• L'équipe de la délégation vous souhaite Joyeux noël

    L'équipe de la délégation :

    Julie, lucile, Lydie et Pascal vous souhaite un bon réveillon et

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  • Retour sur les JNP (Journées Nationales des Parents) d’enfants en situation de handicap : un espace pour se dire et réfléchir

    249915344_4437016019714472_757510767260112452_n.jpgLiberté, responsabilité, culpabilité : pour les parents d’enfants en situation de handicap, ces concepts ne sont pas abstraits. Ils font bien au contraire très souvent et très concrètement irruption dans le quotidien. « Parent d’un enfant en situation de handicap, entre responsabilité et liberté », c’est le thème retenu pour les Journées nationales des parents (JNP) d’APF France handicap, qui se sont tenues à Clermont-Ferrand du 5 au 7 novembre.

    « Une chambre d’écho à la bonne acoustique pour se dire les uns aux autres comme parfois c’est dur. » C’est ainsi qu’Eric Fiat, philosophe–conférencier des JNP 2021, définit les Journées nationales des parents. Le rassemblement qu’organise, tous les deux ans, le groupe national des parents d’enfants en situation de handicap (GNP) d’APF France handicap*.

    Échanger, prendre du recul

    « Se rencontrer, partager les vécus et les ressentis » c’est le premier intérêt des JNP, pour Christine Beauverger, maman d’un fils de 40 ans en situation de handicap et administratrice.

    Qu’ils soient militants ou simplement usagers des établissements et services d’APF France handicap, adhérents ou non de l’association, les parents aidants se voient proposer, lors des JNP, trois journées de réflexion et de répit.  « Durant ces journées, nous invitons les participants à prendre du recul pour réfléchir et se questionner, ce que n’autorise pas toujours le quotidien. » explique Jean-Marie Viprey, coordinateur du groupe national.

    Présentiel et distanciel : une première

    Ce week-end ensoleillé de novembre, une cinquantaine de parents sont au rendez-vous au Polydôme de Clermont-Ferrand. « C’est moitié moins que les précédentes éditions. Mais pour certains parents, c’est le tout premier déplacement lointain depuis le Covid. » précise Patrice Tripoteau, Directeur général adjoint d’APF France handicap. « C’est aussi la première fois qu’il est possible de suivre les débats à distance. »

    Pour les présents, les masques n’empêchent pas les contacts de se nouer. Moins de 24 heures après l’ouverture des JNP, les conversations vont bon train. « On ne se connaît pas mais on se comprend immédiatement. D’ailleurs on se tutoie tout de suite. » raconte Anne, qui vient de Laval. « Cela fait du bien de rencontrer des gens avec des vécus similaires. On se sent moins seuls. » renchérit Sarah, jeune maman de Savoie.

    L’équipe de la délégation territoriale Puy-de-Dôme-Allier et l’équipe du siège ont bien fait les choses. Des salariés et bénévoles repérables à leur tee-shirt orange sont là pour répondre à toutes les questions pratiques. Le transport des participants est assuré et un alléchant programme de visites et d’activités est prévu pour le dimanche matin.

    Des révélations, beaucoup d’émotion

    Le thème 2021 des JNP - « Parent d’un enfant en situation de handicap, entre responsabilité et liberté » - parle à tous. Trois conférenciers ont été invités pour nourrir les échanges. Émilie Tardivel-Schick, professeure de philosophie à l’ICP-ESSEC, a ouvert le bal le vendredi sur « La liberté comme responsabilité ». Une révélation pour beaucoup : « Mes larmes ont coulé » reconnaît Sarah. « Pour moi qui me suis beaucoup sacrifiée avec mon mari, c’était très riche d’enseignements. » Ce samedi, le psychologue clinicien Jean-Claude Quentel s’exprime sur le sentiment de culpabilité qui se joue sans toujours une prise de conscience. Suit une passionnante intervention d’Eric Fiat, spécialiste de l’éthique appliquée au soin, pour qui la philosophie peut aider « Pour que la vie reste douce ». La philosophie… et l’humour, qu’il manie comme personne.

    Quant aux ateliers thématiques proposés entre les conférences, ils permettent aux parents de poursuivre la réflexion autour de questions précises : « Comment le fait d’avoir un enfant en situation de handicap influe sur notre responsabilité et notre liberté ? », « Comment gérer notre culpabilité ? Comment sauvegarder notre liberté ? ». Fermés pour respecter la parole intime de chacun, ces cercles sont forts en émotions.

    Partager les combats de l’association

    Après la présentation de 3 initiatives faites par ou pour les parents, la journée se clôt par un échange nourri avec les administrateurs présents. Pour Sandrine Léger, membre du groupe national de parents, c’est « L’occasion de dialoguer avec les responsables de commissions, particulièrement nombreux cette année. Donc de vider son sac, d’exprimer certaines revendications, mais aussi de mieux comprendre les combats menés par l’association. ».

    Pour Pascale Ribes, présidente d’APF France handicap, « Il reste beaucoup à faire pour la reconnaissance des droits des parents. C’est le sens de notre mobilisation actuelle autour des graves conséquences du Ségur de la Santé. » Les JNP auront d’ailleurs eu la primeur de l’information sur la campagne « Les oubliés du Ségur » et la journée d’action prévue le 3 décembre 2021.

    Pour aller plus loin :

    *Le GNP est composé d’un représentant de parents élu par région.

     

  • « Un truc en plus », une collection de podcasts emploi et handicap en partenariat avec So good

    hsl6l.jpgDepuis janvier 2021, le réseau d’entreprises d’APF France handicap est partenaire de So good. A l’occasion de la SEEPH2021, nous vous proposons d’en découvrir plus sur ce partenariat qui prend la forme d’une collection de podcasts mettant en scène des parcours remarquables de professionnels en situation de handicap.  

    So good est un média engagé, créé en 2020 par So Press et Ulule, dont l’objectif est de faire savoir au plus grand nombre qu’il existe des solutions pour construire un monde plus ouvert, plus durable et plus juste. En 2021, So good lance sa radio, avec comme objectif de devenir le hub audio de l’Impact dans un univers qui réinvente ses usages. Les programmes sont diffusés sur la web radio, mais également mis en ligne sur les plateformes audios traditionnelles sous forme de podcast.​​​​​​​

    « Le monde du travail ne doit pas considérer lʼemploi des personnes en situation de handicap comme un acte de charité, mais bien dʼinclusion, en adaptant certains métiers par exemple, et, au-delà, comme une chance. Se pose alors les questions suivantes : Comment construire sa vie professionnelle avec un handicap de naissance ? Comment la reconstruire lorsque le handicap survient dans le cours de sa vie? Comment sérieusement croire que lʼexcellence nʼest que l’apanage des seuls valides ? » explique Farid Marouani, Directeur des Opérations d’APF Entreprises

    Chaque épisode d’Un truc en plus créé en collaboration avec le réseau d’entreprises d’APF France handicap racontera le parcours dʼune personne en situation de handicap (de naissance ou non), qui a réussi, essaie de réussir, est devenue une pointure dans son domaine et/ou dʼune personne qui a su adapter un métier pour rendre équitable lʼaccès à la réussite pour tous.

    « Un truc en plus, on a choisi ce nom parmi plusieurs propositions car nous considérons le handicap comme un atout, une force. L’idée c’est aussi de s’émanciper du connoté négatif qu’on peut porter sur ce sujet. Chacune des personnes interviewées ont « ce truc en plus » qui les rend uniques, spéciales et qui leur donne leur particularité. A travers ces podcasts ils nous permettent de les découvrir et de faire comprendre que le handicap n’est pas un frein. » raconte Léa Bastide, Chef de projet communication et en charge du projet.​​​​​​​

    Découvrez le témoignage de Charlotte De Vilmorin

    Blogueuse, écrivaine, et l’eye-liner impeccable, Charlotte De Vilmorin s’est ajoutée une nouvelle casquette : celle d’entrepreneuse. En 2015, elle a co-fondé la start-up Wheeliz, spécialisée dans la location entre particuliers de voitures adaptées aux personnes en fauteuil roulant.

    Charlotte vient derrière notre micro nous raconter son parcours, son rapport au handicap, au monde du travail, à l’inclusion et ce qu’elle a en plus.

  • Interpellation du Premier ministre sur l’exclusion des pensionnés d’invalidité de l’indemnité inflation

    h04m6.pngAlors que le Premier ministre a annoncé la semaine dernière le versement automatique d’une "indemnité classe moyenne", aussi dénommée "indemnité inflation", de 100 euros à 38 millions de personnes, APF France handicap alerte sur l’inéligibilité des pensionnés d’invalidité à ce dispositif.

    Si nous saluons cette aide ponctuelle de soutien du pouvoir d’achat, nous nous inquiétons de voir que certaines personnes pourraient en être exclues.
    D’après les informations dont nous disposons sur les contours de cette indemnité, les pensionnés d’invalidité ne seraient pas directement éligibles. En effet, ces derniers, s’ils ne cumulent pas leur pension avec l’AAH ou avec des revenus d’activité, ne pourraient pas bénéficier de l’aide octroyée.
     
    Or, aujourd’hui, plus de 800 000 personnes bénéficient de la pension d’invalidité. La très grande majorité des titulaires dispose d’un montant de pension en deçà de 2 000 € et se trouve souvent dans une situation de précarité.
     
    Nous constatons aussi que les pensionnés d’invalidité sont souvent les oubliés des dispositifs anti précarité : c’était déjà le cas pour la prime d’activité il y a quelques années.
     
    Enfin, nous regrettons que cette aide soit versée de manière indifférenciée, sans prendre en considération la réalité de chacun, la composition des foyers et les privations lourdes que subissent les plus personnes les plus précaires.
     
    Nous demandons donc au Premier ministre de revoir le périmètre de cette indemnité et d’intégrer les pensionnés d’invalidité dans les populations directement éligibles. Pour télécharger le courrier, cliquez ici
     
     
     
     
     
  • Projet de loi de financement de la sécurité sociale 2022 : APF France handicap mobilisée

    h04m1.pngLe projet de loi de financement de la sécurité sociale (2022) a été adopté le 26 octobre 2021 en première lecture par l’Assemblée nationale. APF France handicap regrette l’absence de mesures d’ampleur au bénéfice des personnes en situation de handicap alors que la loi « Grand âge et autonomie » a été abandonnée par le Gouvernement d’ici la fin du quinquennat.

    Dès l’examen du PLFSS en commission des affaires sociales à l’Assemblée nationale, APF France handicap s’est mobilisée en son nom et en inter-associatif à travers la proposition d’une dizaine d’amendements :

    • Ajustement du financement de la réforme des urgences et prolongation des expérimentations portant sur les transports sanitaires urgents pré-hospitaliers (article 26) : sur la prolongation des expérimentations portant sur les transports sanitaires urgents pré-hospitaliers, notre proposition d’amendement portant sur la prise en compte de l’impact sur les restes à charge des usagers dans les prochaines évaluations a été adopté.
    • Soutien massif à l’offre des services à domicile de l’autonomie au bénéfice des personnes âgées et handicapées (répit à domicile pour les aidants familiaux) (article 30).
    • Simplification de l’accès à la complémentaire santé solidaire (article 45).
    • Agir sur les Reste à charge élevés à l’hôpital (article additionnel).
    • Instaurer un véritable contrat solidaire de Complémentaire Santé dont les cotisations sont modulées en fonction des revenus (article additionnel).
    • Permettre aux assurés travaillant à temps très partiel de bénéficier d’indemnités journalières maladie (article additionnel).
    • Améliorer le dispositif d’indemnisation des arrêts de travail des personnes en ALD (article additionnel).
    • Améliorer le dispositif d’indemnisation des patients atteints d’une maladie chronique et réalisant des soins pendant leur temps de travail, destinée à favoriser leur maintien et leur accès à l’emploi (article additionnel).
    • Majoration du complément de libre choix du mode de garde (CMG) (article additionnel).
    • Cumul de l’AJPA avec l’AEEH et l’AAH (article additionnel).
    • Allongement de la durée d’indemnisation de l’AJPA (article additionnel).

    Pour consulter la liasse des amendements APF France handicap, cliquez ici

    Le projet de loi a maintenant été transmis au Sénat qui doit l’examiner à partir du 8 novembre pour un vote en première lecture prévu le 16 novembre.

    APF France handicap va de nouveau soumettre ses propositions d’amendements, en saisissant ce véhicule législatif pour interpeller le Gouvernement sur deux autres sujets :

    • Le manque d’ambition et l’insuffisance des moyens pour la mise en œuvre de la PCH Parentalité. Pour plus d’informations, voir notre article à ce sujet.
    • Le projet de décret actuellement en cours de discussion sur la réforme LPPR des véhicules pour personnes en situation de handicap. Pour plus d’informations, voir notre article à ce sujet.

    Pour accéder au dossier législatif du PLFSS 2022, cliquez ici