caravane des enfants 2021
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L’Association des paralysés de France (APF) est scandalisée par le projet d’Ordonnance relative à l’accessibilité présenté aujourd’hui aux associations représentatives des personnes en situation de handicap, aux associations d’élus locaux et aux branches professionnelles.
Révoltée, l’APF a quitté la réunion !
L’APF dénonce notamment les délais inacceptables envisagés pour concrétiser l’accessibilité - ni plus ni moins qu’un risque de report sine die de l’obligation d’accessibilité -, une souplesse du dispositif des Agendas d’accessibilité programmée (Ad’AP) qui incite au laissez-faire, la faiblesse des sanctions proposées, l’absence d’obligation du dépôt des Ad’AP pour les transports, la part trop belle donnée aux « difficultés financières » des établissements alors que plusieurs dispositifs d’aides et de prêts existent et l’ajout de nouveaux motifs de dérogation !
Sous couvert de modifier la loi handicap de 2005, ce projet d’Ordonnance vient dénaturer la lettre et l’esprit de cette loi par un dispositif trop laxiste alors que l’APF attendait un dispositif persuasif !
Le Gouvernement doit impérativement modifier cette Ordonnance, s’il veut donner une chance à la France de ne plus être un « pays en situation de handicap » !
Pour lire le communiqué complet, cliquez ici
Pour lire l'avis de l'APF, cliquez ici
Suite au vote de l’Assemblée nationale autorisant le gouvernement à modifier par Ordonnance les délais de mise en accessibilité, l’Association des paralysés de France (APF) fustige les délais envisagés allant jusqu’à 10 années supplémentaires.
Si le dispositif des Agendas d’accessibilité programmée (Ad’AP) est devenu obligatoire pour les établissements recevant du public, l’APF regrette qu’il ne le soit toujours pas pour les transports. Le montant des sanctions prévues reste également inconnu.
Outre la campagne de mobilisation attendue du gouvernement, il est inacceptable pour les personnes en situation de handicap et leur famille d’attendre 10 années de plus ! L’APF souhaite que le délai maximum supplémentaire soit de 3 ans.
L’association demande également la mise en place de dispositifs incitatifs et de sanctions lourdes et dissuasives pour les acteurs ne respectant pas la législation.
L’APF rappelle que l’accessibilité universelle concerne l’ensemble de la population et que plus de 220 000 personnes ont dit OUI à l’accessibilité sur www.necoutezpasleslobbies.org.
Parmi les différentes mesures abordées lors de l’examen de ce projet de loi, l’APF dénonce notamment :
- les délais envisagés : 3, 6 ou 9 ans supplémentaires selon la catégorie d’établissements ou de transports. Ces délais supplémentaires sont inacceptables alors que l’obligation d’accessibilité date de 1975 !
L’APF demande des délais resserrés : 3 années supplémentaires maximum pour tous les types d’établissements recevant du public ou de transports en commun.
- l’affirmation selon laquelle les Agendas d’accessibilité programmée (Ad’AP) sont le fruit d’une concertation et de résultats partagés. Si l’APF a effectivement participé à ces réunions de travail, en présence d’autres branches professionnelles et d’associations d’élus locaux, elle n’a pas accepté pour autant les orientations retenues qui ne vont pas dans le sens d’une accessibilité universelle.
- la possibilité de ne pas introduire de « sanctions lourdes et dissuasives » pour les acteurs ne respectant pas la législation. Comment faire de ces Ad’AP un dispositif efficace et respecté si aucune sanction n’est prévue dans les transports ou si le montant de celle-ci est minime dans le cas des établissements recevant du public ? L’APF attend de l’Ordonnance qu’elle concrétise un réel volontarisme politique.
L’association demeure en colère et attend que des délais raccourcis, 3 années supplémentaires maximum, soient inscrits dans l’Ordonnance. L’APF rappelle que l’accessibilité est un droit fondamental qui concerne l’ensemble de la population (personnes en situation de handicap, personnes âgées, femmes enceintes, parents avec poussettes, etc.) et qui a déjà mobilisé plus de 220 000 personnes en moins de 3 mois sur www.necoutezpasleslobbies.org.
Le dernier week end de novembre vont se dérouler dans la région lyonnaise les Journées Nationales des Parents d’enfants en situation de handicap de l’APF.
Une rencontre qui perdure depuis plus de 40 ans. Des parents venus de toute la France se retrouvent autour du GNP-APF (Groupe National des Parents d’enfants en situation de handicap de l’APF) pour échanger, s’informer et débattre autour d’un thème choisi à la précédente édition.
Cette année, avec l’appui d’intervenants de renom nous traiterons ce qui peut apparaitre comme une interpellation :
Être parent d’enfant en situation de handicap, et alors ?
Cette histoire raconte Rémi (petit garçon né « différent ») à l ’école, au travers des yeux de son ami Jules. Elle nous amène à ouvrir nos cœurs à la différence et à reconsidérer la place que chaque citoyen est en droit d’occuper au sein de la société.
L’histoire est suive d’un complément de 10 pages comprenant des questions à travailler en groupe, des informations, la loi de 2005 et des liens utiles pour les familles.
CD inclus : l’histoire de « Jules et Rémi » contée par le jeune Alexandre Lemoine, sur fond musical de Jérôme Ratel. Arrangements et enregistrement par Robert Médina, directeur technique de Sorgia FM Bellegarde sur Valserine (91.1.).
JULES ET RÉMI
Véronique PACAUD & Célia portail - Editions CLERE
Livre & CD 13.5 € TTC format 15X21 40 pages