communiqué - Page 6

  • Report de l’augmentation de l’AAH : les personnes en situation de handicap à la moulinette du budget !

    201225577.2.jpgFrancois Baroin, ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l’Etat a annoncé ce matin dans une interview publiée dans le quotidien Les Echos un report de l’application de l’augmentation de l’Allocation Adultes Handicapés (AAH). Au lieu de l’augmentation promise de 25% durant 5 ans, l’augmentation se fera en 6 ans ; la revalorisation de l’AAH de l’année prochaine ne serait donc que de 3% au lieu de 4,5% prévus.
    L’Association des Paralysés de France juge totalement inacceptable une telle mesure ! Comment l’Etat peut-il envisager de diminuer l’aide aux personnes bénéficiaires de l’AAH, déjà sous le seuil de pauvreté, pour réduire son propre déficit public ?


    Lors de sa campagne présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy s’est fermement engagé sur une augmentation de l’AAH de 25% durant son mandat. Aujourd’hui, et alors que Nadine Morano, secrétaire d’Etat chargée de la Famille et de la Solidarité a affirmé il y a moins de 10 jours (le 26 juin lors de l’Assemblée générale de l’APF à Annecy) concernant la revalorisation de l’AAH : « Nous tiendrons nos engagements ! […] Je voudrais rappeler l’engagement sans précédent du gouvernement pour faire de l’AAH une véritable source de revenus pour les personnes handicapées. », le gouvernement est en train de faire machine arrière !

    Suite à la manifestation du 29 mars 2008 réunissant 35 000 personnes en situation de handicap ou malades avec le collectif Ni Pauvre Ni Soumis et appelant à la création d’un revenu d’existence à hauteur du SMIC brut, le président de la République avait confirmé l’augmentation de l’AAH de 25% en 5 ans.

    Il est aujourd’hui lamentable de constater que le président de République et le gouvernement ne tiennent pas parole et qu’une fois de plus, on taxe les personnes les plus fragilisées, les personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté et qui sont déjà affaiblies par d’autres mesures de régression
    sociales : les franchises médicales, le forfait hospitalier ou encore la hausse du coût de la vie.

    L’APF rejette fermement cette mesure, qu’elle juge abusive, méprisante et insupportable pour les personnes en situation de handicap.
    Et par conséquence, l’APF demande au président de la République, Nicolas Sarkozy, et à son premier ministre, François Fillon, de revenir immédiatement sur les propos de François Baroin et d’assurer une augmentation de l’AAH de 25% sur 5 ans, comme convenu.

    Le 6 juillet 2010.

  • Appel à manifester le lundi 14 juin devant le Parlement européen à Strasbourg pour le retour d’Ardi, jeune Kosovar polyhandicapé !

    Les associations en appellent à l’Europe des droits de l’homme, de la solidarité et des libertés !

    1669895606.jpgAlors que l’état de santé d’Ardi Vrenezi, jeune Kosovar polyhandicapé expulsé de France le 4 mai, s’est dramatiquement aggravé, l’Association des Paralysés de France (APF), Handas, le Réseau Education sans Frontières (RESF), la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), Handicap International France, la Cimade et l’Observatoire du Droit à la Santé des Etrangers (ODSE) appellent à manifester le lundi 14 juin à 14h devant le Parlement européen de Strasbourg.
    Une manifestation à l’initiative du comité de soutien local qui comprend les structures locales des associations nationales, mais aussi des proches, des voisins, des professionnels de santé qui ont suivi Ardi, des syndicats, des partis politiques…
    Un objectif : le retour en France d’Ardi et de sa famille pour lui garantir une continuité de soins dont le besoin est vital !
    Et puisque les pouvoirs politiques français ne répondent pas - malgré les dernières démarches de la Préfecture de Moselle - aux nombreuses sollicitations, les associations en appellent à l’Europe des droits de l’homme, de la solidarité et des libertés !


    L’état de santé d’Ardi s’est aggravé de façon dramatique Les dernières nouvelles sur l’état de santé d’Ardi sont mauvaises :
    son épilepsie s’aggrave avec des crises qui se généralisent, conduisant à des pertes de connaissances. Il a des difficultés pour avaler qu’il n’avait pas avant ; et a reperdu une partie des capacités motrices qu’il avait retrouvées grâce à sa prise en charge en France. En absence d’un contrôle de son épilepsie, Ardi va se retrouver dans l’état dramatique dans lequel il était à son arrivée en France en 2008, nécessitant une alimentation par sonde, et risquant les complications graves d'une épilepsie sévère pouvant aller jusqu'à la mort. Même avec des médicaments adaptés, l’absence de prise en charge globale spécialisée laisse prévoir une dégradation rapide de toutes ses acquisitions. Un enfant polyhandicapé avec une pathologie aussi grave a des besoins spécifiques nécessitant une prise en charge complexe.
    L’envoi de trois experts par la Préfecture au Kosovo la semaine dernière et le compte-rendu qui en a été fait confirme les inquiétudes des associations. Même si l’état de santé d’Ardi semble se stabiliser suite à son hospitalisation, sa situation générale s’est particulièrement dégradée depuis son départ de la France.
    Pourtant, depuis 1998, la loi protège les malades atteints de pathologies graves contre les expulsions et leur permet d'avoir un titre de séjour.

    Alertes et interpellations laissées sans réponse !
    Depuis des semaines, tous les acteurs mobilisés pour le retour d’Ardi n’ont eu de cesse de solliciter et d’alerter les pouvoirs politiques français nationaux. En vain !
    · Depuis le début de la mobilisation, les membres du comité de soutien local - le médecin français d’Ardi en tête – sont restés en contact avec la famille et, alarmés par l’état de santé du jeune, ont envoyé de nombreux courriers notamment au Préfet de Moselle et à Bernard Kouchner. La Préfecture de Moselle et l’Ambassade de France au Kosovo commencent seulement à apporter des réponses partielles à court terme, sans prendre en compte la situation globale de ce jeune adolescent.
    · Une pétition demandant le retour de la famille a été signée par plus de 2200 personnes.
    · En parallèle, le 6 mai, l’APF a envoyé un courrier au président de la République pour l’alerter sur cette situation. Et le 27 mai, l’APF a demandé la création d’une enquête parlementaire aux Présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat.
    · Malgré cette forte mobilisation, les politiques français restent sourds et n’ont répondu à aucun courrier, ni à aucune sollicitation !

    Rendez-vous devant le Parlement européen à Strasbourg lundi 14 juin à 14h pour demander le retour d’Ardi et de sa famille !

    Signataires : Association des Paralysés de France (APF), Observatoire du Droit à la Santé des Etrangers (ODSE), Handas, Cimade, Ligue des Droits de l'Homme (LDH), Handicap International, Réseau Education Sans Frontières (RESF)

    Pour être informé des dernières nouvelles sur Ardi, suivre la mobilisation locale et signer la pétition : http://blogardy.over-blog.com/

  • Lettre ouverte des associations de solidarité au Premier Ministre sur les mesures de réduction de l'endettement public

    Monsieur le premier ministre,

    Les associations de solidarité qui interviennent sur l'ensemble du territoire dans les domaines social, médico-social et sanitaire, occupent une place importante dans l'économie du pays (près de 60 milliards d'euros de chiffre d'affaires et près d'un million d'emplois salariés). Elles jouent également, avec le concours de millions de bénévoles, un rôle majeur dans la préservation de la cohésion sociale et, plus particulièrement, à l'égard des plus vulnérables de nos compatriotes.

    Assurant des missions d'intérêt général, elles ont une conscience aiguë des dangers que recèle la croissance continue de l'endettement public. Elles admettent, de ce fait, la nécessité vitale pour la France, comme pour leurs propres usagers, de juguler cette évolution. Pour leur part, elles n'ont pas attendu les développements de la crise actuelle pour remettre en cause leurs modes de fonctionnement, améliorer la qualité de leurs interventions, et poursuivre la rationalisation de leurs coûts.

    Ces associations de solidarité souhaitent attirer votre attention sur plusieurs conditions qui leur paraissent devoir être respectées si on veut éviter que les mesures à prendre ne provoquent de nouvelles déchirures du tissu social et de nouveaux drames individuels.

    Bien entendu, comme l'a déclaré le président de la République lors du "sommet social" du 10 mai dernier, une priorité absolue doit être accordée à l'emploi, la question du chômage étant à l'origine de la plupart des problèmes sociaux actuels. A cet égard, les moyens de Pôle emploi, malgré l'importance des recrutements récemment réalisés, ne sont toujours pas à la hauteur des besoins quantitatifs et qualitatifs que réclame un traitement efficace et humain des demandeurs d'emploi, en particulier de ceux qui sont les plus vulnérables.

    De plus, les moyens de la formation continue, récemment rénovée, comme les moyens dévolus à l'orientation et à l'accompagnement des intéressés, devraient davantage encore être consacrés à l'accueil de ceux qui sont les plus menacés par les risques d'exclusion tant sociale que professionnelle.

    Par ailleurs, il est clair que le programme de réduction des déficits doit être déterminé de manière telle qu'il ne compromette pas les espoirs de retour à une croissance créatrice d'emplois dans les meilleurs délais.

    De ce point de vue, nous estimons que les régimes d'allocations sociales, en particulier ceux qui sont destinés à subvenir aux besoins essentiels des plus faibles, qui sont aussi des moyens de conserver leur dignité, devraient être préservés, voire même améliorés compte tenu des pertes nettes de pouvoir d'achat subies depuis ces dernières années, d'autant que la crise risque d'avoir pour effet de creuser davantage les inégalités et la pauvreté.

    Au-delà, plusieurs programmes de soutien à diverses activités dans nos domaines méritent, à nos yeux, d'être maintenus, voire amplifiés, car ils sont très efficaces sur le terrain économique, de l'emploi, de la cohésion sociale et aussi de la préparation de l'avenir. Il s'agit, sans vouloir les passer tous en revue, des programmes relatifs à l'accueil, à l'accompagnement et au traitement de personnes atteintes de certaines maladies ou handicaps, des programmes concernant l'accueil de la petite enfance et la protection de l'enfance, l'hébergement des sans-abri, le logement social, les personnes âgées, les centres de formation d'apprentis.

    Enfin, d'une manière plus générale, nous ressentons sur le terrain une certaine désagrégation de ce qui unit traditionnellement les Français, des réflexes de repli sur des intérêts personnels et corporatistes de façon plus menaçante que jamais, des interrogations qui se multiplient sur la capacité des institutions à faire face aux changements.

    C'est pourquoi il nous paraît que les politiques sociales doivent s'efforcer de maintenir vigoureusement les principes de solidarité qui caractérisent l'essentiel de notre système de protection sociale et qui entretiennent de manière très quotidienne pour nos compatriotes leur sentiment d'appartenance à une même communauté.

    Nous serions très désireux, Monsieur le premier ministre, que vous acceptiez de rencontrer les associations de solidarité pour évoquer les aspects sociaux de la politique de réduction des déficits que vous entendez conduire.

    La délicatesse de la situation que nous aussi allons avoir à affronter comme acteurs des politiques sociales, la nécessité pour nous d'anticiper les difficultés et le devoir qui est le nôtre de protéger les intérêts des plus faibles, nous incitent à vous demander de bien vouloir accepter l'organisation d'une telle concertation, il est vrai inhabituelle, mais la situation l'est tout autant.

    Notre souci n'est pas d'abord celui de la défense de nos organismes et de nos structures, mais celui des personnes au service desquelles nous sommes engagés. Notre démarche est à la fois politique et gestionnaire. Nous pensons qu'elle se justifie par notre mission, plus que jamais nécessaire, de participation à la mise en oeuvre de l'intérêt général.

    Le 31 mai 2010.

    Dominique Balmary, président d'Uniopss ; Jean-Marie Barbier, président de l'APF ; Michel Desmet, président de la Cnape ; Régis Devoldère, président de l'Unapei ; Raymond Etienne, président de la Fondation Abbé Pierre ; André Flageul, président d'UNA ; Nicole Maestracci, présidente de la Fnars ; Jean-François Mattei, président de la Croix- Rouge française ; François Soulage, président du Secours catholique ; Michel Tanfin, président de l'ADMR.

  • Expulsion d’Ardy : l’APF demande la création d’une enquête parlementaire pour faire la transparence sur cette affaire !

    Logo APF simplifié.jpgAlors qu’Ardy, jeune kosovar polyhandicapé a été expulsé de France il y a 3 semaines, l’Association des Paralysés de France demande la transparence sur l’état de santé et la prise en charge de ce jeune au Kosovo. Les informations entre la communication officielle de la Préfecture de la Moselle et les dires des médecins kosovars et de la famille d’Ardy sont très contradictoires !
    Qui croire dans cette affaire ? Ardy dispose t’il des médicaments et soins nécessaires ou est-il gravement en danger ?
    L’APF exige que la transparence sur cette affaire soit faite, et demande pour cela, la création d’une enquête parlementaire afin de connaitre la situation réelle de la prise en charge de cet adolescent.

    Les fortes contradictions entre les affirmations de la Préfecture de Moselle et les professionnels kosovars ayant examiné Ardy se sont multipliés ces derniers jours.
    Alors que la Préfecture affirme que « toutes les précautions médicales ont été prises » pour qu’Ardy soit soigné dans son pays, les médecins kosovars et l’association Handikos (ONG oeuvrant en faveur des personnes en situation de handicap au Kosovo) affirment le contraire.
    → Le directeur du département pharmaceutique du ministère de la santé kosovar a rédigé une attestation dans laquelle il affirme qu’un seul des trois médicaments antiépileptiques dont Ardy a besoin quotidiennement est disponible.
    → L’association Handikos a rédigé un document affirmant ne pouvoir fournir que 45 minutes de soins quotidiens à Ardy alors qu’il a besoin d’un suivi rapproché.
    → Le 17 mai, trois pédiatres kosovars, dont un spécialiste reconnu par la société européenne de neurologie pédiatrique, ont fourni un document écrit au comité de soutien local d’Ardy attestant que l’enfant ne peut être soigné au Kosovo et qu’il doit être pris en charge à l’étranger.
    Pour la Préfecture de Moselle ces documents sont des faux et les traducteurs assermentés qui ont confirmé par téléphone la véracité de ces documents sont eux-aussi des imposteurs.

    Par ailleurs, la famille d’Ardy a indiqué que :
    · le fauteuil roulant de leur fils leur a été retiré avant leur embarquement dans l’avion pour quitter la France ;
    o la Préfecture affirme qu’un autre fauteuil leur a été envoyé le lendemain.
    · aucune ambulance ne les attendait à leur arrivée au Kosovo et aucun médecin ne les a accompagné jusqu’au domicile de leur oncle ;
    o le médecin accompagnant la famille dans l’avion a affirmé avoir vu Ardy être pris en charge dans une ambulance.
    · être partis de France avec un stock de médicaments pour une semaine ;
    o la Préfecture a déclaré qu’un renouvellement d’ordonnance pour deux mois leur a été donné dans l’avion. Malheureusement, les médicaments dont a besoin Ardy ne sont pas disponibles au Kosovo.
    De plus, si la Préfecture affirme que « toutes les précautions médicales ont été prises », comment se fait-il qu’ils ne soient pas capables d’indiquer les noms des équipes qui sont censés prendre en charge Ardy ?

    L’état de santé d’Ardy se détériore de jour en jour, il a été hospitalisé à l’hôpital de Pristina du 12 à 17 mai. A sa sortie de l’hôpital, les médecins ont déclaré à sa famille qu’ « ils ne pouvaient pas faire plus pour lui ici […] et qu’il irait de plus en plus mal en absence des médicaments adéquats ». Très amaigri il fait jusqu’à 10 convulsions par jour.
    Si Ardy continue à convulser, ce qui est très probable en raison de l’absence du traitement nécessaire, il risque de perdre sa capacité d’alimentation autonome, des complications graves d’une épilepsie sévère peuvent survenir, pouvant aller jusqu’à la mort.

    En conséquence, l’APF demande la création d’une commission d’enquête parlementaire constitué d’experts afin d’apporter, en toute objectivité la transparence la plus totale sur l’état de santé d’Ardy et sa prise en charge.
    L’APF a envoyé aujourd’hui un courrier aux présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat pour demander la création d’une enquête parlementaire. Une copie a également été envoyée – pour alerte - aux présidents des groupes politiques à l’Assemblée nationale et au Sénat ; aux présidents des commissions Affaires étrangères et Affaires sociales (Assemblée nationale et Sénat) ; à Marie-Anne Montchamp, à Jean-François Chossy, aux parlementaires de la Moselle, à Paul Blanc, à Daniel Paul, à Patrick Gohet, à Nadine Morano, à Thierry Dieuleveux, à la Défenseure des enfants, au Médiateur de la République.


    Rappel des faits : Les parents d’Ardy, qui souffre d’une maladie dégénérative du cerveau, avec un polyhandicap lourd et atteint d’épilepsie, sont venus en France en 2008 dans l’espoir d’y faire soigner leur enfant qui ne peut pas bénéficier des soins nécessaires au Kosovo. Ardy a besoin de soins neurologiques, de rééducation fonctionnelle, d’ergothérapie, de kinésithérapie, d’un suivi nutritionnel et d’éducation spécialisée. Le lundi 3 mai à 21h, des policiers et des gendarmes ont fait irruption dans l’IEM où il était soigné. Munis d’une décision préfectorale d’expulsion, ils ont emmené avec eux le jeune, devant le personnel soignant choqué et impuissant. Après avoir passé la nuit au Centre de Rétention Administrative de Metz, il a été expulsé de France avec sa famille, mardi 4 mai à 10h par avion à destination du Kosovo.

    Le courrier envoyé aux présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat : Courrier Présidents Assemblée Nationale et Sénat.pdf

    Le communiqué des médecins français : Communiqué des médecins français.pdf

    Le communiqué de la Préfecture de la Moselle : Communiqué Préfecture Moselle.pdf

  • Inquiétude des associations sur l'intégration de la Halde au Défenseur des droits

    Logo APF simplifié.jpgUne trentaine d'organisations, dont l'APF, ont exprimé le 21 mai dernier leur inquiétude sur le rattachement de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) au futur défenseur des droits, voté au Sénat mercredi. Elles exigent le maintien des statuts actuels de la Halde. « Le rapport sur les projets de loi organique et ordinaire relatifs au Défenseur des droits publié ce jour inquiète nos organisations et associations de lutte contre les discriminations notamment sur les discriminations liées au sexisme, au racisme, à l'orientation sexuelle, à l'identité de genre, au handicap ou à l'état de santé », affirment ces associations dans un communiqué. Et de se demander: « Quel intérêt a le législateur de diluer plusieurs organisations dans une même entité? Quelles améliorations réelles sont attendues avec cette réforme? S'agit-il d'envisager l'invisibilité des discriminations au sein du Défenseur des droits? Pourquoi le Défenseur des droits dispose-t-il d'un pouvoir supérieur par rapport à celui de la Halde ? »

    Le projet de loi instaurant le Défenseur des droits doit être examiné en séance publique à partir du 27 mai en première lecture par le Sénat. (Avec AFP)

    Vu sur le site de "Faire Face"