accompagnement

  • L'APF Essonne met en place un partenariat avec l'ADAPT

    L__ADAPT_logo_usuel.jpg L'APF Essonne, représentée par l'ensemble des directeurs des structures et établissements du département, y compris la délégation, a signé hier une convention de partenariat avec l'ADAPT Essonne.

    Cette convention a pour objectif de mettre en œuvre une coopération pour l’accompagnement de personnes handicapées afin :
    1- Sensibiliser à la spécificité du handicap et à son impact sur les apprentissages et l’insertion professionnelle dans notre environnement essonnien.
    2- Proposer une équipe médico psychosociale ressource pour :
    - l’accompagnement spécifique des jeunes ou des adultes en situation de handicap vers le monde du travail.
    - Faciliter l’adaptation des jeunes au cursus de formation proposé en accompagnant et soutenant leurs apprentissages.
    - Apporter un éclairage médico psychologique pour le choix des pistes professionnelles dans le cadre des projets individuels des jeunes ou adultes.
    3- Mutualiser nos ressources techniques pour répondre aux besoins des personnes accompagnées par l’un des partenaires.
    4- Favoriser l’échange et la complémentarité des équipes dans le cadre d’un accompagnement au travail.

    Un travail qui fera l'objet d'une évaluation annuelle et qui devrait bénéficier aux personnes en situation de handicap du département.

  • Roselyne Bachelot «rigoureusement opposée» à l'accompagnement sexuel des personnes en situation de handicap

    roselyne-bachelot-banc-ministre1202367502.jpgLa ministre de la Solidarité et de la Cohésion sociale, Roselyne Bachelot a pris, jeudi dernier, position sur la question de l'accompagnement sexuel des personnes en situation de handicap : elle s'y est déclarée « rigoureusement, formellement, totalement opposée ». Interrogée lors de la conférence de presse qui a suivi la présentation des grandes orientations de son ministère pour 2011, la ministre répondait à une question pour savoir si elle soutiendrait une proposition de loi portée par le député UMP Jean-Francçois Chossy (qui avait été également le rapporteur de la loi de 2005 à l'Assemblée) visant à permettre de créer, en France, un statut d'assistant sexuel. Un tel statut existe notamment aux Pays-Bas, en Allemagne et en Suisse.

    Comme argument à sa position, Mme Bachelot a déclaré : « Vous pensez que la ministre en charge des droits des femmes va soutenir un truc pareil ? », selon des propos rapportés par l'Agence France Presse. Elle a rétiré son opposition vendredi 7 janvier sur Europe 1.

    Une réponse pour le moins abrupte et rapide qui, dans le meilleur des cas, ne fait que souligner une certaine méconnaissance du sujet. Cet argument sous-entend que l'émergence, dans notre pays, d'assistants sexuels menacerait les droits des femmes. Parce que pour les opposants à l'accompagnement sexuel des personnes en situation de handicap, les assistants sexuels ne sont ni plus ni moins que des prostitués puisqu'ils proposent une prestation sensuelle ou sexuelle tarifée.

    A la menace des droits des femmes, il peut être partiellement répondu que les assistants sexuels sont aussi des hommes. Et que donc la question ne peut se résumer à une simpliste attaque contre les femmes.

    A la question de la prostitution, que les assistants sexuels sont des personnes rigoureusement formées, encadrées et suivies dans leurs pratiques (ce qui n'est pas le cas des prostitués), qu'ils ont par ailleurs un métier, une vie de couple et parfois de famille. Et que le raccourci assistants sexuels = prostitués est un peu rapide.

    La question de l'accompagnement sexuel des personnes en situation de handicap va être au cœur de l'actualité des prochains mois. Oui, elle soulève de nombreuses questions humaines, éthiques et sensibles. Au regard de l'actualité de ce sujet, votre magazine Faire Face a décidé d'engager la réflexion. Notre dossier de février sera entièrement consacré à l'accompagnement sexuel. Il fera le point sur :
    - où on en est en France sur cette question, les initiatives parlementaire et associative dans ce domaine ;
    - comment sont formés les assistants sexuels en Suisse et ce qu'ils/elles peuvent proposer, pourquoi ils le font et comment ;
    - les arguments du Mouvement du Nid, opposé à un tel service ;
    - et enfin des témoignages de personnes en situation de handicap qui ont fait appel à des assistants sexuels.

    Cette question nous interroge tous, handicapés ou pas. Elle nous interpelle dans ce que nous avons de plus intime et de plus sensible. Alors il faut aller au-delà des raccourcis trop rapides, tenter de comprendre pourquoi des associations, dont l'APF, des parlementaires et d'autres acteurs de la société civile se mobilisent pour qu'un jour, la création d'un service d'accompagnement sexuel puisse voir le jour chez nous. Des acteurs qui, eux aussi, tout comme la ministre de la Solidarité et de la Cohésion sociale ont à cœur les droits des femmes et de tous les citoyens !

    Vu sur le blog de Faire Face.

  • Luc Chatel veut "professionnaliser l’accompagnement des élèves handicapés"

    art_scolarisation_enfants_handicapes_symbole.jpgLe ministre de l'Education nationale Luc Chatel veut "professionnaliser l’accompagnement des élèves handicapés", en créant un "métier d'accompagnant de vie scolaire et sociale" et un "Capes en langue des signes", a-t-il indiqué dans un entretien dans La Croix.

    "Nous réfléchissons, avec Nadine Morano, la secrétaire d’État à la famille, à une vraie professionnalisation. Avec l’augmentation du nombre d’enfants handicapés au sein de nos écoles, on ne pourra pas recourir éternellement à des personnes embauchées avec des contrats précaires et souvent insuffisamment formées", déclare-t-il. "Il faut professionnaliser l’accompagnement des élèves handicapés. La professionnalisation passe par la définition d’un métier d’accompagnant de vie scolaire et sociale, qui prendra en charge l’élève pendant et hors du temps scolaire", poursuit-il.

    "Ce nouveau métier polyvalent, qui inclura aussi l’accompagnement d’adultes à besoins particuliers, sera porté par les associations. Il n’entre donc pas obligatoirement dans un cadre d’emploi de la fonction publique", précise-t-il. Il a également indiqué que serait créé "dès 2010 un Capes en langue des signes (LSF), concours auquel pourront se présenter des candidats sourds comme entendants et qui évaluera leurs compétences en français écrit et en LSF".

    AFP 02/12/2009