En quatre questions-clés, cet article expose tout ce qu'il faut savoir sur le dédommagement de l'aidant familial, avec les différents tarifs et les conditions d'application de ceux-ci.

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Appui PCH Le blog des représentants APF en CDAPH

Alors que la Journée nationale des aidants a lieu ce dimanche 6 octobre, l’Association des Paralysés de France (APF) publie les résultats de son enquête sur la charge de l’aidant familial ou du proche aidant.

Cette étude dessine le portrait de l’aidant familial « type » : majoritairement une femme, pour laquelle la situation d’aide s’impose et dont les conséquences dans différents domaines de la vie familiale, professionnelle, personnelle et sociale, sont notables. Cette étude confirme également le défaut d’information, de formations et de soutiens. Et enfin, que l’aide prodiguée est le plus souvent quotidienne, prend du temps et s’inscrit dans la durée, sans pour autant que des aides professionnelles soient suffisamment disponibles.

L’APF rappelle qu’elle demande la reconnaissance spécifique de nouveaux droits : aides financières, droits sociaux, formations, accès à des dispositifs de répit et / ou de soutien, pour les 8,3 millions de Français aidants.

Les aidants, qui sont-ils ?

Combien de temps et quelles activités ?

Quels impacts sur la vie des aidants?
> Sur la vie professionnelle
> Sur la vie personnelle

Quid de la formation ?

Pour une reconnaissance au plus juste des besoins des aidants

Retrouvez toutes les réponses sur le CP APF cliquez ici

Résultats complet de l’enquête cliquez ici

Pas toujours facile de concilier son rôle d’aidant avec sa vie professionnelle ! Pour mieux identifier les pratiques des entreprises vis-à-vis de leurs salariés aidants, La Ligue des droits de l’homme cliquez ici et la Mutuelle d’assurance Macif cliquez ici ont mené une enquête sur le sujet qui vient d’être publiée cliquez ici Comme ses auteurs le rappellent en introduction, « un Français sur trois a, dans son entourage une personne proche en perte d’autonomie assistée par un aidant ». Or, quand cet aidant est un salarié, il n’existe pas de dispositif juridique dédié.

C’est pourquoi les pratiques des entreprises vis-à-vis des salariés sont très variées. L’enquête en identifie six, allant de la discrimination entre salariés aidants et non aidants jusqu’aux entreprises les plus vertueuses. Dans celles-ci, non seulement les salariés redistribuent une partie de leurs congés aux aidants mais l’employeur fait également un effort financier. L’étude montre également que les différences de pratiques sont liées à la taille de l’entreprise (les plus grosses sont plus protectrices), l’exposition à la concurrence (quand elle est élevée, l’entreprise est moins généreuse) et le taux de féminisation (majoritaires parmi les aidants, les femmes, quand elles sont en nombre élevé dans une entreprise, oblige celle-ci à multiplier les initiatives en leur faveur).

L’étude conclue que « pour éviter ces discriminations au travail, le soutien des employeurs et leur engagement dans la mise en place d’outils d’aides aux salariés aidants sont nécessaires ».

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8,3 millions de personnes de 16 ans ou plus aident régulièrement et à titre non professionnel, des personnes vivant à domicile, pour des raisons de santé ou de handicap, par une aide à la vie quotidienne, un soutien financier ou matériel ou un soutien moral.

C’est pour eux que l’APF a permis la création, en 2004, du CIAAF (Collectif Inter-associatif d’Aides aux Aidants Familiaux) qui a pour mission de faire reconnaître, par la société, le rôle et la place de tous les aidants familiaux non professionnels et la défense de leurs intérêts.

Afin de faire connaître son action, ses revendications et sensibiliser les Pouvoirs publics et les élus à cette question des aidants familiaux, le CIAAF a élaboré une plaquette à destination du tout public.

Vous pouvez retrouver cette plaquette en cliquant ici.

Vu sur le blog des parents d’enfants en situation de handicap.