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  • AccessibiliCLE : solutions technologiques de soutien sur clé usb

    La Chaire de recherche sur les technologies de soutien à l'autodétermination (TSA) Québec, http://www.chairetsa.ca/ , a oeuvré à la création d’une clé usb portable contenant des logiciels et des ressources gratuits destinés aux personnes ayant des besoins spécifiques.

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    "Le but poursuivi par la réalisation de cette clé usb portable est de démocratiser l’accès aux solutions technologiques puisque plusieurs personnes ne savent pas où se procurer des logiciels et ressources adéquats pour les soutenir. De plus, plusieurs personnes ont accès à un ordinateur sans toutefois avoir de connexion à Internet. Ainsi, le contenu de l’AccessibiliCLÉ peut être téléchargé et distribué gratuitement."

    Deux versions sont proposées en téléchargement (version de base et version compléte), liste des logiciels consultables à cette adresse : http://www.chairetsa.ca/journeetsa/AccessibiliCLE.html

    Source : http://informaticaparaeducacionespecial.blogspot.com/

    Vu sur le blog du Réseau Nouvelles Technologies de l'APF.

  • Urbaccess, les 19 et 20 janvier 2012 à Paris

    urbacess_logo.jpgUrbaccess est le premier salon professionnel européen de l’accessibilité et de la conception universelle. Cet événement a l’ambition d’envisager l’accessibilité dans sa globalité et de valoriser les efforts accomplis dans tous les secteurs.

    Pendant deux jours les entreprises françaises et européennes spécialisées dans l’accessibilité ainsi que les institutionnels et les collectivités territoriales présenteront leurs solutions, leurs savoir-faire et les bonnes pratiques existantes.

    Parallèlement, un programme de conférences est organisé pour permettre aux parties prenantes (associations, entreprises, collectivités territoriales, etc.) d’exprimer leurs points de vue, attentes et propositions sur ces enjeux clés.

    Urbaccess s’adresse à un public de visiteurs professionnels très large :
    - élus, responsables techniques des collectivités territoriales
    - gestionnaires de parcs et de réseaux
    - concepteurs et bureaux d'études
    - associations et plus généralement tous les professionnels concernés par la mise en œuvre de la loi de 2005
    - professionnels du bâtiment et de la voirie

    Pratique : les 19 et 20 janvier 2012 de 10h à 18h au CNIT - Paris la Défense - 2, place de la Défense - 92063 PARIS

    Plus d'informations en cliquant ici.

  • Une série de vidéos sur le commerce de proximité et l’accessibilité

    En France 5,8 millions de personnes déclarent avoir du mal à se déplacer. Aujourd’hui les commerçants s’engagent pour rendre leur commerce plus accessible aux personnes handicapés. Elargir les allées, combler les marches avec des pentes douces, installer une rampe… il est possible de faire des travaux pour rendre une boutique plus facile d’accès. La première des démarches passe par la sensibilisation des commerçants. Plusieurs projets sont actuellement en cours et menés par des chambres de commerce et d’industrie, des chambres de métiers et des fédérations professionnelles.

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    La nouvelle campagne d’information du ministère de l’Economie et des Finances et de l’INC a pour objectif de soutenir et d’accompagner les engagements des commerçants pour rendre leur commerce plus accessible. Elle sera diffusée entre novembre 2011 et janvier 2012 et comprend :
    - une série de 7 vidéos
    - 1 émission de 6 minutes
    - des chroniques radio.

    A travers les vidéos, vous suivrez le quotidien de personnes handicapées comme Anik, Jean-Christian, Corinne et Bernadette. Ils nous parlent de leurs difficultés à accéder à certains commerces de proximité mais aussi des efforts entrepris par les commerçants pour leur rendre la vie plus facile.

    Vous pouvez retrouver ces vidéos sur le site conso.net en cliquant ici.

  • Un rapport du CESER sur l'accessibilité de la voirie, des espaces publics et des transports en commun en Île-de-France

    ceser.jpgDans son Rapport et son Avis votés lors de sa séance plénière du 10 novembre 2011, le Conseil économique, social et environnemental de la Région Île-de-France, a examiné la mise en oeuvre de la loi du 11 février 2005 pour « l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées » qui doit « permettre l’accès de tous à tout » (école, emploi, ensemble de la cité) grâce à la mise en accessibilité des bâtiments, de la voirie et des transports. S’agissant des transports, l’article 45 de la loi étend cet impératif d’accessibilité (pour les personnes handicapées) aux personnes dites à mobilité réduite (PMR). Élément plus novateur, la loi introduit le concept d’aménagement global de la « chaîne du déplacement, qui comprend le cadre bâti, la voirie, les espaces publics et les systèmes de transport et leur intermodalité ».

    Quelle est la population concernée par un handicap ?
    Chacun est susceptible de se trouver un jour – temporairement ou durablement – en situation de mobilité réduite. Mais, la connaissance que l’on a aujourd’hui sur l’importance des populations concernées en Ile-de-France et leur type de handicap (moteur, visuel ou cognitif) est assez limitée. En englobant les voyageurs momentanément pénalisés (poussettes avec enfants, port de bagages volumineux…), on estime à 30% les
    personnes handicapées dans leurs déplacements en Ile-de-France (environ 3,5 millions selon l’IAU).

    Quels engagements financiers ?
    Près de 2 milliards d’euros, hors renouvellement du matériel roulant, dont près de 1,5 Milliards pour le réseau ferré (rehaussement des quais, ascenseurs, aménagement des bâtiments…), plus de 200 millions pour le réseau routier (aménagement des points d’arrêts), et 200 Millions pour les systèmes d’information.
    Le STIF a consenti un effort financier considérable, prenant en charge 50% des travaux d’infrastructure et 100% sur l’information. Mais les difficultés de financement du reliquat sur les réseaux ferrés n’ont pu être résolues qu’en juin 2011 : la Région a accepté d’apporter volontairement 363M€, RFF, 273M€ et la SNCF, 90M€. Le planning des travaux s’en est trouvé décalé d’autant, même si le STIF a accepté de financer les études techniques sur les réseaux ferrés de façon à limiter au maximum les retards.
    Il reste aussi à financer par les collectivités sur le périmètre routier plus de 100 millions d’euros.

    Etat des lieux de la mise en oeuvre de la loi
    * Pour les 65 gares du RER en zone RATP la situation devrait être conforme en 2015 mais les trains ne seront intégralement renouvelés qu’en 2018 ou 2024 ce qui nécessitera, d’ici là, une assistance par le personnel des gares pour les utilisateurs de fauteuils roulants.
    * Pour les 187 gares RER et Transilien, en zone RFF/SNCF, l’achèvement du programme n’était envisagé qu’au-delà de 2018 et sera un peu décalé (mise en place des financements).
    * Les réseaux Tramway et TZen sont accessibles dès leur conception.
    * La situation des lignes de bus RATP est globalement satisfaisantes par exemple, 100% des lignes sont « déclarées » accessibles à Paris.
    * La perspective pour les lignes de bus du réseau OPTILE est moins satisfaisante (difficultés de financement, retard dans le choix des lignes, maîtrises d’ouvrage multiples pour les arrêts…) même si, à partir de 2009, le STIF a fait porter ses efforts sur la grande Couronne.
    * La situation des autres transports (type Noctilien …) est variable (voir rapport).
    * Enfin, le STIF a programmé une refonte complète du site d’information spécialisé INFOMOBI pour 2012.

    Conclusions du CESER
    Au regard de la date butoir de 2015, le CESER constate un défaut de coordination s’expliquant par : la multiplicité des acteurs, l’absence de « chef d’orchestre », l’absence de compétences légales du STIF sur la voirie, le positionnement des collectivités locales dont l’implication dans la mise en place des commissions consultatives et dans l’élaboration des Plans d’Accessibilité de la Voirie et des Espaces publics, est variable.
    Mais le CESER regrette également que les efforts considérables des communes pour aménager des cheminements sur les trottoirs et les espaces publics soient souvent contrariés par le mauvais comportement des riverains (occupation des trottoirs par des deux-roues, des terrasses, des étalages de commerces non autorisés).

    Le CESER estime que l’on pourrait se trouver dans une situation surréaliste où, après des investissements de 2 milliards d’euros pour rendre les transports accessibles aux PMR, leur utilisation serait partiellement rendue impossible en raison des difficulté à effectuer les parcours terminaux (entre le domicile ou le travail et la gare ou le point d’arrêt du bus), soit parce que ces parcours n’auraient pas été aménagés, soit parce que leur aménagement s’avérerait inopérant du fait de l’incivilité des riverains.

    Le CESER relève également :
    La confusion est souvent faite entre personnes à mobilité réduite (PMR) et utilisateurs de fauteuils roulants (UFR) au détriment des problématiques des malvoyants ou de celles des handicapés cognitifs, beaucoup plus nombreux. En outre, on connait assez mal les populations concernées, le vocable PMR, englobant notamment les personnes avec bagages encombrants, soit 30% de la population. La notion de « ligne accessible » masque souvent une semi accessibilité (certaines stations n’étant pas traitées), voire même une accessibilité assistée par du personnel;

    Le CESER estime donc difficile d’appréhender l’avancement du programme :
    - Le calendrier du SDA n’a pas été réactualisé depuis 2007 malgré les retards incompressibles entraînés par les difficultés de financement. À titre d’exemple, la programmation précise de l’accessibilité des lignes routières de Grande couronne vient juste d’être fixée ;
    - Le système d’information (INFOMOBI et sites des exploitants) n’est pas à jour et peu aisé à consulter ;
    - Les travaux de R&D sont peu développés et portent essentiellement pour les malvoyants sur des dispositifs individuels (GPS portable, récepteur de balise), et pour les usagers en fauteuil roulant, sur l’adaptation des quais ou trottoirs et des véhicules mais pas sur l’adaptation éventuelle des fauteuils roulants de plus en plus fréquemment motorisés et donc plus lourds ;
    - Enfin, le « service de substitution » du métro est incomplètement assuré par le réseau bus pour des raisons de tarification (correspondances réalisables avec un seul ticket…).

    En conséquence, le CESER préconise :
    - d’approfondir la connaissance des populations en situation de handicap pour assurer une meilleure prise en compte des besoins différenciés ;
    - de mettre en place un suivi de planification glissante des travaux, régulièrement actualisé ;
    - d’assurer une meilleure coordination des aménagements de la voirie aux abords des arrêts de cars ou bus afin d’anticiper les difficultés à l’échéance 2015, et redéfinir les priorités ;
    - de désigner un « coordonnateur » ou chef de file chargé de veiller à une meilleure prise en compte de la « continuité du cheminement » (proposition du CESER d’étendre les compétences du STIF en matière de déplacements et de mobilité) ;
    - de sensibiliser les Franciliens sur les obligations de la loi ;
    - d’harmoniser les conditions tarifaires (possibilité de correspondances multiples avec le même titre) pour faire des bus un réel « service de substitution » du métro ;
    - le soutien des programmes de R&D dans le domaine de la mobilité des personnes ;
    - le développement d’une forme de « labellisation » des gares, trains, voirie, etc., accessibles, au fur et à mesure de leur mise en service ;
    - le respect scrupuleux pour tous les nouveaux projets de la concrétisation de la continuité des cheminements (au-delà du strict périmètre de ces projets).

    Télécharger la synthèse du rapport : synthese-accessibilite-personnes-handicapees-transports-commun.pdf
    Télécharger le rapport complet : rapport-accessibilite-personnes-handicapees-transports-commun.pdf

    Pour voir le site du CESER, cliquez ici.

  • Un mode d'emploi de l'accessibilité évènementielle édité par l'association Aditus

    logo-petit-aditus.gifEn présence de Marie-Anne Montchamp, secrétaire d’État aux Solidarités et à la Cohésion sociale, l’association Aditus a dévoilé au public et à la presse le mode d’emploi de l’accessibilité évènementielle, mercredi 14 décembre à 17h, à la Gaité lyrique (Paris 3ème).

    Comment rendre un évènement accessible à tous les publics, y compris aux personnes en situation de handicap ? C’est l’objet du mode d’emploi de l’accessibilité évènementielle destiné aux organisateurs de manifestations et aux annonceurs. Ce guide pratique leur permettra d’intégrer l’accessibilité dans l’organisation de leurs évènements et d’accueillir tous les publics, quels que soient leurs éventuels handicaps. Ainsi, ce sont les colloques, conférences, salons, manifestations culturelles, meetings électoraux qui pourront progressivement s’ouvrir à tous.

    La loi du 11 février 2005, pour l’Égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées, pose le principe de l’accès de tous à tout. Des textes réglementaires ont précisé certaines de ses modalités, mais celle de l’accessibilité des évènements n’avait pas encore été formalisée. C’est désormais chose faite avec ce mode d’emploi, réalisé par l’association Aditus et l’agence le Troisième pôle, en partenariat avec les associations représentatives des personnes handicapées et des professionnels du secteur de la communication et de l’événement, et avec le soutien de Marie-Anne Montchamp, secrétaire d’État aux Solidarités et à la Cohésion sociale.

    À la fois pratique et exigeant, ce mode d’emploi se veut également incitatif et prévoit trois niveaux d’accessibilité des évènements ; tous les niveaux prennent en compte toutes les formes de handicap ; chaque niveau s’adapte à plusieurs profils d’organisateurs et à plusieurs types d’évènements : de la réunion associative animée par des bénévoles à la manifestation ouverte au grand public prévue par un annonceur.

    Cette initiative prend toute son importance à la veille des campagnes électorales de 2012 puisque le mode d’emploi sera également à la disposition des candidats aux élections présidentielles et législatives afin qu’ils rendent leur campagne accessible.

    Le mode d'emploi à télécharger : mode-emploi-accessibilite.pdf

    Pour voir le site de l'association Aditus, cliquez ici.