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  • Présidence française de l’Union européenne : propositions d’APF France handicap

    sondage-img-4179-fr.jpgChaque pays de l'Union européenne préside à tour de rôle le Conseil de l'Union européenne pour une période de six mois. Lorsqu'un État assure la présidence du Conseil :

    • Il élabore des compromis susceptibles de résoudre les problèmes politiques entre les gouvernements des États membres ; ou entre ces gouvernements et le Parlement européen.
    • Il est chargé d'organiser et de présider l'ensemble des réunions du Conseil de l'UE.

    La France exercera la présidence du Conseil de l’Union européenne du 1er janvier au 30 juin 2022.

    A l’occasion du Conseil des ministres du 4 novembre dernier, il a été précisé que la présidence française articulera son action autour de deux axes :

    • d’une part, un travail législatif, en cohérence avec les objectifs politiques de la France, par exemple en matière de régulation du numérique, d’ambition climatique et sociale ;
    • d’autre part, les chantiers lancés pour bâtir l’Europe de demain, au travers de la Conférence sur l’avenir de l’Europe, dont les travaux seront conclus au premier semestre 2022.

    Cette présidence constitue une réelle opportunité pour la France de faire avancer des dossiers concernant le handicap au niveau européen.

    Propositions d’APF France handicap

    Dans cette perspective, APF France handicap, association résolument tournée vers l’Europe, souhaite être pleinement associée à cette Présidence et a exprimé dans un courrier adressé par sa Présidente à la Secrétaire d’État en charge des personnes handicapées ses attentes en vue de cette Présidence et les sujets qui semblent prioritaires à retenir :

    • La mobilité : ce sujet couvrant plusieurs dimensions : mobilité des étudiants (cf. éducation inclusive et un meilleur accès des étudiants en situation de handicap au programme « Erasmus + ») ; les modes de transport (cela intègre notamment la question de l’accessibilité du bâti, largement ignoré de la Directive accessibilités des biens et service de l’UE) ; Carte européenne du handicap (facilitant l’accès aux droits en cas de déplacement en Europe ; portabilité des droits (en cas d’installation dans un autre pays de l’UE). 
    • La santé : l’accès aux soins (accessibilité des locaux, lutte contre la désertification médicale en milieu rural), la prise en compte des soins de longue durée.
    • La lutte contre la pauvreté : par une approche anticipative (accès à l’éducation, la formation, un travail décent des ressources dignes) plutôt qu’une approche réparatrice.
    • La citoyenneté : permettre l’accès à la citoyenneté des personnes en situation de handicap à l’égalité avec les autres (ex. participation à la vie politique (pouvoir voter et être élu : mettre en place les mesures d’accompagnement nécessaires pour rendre ces droits effectifs), être des citoyens et citoyennes européennes (pouvoir contribuer à l’émergence d’une vraie Europe sociale et solidaire ; avoir un accès à la culture, le sport et les loisirs ) ; pouvoir jouir pleinement de la capacité d’autodétermination et restaurer le pouvoir d’agir des personnes.  

    Il a été également souligné par APF France handicap la nécessité en parallèle de prendre en compte plusieurs dimensions pour la réalisation des objectifs prioritaires mentionnés ci-dessus : 

    • Nécessité d’aller vers une définition harmonisée du handicap en Europe en se référant à la CIDPH.
    • Urgence de pouvoir disposer de données statistiques générées fiables en Europe.
    • Approfondissement d’une approche par public prioritaires (enfants, femmes et nos ainés en situation de handicap).
    • Inscription indispensable, dans un contexte planétaire marqué par la pandémie de Covid-19, des travaux de la présidence française dans le cadre des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies et son Agenda 2030 et de engagement pour un monde post-Covid plus inclusif et solidaire, ne laissant personne au bord du chemin.
     
    Source : Farbod KHANSARI
    CONSEILLER NATIONAL APF
  • Objectif 100 000 signatures : Pétition pour la désolidarisation des revenus du conjoint pour le paiement de l’allocation adulte handicapée (aah)

    aah,pétitonAlors le hashtag #SignezPourNotreAutonomie envahit les réseaux sociaux, une pétition a été lancée pour modifier l'Allocation adulte handicapé et mettre fin à la dépendance financière des personnes en situation de handicap. 

    Ses soutiens demandent aux sénateurs d’adopter la proposition de loi votée par l’Assemblée nationale en février et visant à individualiser l’AAH. Le Sénat a lancé une étude d’impact sur cette mesure.

    Le compteur s’agite sur la plateforme e-pétitions du Sénat. C’est sur ce site que Véronique Tixier a déposé, début septembre, un texte demandant aux sénateurs de supprimer la prise en compte des revenus du conjoint pour le calcul de l’Allocation adulte handicapé (AAH). Jusqu’à il y quelques jours encore, la pétition de cette femme en situation de handicap, privée d’AAH car vivant en couple, était passée relativement inaperçue.

    Mais la semaine dernière, elle a été largement relayée sur les réseaux sociaux. Par l’humoriste Nicole Ferroni qui avait consacré à ce sujet une de ses chroniques sur France Inter.

    Mais aussi par des collectifs féministes, des associations, des syndicats étudiants ou bien encore Pascale Ribes, la présidente d’APF France handicap. Et en quelques jours, le nombre de signataires a franchi la barre des 25 000. Ce qui en fait la pétition la plus signée sur ce site.

  • Handicap : les conditions d’accès aux transports à la demande s’assouplissent

    index.jpgL’accès aux transports de personnes à mobilité réduite (TPMR) ne peut plus être conditionné au passage devant une commission médicale locale. Ni à l’obligation d’habiter sur le territoire desservi.

    D’accord, cela ne va pas révolutionner la vie de celles et ceux qui empruntent déjà les transports de personnes à mobilité réduite (TPMR). Au quotidien, les difficultés vont demeurer : il faut réserver longtemps à l’avance, les plages horaires ne sont pas assez larges, etc.

    Mais la loi d’orientation des mobilités, parue au journal officiel le 24 décembre, va faciliter la tâche des nouveaux utilisateurs. Du moins de ceux qui bénéficient d’une carte mobilité inclusion invalidité (la CMI avec un taux d’incapacité d’au moins 80 % ou avec une pension d’invalidité de 3e catégorie).

    Le droit aux TPMR dans toutes les villes de France

    L’article 19 stipule ainsi que l’accès à un service de TPMR ne pourra plus être conditionné au passage devant une commission médicale locale. Ce qu’imposaient jusqu’alors certaines collectivités.

     

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  • Radio Roue Libre : Programme de la semaine du 11 au 28 janvier 2021

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    PROGRAMME DE LA SEMAINE DU 11 JANVIER 2021

     

    Cette semaine, nous vous proposons deux émissions en direct :
     
    • Lundi 11 janvier 2021 de 14h30 à 16h30
      • Emission du Cercle Culturel
        • en présence de la conférencière Agnès Roux, animée par CLaudie Chleq sur le thème de la "mythologie nordique"
    • Jeudi 14 janvier 2021 de 14h30 à 16h30
      • ​Emission-Libre
        • Animée par Annie, Michel, Benjamin et Karine
        • Avec une intervention en direct du comité de Mennecy
    • Mecredi 20 janvier 2021 de 17H - 18H30 : Émission « Ne m'empêchez pas de vivre ça !" / L'intimité est mon droit en établissement aussi »
     
    • Jeudi 21  janvier 2021 de 14h30 à 16h30 : Émission Libre
     
    • Jeudi 28 janvier 2021 de 14h30 à 16h30 : Émission Libre

     

  • Meilleurs voeux 2021