caravane des enfants 2021
Qualité de vie au travail des personnes en situation de handicap : des résultats en demi-teinte..
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Ce site est le fruit d'un engagement de l'UDAF de l'Essonne : celui de soutenir les solidarités familiales, d'aider toutes celles et tous ceux qui accompagnent un proche handicapé ou âgé en perte d'autonomie, en portant à leur connaissance ce que de nombreuses associations, services publics et acteurs de proximité font pour eux.
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Pour l’instant, vous percevez l’AEEH, une allocation qui compense (en partie) les frais liés au handicap de votre enfant, votre réduction d’activité ou l’arrêt de votre travail. Vous passez pourtant la majeure partie de vos journées à prendre soin de votre enfant handicapé : un vrai job à temps plein ! Et si la PCH était plus adaptée à votre situation ?
Cas de figure n°1 : Édith travaille à mi-temps pour s’occuper de son fils IMC. Le temps quotidien qu’elle lui consacre – pour la toilette, l’habillage et l’alimentation – est estimé à 4 heures environ les jours d’école, 6 heures durant le week-end et les vacances. Une moyenne de 158,5 heures mensuelles est évaluée.
Cas de figure n°2 : Kamel et Aline sont les parents de Marjorie, 12 ans, porteuse d’un TED et accueillie en journée dans un IME. Kamel travaille à temps plein et Aline travaille tous les jours sauf le mercredi.
Cas de figure n°3 : Paule et Laurent sont les parents d’Aurélien, polyhandicapé, qui nécessite des soins constants. Laurent n’exerce aucune activité professionnelle. Il est épaulé chaque jour par une aide à domicile, via un service mandataire.
Cas de figure n°4 : Théo, 15 ans, est atteint d’une déficience motrice. Jusqu’à présent, sa famille percevait le 2e complément de l’AEEH, justifié par l’embauche d’une tierce personne 10 heures par semaine. Mais l’état de Théo vient de s’aggraver, et les besoins d’assistance sont désormais plus importants.
Vrai. L’enfant doit présenter une difficulté absolue pour la réalisation d’une activité ou une difficulté grave pour la réalisation de deux activités. Ses difficultés doivent se situer parmi les actes essentiels. À défaut, l’évaluation devra constater qu’un aidant apporte à l’enfant un temps d’aide d’au moins 45 minutes par jour pour les mêmes actes ou au titre de la surveillance.
Faux. Dès lors qu’un enfant
a besoin de soins constants en lien avec son handicap – sondage urinaire, gastrostomie –, ce temps est comptabilisé au titre de l’aide humaine.
Vrai. Les besoins en aide humaine s’apprécient toujours au regard des capacités d’un enfant du même âge, sans déficience. Or, l’autonomie d’un enfant étant limitée avant l’âge de 3 ans,
il est compliqué de distinguer les difficultés induites par le handicap.
Vrai. Ce temps est pris en compte au titre de la participation à la vie sociale (plafonné à 60 minutes par jour et 30 heures par mois).
Faux. La MDPH calculera le montant des deux prestations : le complément de l’AEEH et la PCH. Je disposerai de quinze jours pour choisir avant le passage en CDAPH*. Si je choisis la PCH (et que ce choix est validé), je cumulerai cette aide avec l’AEEH de base (129,99 €).
* Commission des droits
et de l’autonomie des personnes handicapées.
Pour en savoir plus :
SOURCE : MAGASINE DECLIC
L’APF et plusieurs autres associations de défense des droits des personnes en situation de handicap avaient demandé l’annulation « pour excès de pouvoir » de ce texte qui instaure notamment les fameux agendas d’accessibilité programmée (Ad’AP).
L’Association des Paralysés de France, rejointe par l’Unapei et d’autres associations de personnes handicapées dont l’Anpihm, avait déposé à de multiples reprises – 7 octobre et 22 décembre 2014 et le 1er juillet 2015 – une requête visant à obtenir l’annulation, pour excès de pouvoir, de l’ordonnance du 26 septembre 2014. Les associations considéraient en effet que ce texte était contraire aux dispositions de la loi Handicap du 11 février 2005 et au principe de l’accessibilité universelle.
La réponse du Conseil d’État est tombée le 21 octobre, tient en quelques lignes et en reste à la forme juridique suivante : "considérant que l'ordonnance du 26 septembre 2014 a été ratifiée par la loi du 5 août 2015 relative à la mise en accessibilité des établissements recevant du public, des transports publics, des bâtiments d'habitation et de la voirie pour les personnes handicapées", le conseil juge que "par suite, les conclusions de la requête tendant à l'annulation pour excès de pouvoir de l'ordonnance attaquée sont devenues sans objet".