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  • 2e Rencontres Tremplin Alternance de l’association Tremplin Entreprises

    Tremplin-Alternance_article_horizontal.jpgL’association Tremplin Entreprises organise à Paris le 11 juillet ses 2e "Rencontres Tremplin Alternance" pour les personnes handicapées à la recherche d’une formation post-Bac en alternance. L’inscription est obligatoire.

    Les "Rencontres Tremplin Alternance" seront l’occasion pour des jeunes en situation de handicap à la recherche d’un contrat d’alternance (apprentissage ou professionnalisation) de niveau bac à bac+5 d’échanger avec des professionnels. 35 entreprises représentant plus de 20 secteurs d’activités seront présentes. Tous les entretiens étant organisés et planifiés en amont du 11 juillet, les étudiants handicapés souhaitant participer à ces rencontres doivent préalablement prendre contact avec l’association par mail ou par téléphone. Ceux qui ne seront pas retenus pour l’événement bénéficieront d’un accompagnement par Tremplin.

    Plus de renseignements en cliquant ici.

  • École : PAI, PPS, PPRE… C’est quoi ? Ça marche comment ?

    PAI-PPS-PPRE-200x161.jpgLe handicap de votre enfant a été reconnu par la MDPH. Vous pouvez bénéficier d’un projet personnalisé de scolarisation, appelé aussi PPS. Sa fonction ? Lister ses points forts et ses points faibles et tout ce qui peut être mis en place à l’école pour l’aider : un ordinateur, une AVS etc. A découvrir aussi : le PAI et le PPRE.

    1. C’est quoi ?
    * PPS (projet personnalisé de scolarisation) : pour les enfants dont le handicap est reconnu par la MDPH et qui ont besoin d’aide humaine ou matérielle, d’une orientation scolaire ou en établissement spécialisé.
    * PAI (projet d’accueil individualisé) : mis en place à l’école, au collège ou au lycée, pour des enfants atteints d’allergies, d’asthme ou qui ont un problème médical évoluant sur une longue période. Le PAI est parfois aussi suggéré pour des enfants atteints de troubles des apprentissages ou de handicaps reconnus par la MDPH, mais qui n’ont pas besoin d’un financement des aides et des aménagements de la scolarité.
    * PPRE (programme personnalisé de réussite éducative) : proposé uniquement par l’école, pour des enfants en difficulté scolaire. Ce dispositif n’est pas indiqué pour les enfants handicapés ou dont les troubles des apprentissages nécessitent une prise en charge particulière.

    2. À qui les demander ?
    Vous pouvez faire une demande de PPS ou de PAI dès l’inscription de votre enfant ou en fin d’année scolaire pour l’année suivante. Pour la mise en place du PPS, adressez-vous à la MDPH ou à l’école. Les coordonnées de l’enseignant référent, chargé de faire le lien, vous seront communiquées. « Le PPS est un document qui devrait concerner tous les enfants suivis par la MDPH, y compris ceux scolarisés en CLIS, en ULIS ou en établissement spécialisé, rappelle Sophie Cluzel, présidente de l’association SAIS 92 (Service d’accompagnement et d’information pour la scolarisation). C’est un des éléments de la loi de 2005 en faveur des personnes handicapées. Bien rédigé, il constitue un outil de pilotage indispensable de la scolarisation, et les parents sont en droit de l’exiger. » Pour la mise en place du PAI, vous devrez vous adresser directement à l’école.

    Comment construire efficacement un PPS ? Doit-il être très précis ? Comment choisir entre PPS et PAI ? Quels en sont les avantages et les inconvénients ? Je ne suis pas d’accord avec le contenu du PAI, à qui je m’adresse ?

    Retrouvez toutes les réponses et tous les contacts utiles dans Déclic n°141 (mai-juin 2011)/ rubrique Vie pratique/Ecole. Ce magazine est consultable en délégation.

    Vu sur le site de Déclic

  • Scolarisations des élèves handicapés : La Halde identifie les facteurs de succès

    logo_halde(1).jpgLe Collège de la HALDE a adopté lundi 18 avril 2011 des recommandations sur la scolarisation des élèves handicapés.

    Deux enquêtes réalisées par la HALDE et un séminaire sur la scolarisation des élèves handicapés montrent que la loi du 11 février 2005, qui garantit les principes de scolarisation des élèves handicapés, a produit des effets positifs sur le nombre d’élèves handicapés scolarisés en milieu ordinaire, même si ce nombre tend à diminuer fortement au fur et à mesure de l’avancée dans le parcours scolaire puis universitaire.

    Le Collège de la HALDE considère qu’il convient de mettre en place une réponse globale afin de garantir une véritable égalité des chances en matière d’insertion sociale et professionnelle des élèves handicapés, grâce à l’acquisition de savoirs et de compétences dans le cadre d’une scolarité adaptée, et l’apprentissage de la citoyenneté pour tous les élèves.

    Pour cela, le Collège recommande quatre axes d’actions prioritaires :
    * la mise en accessibilité rapide de l’ensemble des établissements scolaires et d’enseignement publics et privés sous contrat ;
    * la mise en place effective de moyens financiers, humains et pédagogiques nécessaires pour répondre aux différentes formes de handicap : personnels éducatifs adaptés en plus des auxiliaires de vie scolaire (interprètes en LSF, codeur en LPC,…), adaptation des programmes et des outils pédagogiques, formation des équipes éducatives, sensibilisation des élèves au handicap et développement de dispositifs techniques adaptés ;
    * le renforcement de la coordination des différents acteurs éducatifs ;
    * pour les enfants ne pouvant pas être scolarisés en milieu ordinaire, la mise en œuvre de moyens adaptés pour rendre effectif le droit à l’éducation des enfants handicapés accueillis en établissements et services médico-sociaux et en établissements de santé (nombre de places, unités d’enseignement, enseignants spécialisés…) ;

    Le Collège recommande également de développer des outils et statistiques pour dresser plus facilement un état de lieux de la scolarisation des enfants handicapés en France.

    Ces recommandations ont été remises le 20 avril 2011 à Marie-Anne Montchamp, Secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale.

    La délibération à télécharger : Deliberation_no2011-119_du_18_avril_2011.pdf

  • Retour sur la réunion "Scolarité" du 4 février dernier

    07948217ea0187e1d9768a04eb075eb9.jpgCette rencontre a été organisée à l’initiative de Martine Colmant représentante du Conseil départemental APF de l’Essonne. Elle a réuni une trentaine de personnes des trois SESSD du département. Elle avait comme objet la rencontre directe entre les familles et Mme Lair inspectrice d’académie en charge de l’adaptation scolaire et de la scolarisation des enfants porteurs de handicap.

    Madame Lair a exposé l’ensemble du dispositif d’accueil des enfants handicapés dans l’éducation nationale. Elle parle de l’ensemble des handicaps : visuels, auditifs, du comportement ou moteur.
    Madame Lair nous a communiqué quelques chiffres tous handicaps confondus :
    3751 élèves scolarisés
    2400 élèves dans le 1er degré (écoles maternelles et primaires), dont 507 accueillis dans les CLIS classe d’intégration collective
    1351 élèves dans le 2ème degré, dont 296 en UPI unité pédagogique d’intégration.

    Une UPI collège, handicap moteur devrait être créée dans le nord du département pour la prochaine rentrée. Une nouvelle UPI lycée professionnelle devrait également voir le jour. Toutes les places doivent être occupées pour créer de nouveaux postes. La volonté ministérielle est d’accueillir le mieux possible, un maximum d’enfants. Cela ne remet pas en cause l’intérêt des établissements spécialisés ayant des écoles intégrées appelées aujourd’hui unités d’enseignement.
    Toutes les orientations sont proposées lors des Equipes de suivi de la scolarité et notées dans le Projet Personnalisé de Scolarisation. Les dossiers sont examinés en Commission des droits et de l’autonomie de la Maison Départementale Du Handicap. En cas de désaccord entre la famille et les professionnels la commission peut être amenée à trancher.
    L’objectif recherché est toujours la meilleure scolarisation possible pour permettre à l’enfant de faire ses apprentissages dans des conditions optimums.

    L’enseignant référent est le coordinateur du projet de l’enfant. C’est aussi l’interlocuteur privilégié des familles pour tout ce qui concerne la scolarité et l’orientation. Il ne faut pas hésiter à les interpeller bien qu’ils aient en charge entre 100 et 260 dossiers.
    Ceux sont également eux qui font remonter les besoins d’AVS. A ce jour il n’y a pas de rupture budgétaire. C’est le manque de candidat qui ne permet pas de couvrir les besoins. Les contrats sont précaires et peu rémunérés. Les différents contrats pour le recrutement des Auxiliaires de vie scolaire vont être regroupés sous un même type : Le Contrat Unique d’Insertion. L’éducation nationale doit donc passer par le Pôle Emploi pour recruter les AVS. Les postulants appartiennent à la catégorie : public en difficulté d’insertion professionnelle. Ce contrat est d’un an renouvelable une fois.
    Madame Lair rappelle que la diminution des heures d’AVS peut être bénéfique pour les enfants, ils peuvent gagner en autonomie.

    En ce qui concerne les aménagements et dispenses de cours il faut réfléchir à ne pas amputer de possibles futurs, notamment pour les langues ou le dessin qui peuvent être des épreuves obligatoires aux examens. Madame Lair rappelle l’importance de penser à l’avenir d’adulte au moment des choix d’orientation.

    Elle s’adresse à nous de sa place de représentante du ministère. Les lois une fois votées doivent être respectées.
    Si on veut que les choses bougent il faut militer dans les associations, c’est la seule façon de se faire entendre.
    L’APF milite notamment pour la professionnalisation des AVS, la garantie d’un minimum de ressources pour les personnes ne pouvant accéder à l’emploi…

    Malika Redaouia, directrice du service d’Evry