sexualité - Page 5

  • "Sexe, Amour et Handicap" sur France 2 le 24 février

    SetWidth270-Affichehandicap.jpgDocumentaire inédit, réalisé par Jean-Michel Carré, Sexe, amour et handicap est programmé le jeudi 24 février 2011 à 22h45 sur France 2. Dans ce deuxième volet de sa trilogie sur la sexualité, Jean-Michel Carré ouvre les portes d’un monde insoupçonné pour les uns ou tabou pour les autres : la sexualité des personnes handicapées. Emouvants, poignants les témoignages révèlent un grand désarroi, de la colère et une immense attente de changement dans les institutions.

    Chacun d'entre nous aspire à une vie affective et sexuelle pour accomplir sa vie. Atteintes de maladies dégénératives, handicapées moteur ou déficientes intellectuelles, la plupart des personnes en situation de handicap vivent leur condition comme un obstacle au plaisir.

    Comment assouvir leurs désirs et envisager une relation amoureuse quand, des simples citoyens aux responsables politiques, tous nient leurs besoins vitaux ?

    Le film aborde ces questions essentielles et envisage des solutions avec ceux qui sont au centre de cette souffrance et ceux qui s'engagent à leurs côtés. Confronter les difficultés, s'inspirer des pratiques les plus audacieuses et courageuses permettraient une transformation radicale d'une réalité insupportable...

    Vu sur Handicapinfos.com.

  • « Assistance sexuelle : Oser passer à l’acte » - Le dossier du mois de février du magazine Faire Face

    801697450.jpgL'assistance sexuelle des personnes handicapées en France : un sujet sensible, un sujet d'actualité. En effet, en ce début d'année, une association, CH(S)OSE, a été créé dans le but de militer en faveur d'un accès effectif à la vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap. Dans le même temps le député UMP de la Loire, Jean-François Chossy, prépare une proposition de loi visant à créer un statut d'aidant sexuel alors que Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, s'est déclarée « rigoureusement opposée » à « un truc pareil ! ».

    Le magazine Faire Face a donc décidé d'y consacrer un dossier à travers plusieurs thématiques. Quelles avancées et quelles limites ? Qui sont les assistants sexuels et que proposent-ils ? Que disent ceux qui sont contre ? Et ceux ayant eu recours à l'assistance sexuelle ?

    Réponses dans le Faire Face du mois de février.

  • Assistance sexuelle : Bachelot persiste, Montchamp nuance

    Bachelot Montchamp.jpg10h30 ce matin : traditionnels vœux à la presse de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot, et de sa secrétaire d'État, Marie-Anne Montchamp. L'occasion pour la ministre de balayer l'étendue des champs de compétence de son ministère et des grands rendez-vous qui l'attendent en 2011, le principal d'entre eux étant la réforme de la dépendance.

    Interrogée par un journaliste de la rédaction de Faire Face pour savoir si, après s'être entretenue dans les prochaines semaines, avec Jean-François Chossy, député UMP de la Loire qui souhaite déposer une proposition de loi autorisant l'assistance sexuelle pour les personnes en situation de handicap en France, elle reviendrait sur son opposition à la mise en place d'un tel service, Roselyne Bachelot a répondu : « Je ne crois pas. »

    Le 6 janvier dernier, lors d'une conférence de presse, Roselyne Bachelot avait déclaré y être : « rigoureusement, formellement, totalement opposée ». Appuyant sa déclaration d'un : « Vous pensez que la ministre en charge des droits des femmes va soutenir un truc pareil ? », selon des propos rapportés par l'Agence France Presse.

    Interrogée sur le même sujet, sa secrétaire d'état a été plus nuancée. « La question de l'accompagnement sexuel des personnes en situation de handicap doit, soit entrer dans le champ de la compensation, et là je m'appuie sur la loi du 11 février 2005, soit être considérée comme un défaut d'inclusion sociale, a souligné Marie-Anne Montchamp. L'initiative de Jean-François Chossy a le mérite d'avoir ramené sur le devant de la scène la question de la misère sexuelle d'une grande partie de nos concitoyens, handicapés ou pas. », a-t-elle poursuivi.

    Le 17 janvier 2011.
    Vu sur le blog de Faire Face.

  • Création de l’association CH(S)OSE : Pour un accès effectif à la vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap

    1398713886.JPGL'association CH(S)OSE a été créée le 5 janvier 2011 à l'initiative du Collectif Handicaps et Sexualités (CHS). Parce que le CHS ose, l'association CH(S)OSE a pour objectif de militer en faveur d'un accès effectif à la vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap, notamment à travers la création de services d'accompagnement sexuel.

    L'association souhaite fédérer des personnes morales et physiques (personnes en situation de handicap, professionnels, etc.) autour des orientations et des actions du CHS et soutenir la création de dispositifs associatifs ou publics concernant la vie affective et sexuelle des personnes majeures en situation de handicap.

    Pour CH(S)OSE, un service d'accompagnement sexuel doit être un service d'information, de mise en relation et d'aide à la formulation de la demande de la personne en situation de handicap avec l'assistant sexuel. L'assistance sexuelle telle qu'elle est déjà en usage dans de nombreux pays (plus particulièrement dans les pays du Nord de l'Europe, aux Etats-Unis et en Israël) consiste à prodiguer, dans le respect, une attention sensuelle, érotique et/ou sexuelle à une personne en situation de handicap ou à permettre - à leur demande - l'acte sexuel à deux personnes qui ne peuvent l'accomplir sans aide.

    Lors de l'assemblée constitutive du 5 janvier dernier, le conseil d'administration et le bureau ont été élus à l'unanimité. Le bureau est constitué de 3 personnes morales et 2 personnes physiques :
    Présidente : Mme Pascale Ribes, représentant l'APF ;
    Vice-président : M. Marcel Nuss ;
    Secrétaire : M. Louis Bonet, représentant le GIHP ;
    Secrétaire-adjoint : M. Jean-Pierre Ringler, représentant la CHA ;
    Trésorière : Mme Catherine Deschamps.

    Informations complémentaires et adhésions : chs.ose@gmail.com

    Qu'est-ce que le CHS ?
    Le CHS (Collectif Handicaps et Sexualités) a été créé le 7 mars 2008 pour échanger et construire avec les personnes handicapées concernées et les pouvoirs publics, des propositions d'actions pour une meilleure prise en compte de la vie intime, affective et sexuelle des personnes handicapées. Le collectif est composé de l'AFM (Association Française contre les Myopathies), de l'APF (Association des Paralysés de France), de CHA (Coordination Handicap Autonomie), du GIHP (Groupement pour l'Insertion des Personnes Handicapées physiques) et d'Handicap International.

    Le 10 janvier 2011

  • Roselyne Bachelot «rigoureusement opposée» à l'accompagnement sexuel des personnes en situation de handicap

    roselyne-bachelot-banc-ministre1202367502.jpgLa ministre de la Solidarité et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot a pris, jeudi dernier, position sur la question de l'accompagnement sexuel des personnes en situation de handicap : elle s'y est déclarée « rigoureusement, formellement, totalement opposée ». Interrogée lors de la conférence de presse qui a suivi la présentation des grandes orientations de son ministère pour 2011, la ministre répondait à une question pour savoir si elle soutiendrait une proposition de loi portée par le député UMP Jean-Francçois Chossy (qui avait été également le rapporteur de la loi de 2005 à l'Assemblée) visant à permettre de créer, en France, un statut d'assistant sexuel. Un tel statut existe notamment aux Pays-Bas, en Allemagne et en Suisse.

    Comme argument à sa position, Mme Bachelot a déclaré : « Vous pensez que la ministre en charge des droits des femmes va soutenir un truc pareil ? », selon des propos rapportés par l'Agence France Presse. Elle a rétiré son opposition vendredi 7 janvier sur Europe 1.

    Une réponse pour le moins abrupte et rapide qui, dans le meilleur des cas, ne fait que souligner une certaine méconnaissance du sujet. Cet argument sous-entend que l'émergence, dans notre pays, d'assistants sexuels menacerait les droits des femmes. Parce que pour les opposants à l'accompagnement sexuel des personnes en situation de handicap, les assistants sexuels ne sont ni plus ni moins que des prostitués puisqu'ils proposent une prestation sensuelle ou sexuelle tarifée.

    A la menace des droits des femmes, il peut être partiellement répondu que les assistants sexuels sont aussi des hommes. Et que donc la question ne peut se résumer à une simpliste attaque contre les femmes.

    A la question de la prostitution, que les assistants sexuels sont des personnes rigoureusement formées, encadrées et suivies dans leurs pratiques (ce qui n'est pas le cas des prostitués), qu'ils ont par ailleurs un métier, une vie de couple et parfois de famille. Et que le raccourci assistants sexuels = prostitués est un peu rapide.

    La question de l'accompagnement sexuel des personnes en situation de handicap va être au cœur de l'actualité des prochains mois. Oui, elle soulève de nombreuses questions humaines, éthiques et sensibles. Au regard de l'actualité de ce sujet, votre magazine Faire Face a décidé d'engager la réflexion. Notre dossier de février sera entièrement consacré à l'accompagnement sexuel. Il fera le point sur :
    - où on en est en France sur cette question, les initiatives parlementaire et associative dans ce domaine ;
    - comment sont formés les assistants sexuels en Suisse et ce qu'ils/elles peuvent proposer, pourquoi ils le font et comment ;
    - les arguments du Mouvement du Nid, opposé à un tel service ;
    - et enfin des témoignages de personnes en situation de handicap qui ont fait appel à des assistants sexuels.

    Cette question nous interroge tous, handicapés ou pas. Elle nous interpelle dans ce que nous avons de plus intime et de plus sensible. Alors il faut aller au-delà des raccourcis trop rapides, tenter de comprendre pourquoi des associations, dont l'APF, des parlementaires et d'autres acteurs de la société civile se mobilisent pour qu'un jour, la création d'un service d'accompagnement sexuel puisse voir le jour chez nous. Des acteurs qui, eux aussi, tout comme la ministre de la Solidarité et de la Cohésion sociale ont à cœur les droits des femmes et de tous les citoyens !

    Vu sur le blog de Faire Face.