« Osons le débat ! », lundi 9 décembre 2013 à Ris-Orangis. Une discussion ouverte, sur le thème de la vie affective et sexuelle des personnes handicapées, se tiendra au cinéma Les Cinoches Plateau, en présence notamment de Jérôme Guedj. Le débat sera précédé par la projection d’un court-métrage : Corps solidaires.

A l’initiative du Conseil général de l’Essonne, un ciné-débat particulier aura lieu le 9 décembre 2013. Un évènement lié aux travaux en cours pour la mise en œuvre du schéma départemental en faveur des personnes handicapées. Plus particulièrement, il est question de la fiche 20, relative à la vie affective et sexuelle des personnes handicapées. Un sujet pour lequel milite Jérôme Guedj, le Président du Conseil général de l’Essonne, bien que sa position fasse polémique.

Le ciné-débat ouvrira par la projection de Corps solidaires, un court-métrage de 26 minutes du cinéaste Pascal Roy (2011) qui relate la rencontre entre Lucie, coiffeuse à domicile, et Martial, un jeune handicapé. Les deux personnages se découvrent et Lucie, touchée par l’isolement physique et affectif du jeune homme, revient le voir en tant que masseuse. La question se pose alors de savoir si elle acceptera de dépasser les limites de sa profession pour aider Martial à découvrir son corps.

Les participants seront accueillis dès 16h, avant la projection du film à 16h15. Le débat ouvrira ensuite à 16h45. Sont notamment conviés des élus, la productrice du film, le réalisateur Pascal Roy ainsi que les acteurs. Jérôme Guedj, Marjolaine Rauze (vice-présidente du Conseil général) et le maire d’Evry Francis Chouat sont également attendus. Un cocktail est proposé à la fin du débat.



Vie affective et sexuelle des personnes handicapées : Osons le débat !
Lundi 9 décembre 2013 à 16h00
Cinéma Les Cinoches Plateau
(accessible aux personnes en situation de handicap) – Salle Jeanne Moreau
3 allée Jean Ferrat – 91130 RIS-ORANGIS


Lucie, coiffeuse à domicile, fait la rencontre de Martial, un jeune handicapé. L’isolement physique et affectif de celui-ci touche la jeune femme. A la demande du garçon, celle-ci accepte de revenir le voir en tant que masseuse, son ancienne profession.
Malgré ses propres réticences et celles de Vittorio, son conjoint, Lucie acceptera-t-elle de dépasser les limites de sa mission pour aider Martial à découvrir son corps ?

Didier Roy… César de la combativité et de la générosité… » Décerné à l’unanimité par le jury d’Alsace ! Didier Roy en quelques mots : assistance publique, sport de haut niveau, accident, rééducation… la volonté de s’en sortir, la rage de vivre vissée au corps…. des CV pour un emploi, les portes qui se ferment, un club qui lui ouvre les siennes… Entraîneur de gymnastique à l’ALCEA à Antony. Médaillé de bronze au saut à la perche en 1983, ancien gymnaste, victime d'un accident d' entraînement en 1987 qui lui brise les vertèbres cervicales. Il se déplace dorénavant en fauteuil roulant, mais n'a jamais perdu la passion de la gymnastique.

Son besoin d’écrire arrive en décembre 2001, à la suite d’un terrible événement, l’incendie de sa voiture. Impuissant face à ce drame Didier Roy se sent pour la première fois en situation de handicap. Face à cette « putain de vie » il sent la révolte monter en lui et décide de cracher sa vie dans un écrit de 128 pages intitulé « dois je continuer? » Pour lui ce sera un défouloir pour ne pas sombrer dans le désespoir. Didier Roy se raconte dans "Ne me parlez plus de courage" Pourquoi ce titre ? :, « à force d’entendre t’es courageux ou quel courage, malgré ces multiples difficultés, j'ai voulu m'en sortir et prouver qu'il est possible d'enseigner et d'utiliser ma violence et ma haine à autre chose qu'à détruire. ».

En 2009, accident de la route, après de multiples examens, on lui apprend qu’il a une tumeur au cerveau, c’est comme la goutte d’eau qui fais déborder le vase. A chaque épreuve de sa vie, Didier ressent le besoin d’écrire ; Didier fait le choix de vivre, s’accroche à «cette chienne de vie ».

Arrive 2010, Didier fait un rêve d’un père et de sa fillette, tout se déclenche dans son esprit. Il écrit treize heures par jour. De cette rédaction naît un livre de six cent pages sur le calvaire d’un homme. Didier Roy va jusqu'à s’imprégner du personnage en allant au tribunal pour voir plusieurs procès afin de décrire au plus juste possible les détails de son personnage. En trois mois et demi de travail il compose « Acharnements sans merci ». Rencontre avec Daniel qui lit son ouvrage et là c’est la stupéfaction !! génial, super !! Une collaboration naît, Daniel et Didier retravaillent le livre .

« Acharnements sans merci » est le fruit d’un rêve, Didier n’a jamais lu de livre, c’est pour cela qu’il écrit pour donner envie aux futurs lecteurs.

Tous les ouvrages de Didier Roy sont disponibles en délégation, vous pouvez les commander au 01.60.78.06.63 pour la somme de 20€. Votre commande sera une précieuse aide pour Didier qui lui permettra de financer en partie son fauteuil électrique.

Le gouvernement et l’Assemblée nationale persistent et signent. Les députés ont adopté, mardi 26 novembre, en 2e lecture, le projet de loi réformant les retraites.

Et confirmé l’exclusion des travailleurs ayant uniquement la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) du dispositif de retraite anticipée.

Seuls pourront désormais y prétendre les personnes justifiant, pendant toute la durée d’assurance et toute la durée cotisée exigées, d’un taux d’incapacité au moins égal à 50 % (contre 80 % jusqu’alors).

Le gouvernement et les députés ont consenti à ce que le critère de la RQTH soit conservé pendant les deux prochaines années. Autrement dit, les personnes demandant leur retraite anticipée avant le 31 décembre 2015 pourront faire valoir leur RQTH ou leur taux d'incapacité supérieur à 50 %. Pour les demandes après cette date, seul sera pris en compte le taux d'incapacité supérieur à 50 %.


Insuffisant pour l'APF qui dénonce « un grave recul social »

Le projet de loi va à nouveau être examiné par le Sénat, où il ne sera vraisemblablement pas adopté comme en première lecture. L’Assemblée, qui le réexaminera ensuite une troisième fois en décembre, aura le dernier mot.

Source Faire Face

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