.

    Nous vous proposons de répondre à cette enquête dans l'objectif de créer un concept novateur destiné aux personnes à mobilité réduite.


    https://enquetepmrifag.evalandgo.com/s/?id=JTlBbiU5Mmo=&a=JTk2cSU5OXAlOTY=

  • SOUTENEZ L'APF

    campagne de presse2013L’Association des paralysés de France (APF) lance, le 9 octobre, sa nouvelle campagne d’appel au don. Celle-ci a pour but d’appeler le public à soutenir financièrement l’association dans ses actions pour les personnes en situation de handicap, pour leur famille et pour la construction d’une société ouverte à tous, quelles que soient les particularités de chacun.

    Avec l’accroche « Aider Karine c’est aussi aider Antoine et Bastien » l’association démontre, en faisant le parallèle entre une femme en fauteuil roulant et un père avec son petit garçon en poussette, que l’action de l’APF, par exemple sur l’accessibilité, est l’affaire de tous !




    La campagne sera diffusée à partir du 9 octobre et déclinée en affichage, dans la presse, à la télévision, à la radio et sur Internet.

    L’APF invite donc chaque citoyen à la soutenir en faisant un don sur son site internet www.apf.asso.fr.