ACCESSIBILITÉ - Page 8

  • Transports et handicap : démarrage poussif et dérapages incontrôlés pour la loi mobilités

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    La loi mobilités impose de mettre en place un tarif spécifique, sur le réseau ordinaire, pour l'accompagnateur de tout titulaire de la CMI.

    Île-de-France Mobilités vient d'adapter son règlement.

     

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  • Transports et handicap : la loi Mobilités démarre lentement

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    Un an après l’adoption de la loi mobilités, rares sont les collectivités ayant déjà adopté trois de ses mesures phares pour les voyageurs en situation de handicap.

    Et l’enquête menée par Faire-Face révèle que beaucoup d’entre elles n’appliquent pas un tarif réduit à l’accompagnateur de tout titulaire de la Carte Mobilité Inclusion, mais seulement à certains d’entre eux. Ce qui est hors-la-loi.

    C'est ainsi Le 9 décembre dernier, Île-de-France mobilités a mis son règlement en conformité avec la loi d’orientation des mobilités. Le conseil d’administration a ainsi adopté de nouvelles conditions tarifaires pour l’accompagnateur d’un voyageur en situation de handicap sur le réseau de transports en commun de la région. Si ce dernier est titulaire d’une carte mobilité inclusion (CMI), alors la personne qui l’accompagne bénéficiera d’un demi-tarif. Et s’il s’agit d’une CMI invalidité avec la mention besoin d’accompagnement, ce proche voyagera gratuitement.

     

    Néanmoins, Le texte adopté en décembre 2019 contient plusieurs autres mesures pour les personnes en situation de handicap.

     

    Retrouvez-les sur le site de faire-face.fr !

     

  • SNCF : un tarif réduit pour trois passagers accompagnant un voyageur en fauteuil roulant

    unnamed.jpgLes espaces aménagés pour les personnes en fauteuil roulant n’étant situés qu’en première classe, la SNCF applique désormais un tarif spécial pour les voyageurs faisant le trajet avec elles. En plus de l’accompagnateur, qui bénéficie comme avant de la gratuité ou du demi-tarif, trois personnes ont le droit à une réduction de 30 % sur le prix d’un billet de première.

    Pour les passagers en fauteuil roulant, à bord des TGV, c’est première ou rien. Les espaces accessibles sont en effet aménagés dans les voitures de première classe. Mais le voyageur paie le prix d’un billet de seconde classe. Et s’il justifie du besoin d’être accompagné, son accompagnateur bénéficie de la gratuité ou d’une réduction de 50 % (voir encadré).

    Une revendication de longue date

    Mais jusqu’alors ses enfants ou ses amis, par exemple, devaient s’acquitter du tarif de la première classe. Quand bien même ils n’avaient pas le choix de leur classe s’ils souhaitaient voyager à côté de leur proche en situation de handicap.

    Sur un Paris-Marseille, par exemple, l’écart peut aller, selon les heures et les jours, de quelques euros à une cinquantaine d’euros. « Nous dénoncions cette situation depuis des années », précise Nicolas Mérille, conseiller national accessibilité d’APF France handicap.

    Amis, collègues ou famille : désormais, c’est même tarif

    Cette réforme tarifaire met fin à une injustice : les proches du voyageur handicapé devaient payer un billet de première alors que le groupe n'avait pas la possibilité de voyager, ensemble, en seconde.

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    Source Faire face

  • Un concours photo européen désigne des lieux inaccessibles

    appareil-photo-video.jpgLe concours photo du Forum européen des personnes handicapées a dévoilé le 30 novembre ses trois lauréats. Autour d’un thème des plus concrets : “lieux inaccessibles”. Objectif : dénoncer la conception inadéquate ou l’absence de mesures appropriées.

    Ce concours avait cette année pour thème “lieux inaccessibles”. L’objectif étant de montrer « l’absence de mesures appropriées, y compris la conception inadéquate des lieux, empêchant l’accès des personnes handicapées sur un pied d’égalité avec les autres ».

    Organisé par une ONG

    Par ailleurs, le deuxième prix va à la photographie d’un Allemand en voyage au Brésil. Il a dû être porté sur le dos à l’endroit d’un site de cascades d’eau. Troisième prix : des places de stationnement réservées bien mal situées, en Irlande. Un montage d’autres photos ayant candidaté est à voir en ligne. Elles montrent, entre autres clichés, des travaux empêchant le passage, du mobilier urbain bien mal situé, une plage de rêve… de loin !

     

    Le Forum européen des personnes handicapées est une ONG représentant les intérêts de 100 millions de personnes atteintes d’un handicap en Europe. Elle compte une centaine d’associations membres. Dont le Conseil français des personnes handicapées pour les questions européennes (CFHE). L’an dernier, son concours photo portait sur l’accès à la justice.

     

     

  • Handicap : les conditions d’accès aux transports à la demande s’assouplissent

    index.jpgL’accès aux transports de personnes à mobilité réduite (TPMR) ne peut plus être conditionné au passage devant une commission médicale locale. Ni à l’obligation d’habiter sur le territoire desservi.

    D’accord, cela ne va pas révolutionner la vie de celles et ceux qui empruntent déjà les transports de personnes à mobilité réduite (TPMR). Au quotidien, les difficultés vont demeurer : il faut réserver longtemps à l’avance, les plages horaires ne sont pas assez larges, etc.

    Mais la loi d’orientation des mobilités, parue au journal officiel le 24 décembre, va faciliter la tâche des nouveaux utilisateurs. Du moins de ceux qui bénéficient d’une carte mobilité inclusion invalidité (la CMI avec un taux d’incapacité d’au moins 80 % ou avec une pension d’invalidité de 3e catégorie).

    Le droit aux TPMR dans toutes les villes de France

    L’article 19 stipule ainsi que l’accès à un service de TPMR ne pourra plus être conditionné au passage devant une commission médicale locale. Ce qu’imposaient jusqu’alors certaines collectivités.

     

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