enfants

  • SCOLARITE, HANDICAP et AVS

    La question écrite N°14876 d’une députée fait état de seulement 20 375 jeunes en situation de handicap scolarisés et de 13 000 toujours sans solution éducative.

    La réponse publiée au JO le 07/05/2013 apporte des éléments différents :

    210 395 élèves en situation de handicap scolarisés dans les établissements scolaires en France en 2011-2012, soit une progression de 78,6 % depuis 2006-2007, 130 517 dans l'enseignement primaire
    et 79 878 dans l'enseignement secondaire.

    Depuis cette rentrée, 1 500 auxiliaires de vie scolaire pour l'aide individuelle (AVS-I) et 2 300 auxiliaires de vie scolaire pour l'aide mutualisée (AVS-M) ont été recrutés pour renforcer l'accompagnement des enfants qui en ont besoin et faciliter leur scolarisation.

    Aucune donnée n'existe concernant le nombre d'enfants en situation de handicap d'âge scolaire non scolarisés.

    Pour voir la suite de l'article paru dans le blog des parents d'enfants en situation de handicap

  • Recherche Parents Ecoutants

    APF ecoutes parents.jpgVous avez un enfant en situation de handicap ? Vous souhaitez apporter un soutien à d’autres parents confrontés aux mêmes problématiques que les vôtres?

    Devenez parents écoutants !

    Ecoute Parents est une ligne qui propose depuis mars 2009 une écoute anonyme et gratuite aux parents d’enfant et d’adulte en situation de handicap.

    Sa spécificité : tous les écoutants bénévoles sont eux-mêmes des parents d’enfants en situation de handicap. Les écoutants bénéficient d’une formation initiale et continue, ainsi que d’une supervision.

    L’équipe des écoutants doit aujourd’hui être complétée. Rejoignez-nous !

    Pour plus d’information, vous pouvez contacter Anne-Sophie Sallé au 01 40 78 27 07 ou par mail (anne-sophie.salle@apf.asso.fr)

  • Les frais de transport des enfants handicapés vers les CAMSP et CMPP seront bientôt pris en charge par la Sécu

     cmpp, camsp, taxi, enfants, assurance maladie, sécu, mdph Les parents d’enfant(s) handicapé(s) devraient bientôt être soulagés.
    Le gouvernement a annoncé, durant les débats à l’Assemblée nationale sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, qu’il publierait rapidement le décret d’application permettant la prise en charge des frais de transport par l’Assurance maladie pour les enfants et adolescents pris en charge par les centres d’action médico-sociale précoce (CAMSP) et les centres médico-psycho-pédagogiques (CMPP).

    Le principe de ce financement avait été adopté par le Parlement en 2011 (article 54 de la loi de financement de la Sécurité sociale 2012), mais le ministère des Affaires sociales n’avait pas émis le texte réglementaire nécessaire pour rendre applicable cette disposition législative. Un certain nombre de caisses primaires d’assurance maladie refusent donc d’assurer le remboursement des frais de transport, qui ne sont pas financés par les CAMSP et le CMPP. Ils restent donc à la charge des familles qui ne disposent souvent d’aucune autre aide de type prestation de compensation du handicap, leur(s) enfant(s) n’étant pas toujours reconnu(s) handicapé(s) par la Maison départementale des personnes handicapées.

    « L’annonce par le gouvernement d’une publication rapide du décret d’application est une avancée majeure qui va permettre de résoudre les grandes inégalités de traitement relevées dans certaines régions et départements et de soutenir la mission essentielle de prévention et de dépistage précoce exercée par ces structures ambulatoires auprès des enfants et adolescents âgés de 0 à 20 ans », se sont félicitées plusieurs associations de personnes handicapées.

    Vu sur le Blog faire face.

  • Temps jeunes, une association au service des vacances des enfants

    1613174169.jpegDepuis 20 ans, TEMPS JEUNES assure la réussite de vacances de milliers d'enfants. Habilitée par l'Etat, TEMPS JEUNES forme aussi ses Animateurs et Directeurs et vous offre la sécurité et la diversité de 500 séjours, avec des formules uniques comme "Auto mômes" ou "city mômes" (les enfants sont conducteurs, piétons, gendarmes et apprennent tant à conduire qu'à bien se conduire) ou résolument tournés vers la nature: Chiens de Traîneaux , Ski et Volcans …

    Temps jeunes est partenaire d'APF Evasion, et vous pouvez retrouver plus d'informations sur leur site en cliquant ici.


  • 13 000 enfants handicapés ne sont pas pris en charge

    Le chiffre fait froid dans le dos. Aujourd’hui, 13 000 enfants et ados handicapés ne trouvent pas de place dans des structures d’accueil en France. Les parents désespèrent.

    handicap-01.jpgC’est le chiffre noir du handicap. La directrice des établissements et services médico-sociaux de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie*, Evelyne Sylvain, nous l’annonce : « Les listes d’attente sont importantes, et elles concernent 13 000 enfants de moins de 20 ans qui ne sont pas pris en charge. » Trop handicapés pour aller à l’école, ils sont obligés de rester chez leurs parents parce qu’il n’y a pas assez de places dans les établissements spécialisés.


    Ce sont surtout des jeunes autistes et des polyhandicapés qui sont concernés, et moins des handicapés en fauteuil roulant, pour qui la situation s’améliore légèrement, à l’école et dans la vie quotidienne.
    Mais que faire de ces milliers d’enfants « sans solution », condamnés à tourner en rond à la maison ? La Caisse nationale de solidarité autonomie met en avant le « financement de 12 000 places à l’horizon 2014 » qui devrait changer la donne. En fait, il s’agirait surtout d’aides à domicile et peu de « vraies » places dans des établissements spécialisés.
    En attendant, la situation est extrêmement tendue pour les parents. La preuve : les organismes mis en place par la loi du 11 février 2005 sur le handicap pour faire le lien entre familles et institutions, les maisons départementales des personnes handicapées, sont totalement débordés, avec des retards de plusieurs mois dans la prise en charge des dossiers. « Elles ont failli, mais ce n’est pas leur faute s’il y a une pénurie d’établissements », indique une assistante sociale. Beaucoup d’élèves ont pu être intégrés à l’école ordinaire, mais la scolarisation ne peut convenir à tous les enfants, notamment les cas les plus complexes. Les besoins sont immenses. Le handicap en France ne diminue pas. Selon l’Inserm, il concerne toujours 15 000 naissances par an.

    Le Parisien, le 13 avril 2010.

    * C’est la cinquième branche de la Sécurité sociale chargée de financer la dépendance et le handicap.