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  • Championnats du Monde de Foot Fauteuil à Paris du 2 au 6 novembre

    redim_Logo-WorldCup.jpgLa Fédération Française Handisport organise cette année du 2 au 6 novembre, à Paris, les championnats du Monde de Foot Fauteuil. A cette occasion, les meilleurs joueurs du monde viendront de quatre continents pour conquérir le titre mondial.

    Sous l’égide de la FIPFA (Fédération Internationale de Powerchair Football Association), les mondiaux comptent dix pays qualifiés : l’Australie, la Belgique, le Canada, les Etats‐Unis, La grande Bretagne, l’Irlande, le Japon, le Portugal, la Suisse et bien sûr la France. Les tricolores devront tout donner pour gravir la plus haute marche, et prendre leur revanche sur la précédente édition. En effet, en 2007, les tricolores se sont inclinés en finale contre les Etats‐Unis.

    Les compétitions se dérouleront de 9h00 à 20h00 à la Halle Carpentier (13e).

    Venez vibrer lors des matchs de poule (du 2 au 4 novembre) et encourager le futur champion du monde lors de la finale qui aura lieu le dimanche 6 novembre à 15h00. L’entrée de l’ensemble de la compétition est libre et ouverte à tous.

    La cérémonie d’ouverture aura lieu le mercredi 2 novembre à 18h30, elle sera suivie du premier match de la France dans la compétition, face à la Belgique.

    Plus de renseignements en cliquant ici.

    Le dossier de presse à télécharger : World Cup Paris 2011.pdf

  • Jeux olympiques et paralympiques de Londres 2012

    Img214087892.jpgVous êtes certainement au courant : les jeux olympiques et paralympiques de 2012 se passeront tout près de chez nous, à Londres. Les jeux olympiques se dérouleront du 27 juillet au 12 août 2012, et les paralympiques du 29 août au 9 septembre.

    L'occasion peut-être pour certains d'entre vous de vous rendre en Angleterre et d'assister aux différents évènements. Les demandes de billets pour les jeux paralympiques se feront du 9 au 30 septembre. L'occasion de découvrir ou re-découvrir les 20 disciplines des Jeux paralympiques de Londres 2012 : Tir à l’arc , Athlétisme, Boccia, Cyclisme sur route, cyclisme sur piste, Sports équestres, Football à cinq, Football à sept, Goalball, Judo, Force athlétique, Aviron, Voile, Tir, Natation, Tennis de table, Volley-ball (Assis), Basket-ball en fauteuil, Escrime en fauteuil, Rugby en fauteuil et Tennis en fauteuil.

    Plus de renseignements sur tous ces sports en cliquant ici.
    Si vous souhaitez avoir des renseignements sur l'accessibilité des jeux olympiques, cliquez ici.

    Voir aussi le site des JO de Londres en cliquant ici.

  • 20éme Jeux Nationaux de l’Avenir

    contenu_chapitre_image_464.jpgPour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’un grand rassemblement sportif national (certains participants font même le voyage des DOM-TOM) ouvert aux jeunes âgés de 12 à 20 ans, porteur d’un handicap moteur, auditif ou visuel. Ils sont répartis dans les catégories en fonction de leur degré d’atteinte mais également en fonction de leur âge. Cet évènement à lieu tous les deux ans, chaque fois dans une ville nouvelle, et regroupe environ 700 jeunes (les participants sont de plus en plus nombreux), auxquels s’ajoutent les accompagnants, les organisateurs, les bénévoles, des artistes et des sportifs de haut niveau, venus soutenir et encourager ces jeunes espoirs.

    Depuis 2005, le SESSD d’Evry (tourné vers la pratique sportive, pour la rééducation, l’entretien musculaire et le plaisir sportif)) s’est engagé dans cette aventure, en partenariat avec le Comité Départemental Handisport 91. Au fur et à mesure des participations et des retours enchantés des uns et des autres (jeunes, encadrants, familles), des partenariats se sont tissés avec les différentes ULIS 4 du département (profs de sport, instits, AVS), l’association Handifootsal et l’IME Jean Paul (déficients visuels). La totalité du séjours (location de minibus, engagements, hébergements) a été pris en charge, cette année, par le Comité.
    Un regret par rapport aux années précédentes, nous n’étions pas considérés comme une entité mais comme 6 différentes, et donc pas logés dans un même lieu. Les temps de regroupement «toute la délégation» ont été très peu nombreux, sauf sur la journée athlétisme.

    Tous les jeunes présents ont participé au minimum à une épreuve, en fonction de leurs possibilités et de leur désirs au moment de l’inscription. J’insiste sur ce dernier point, car on se rend compte que certains jeunes montrent très peu de motivation jusqu’au jour du départ. Une fois sur site, l’émulation aidant, l’observation des autres permet l’émergence de certains désirs, l’envie de s’investir et de se dépasser. C’est important de repérer ces souhaits afin de les reprendre dés l’année prochaine pour stimuler leurs choix et les aider à anticiper les prochains jeux, avec un objectif d’entraînement ciblé. Cela permet également de les accompagner vers l’incription dans une section handisport de leur lieu de vie.
    D’autres avaient un emploi du temps bien chargé, avec des compétitions tous les jours. Ils doivent donc gérer leur fatigue, leur stress et la pression inhérente à toute compétition.

    L’objectif de ces jeux est avant tout sportif, les jeunes savent qu’ils doivent s’investir à fond, qu’ils doivent respecter les horaires sous peine de disqualification, d’autant plus pour les sports collectifs, car cela pénalise l’ensemble de l’équipe. C’est une première expérience pour l’avenir professionnel.
    Mais les jeux c’est également la vie en groupe, l’autonomie (dans la vie quotidienne mais également sur le site, ils sont libres de se déplacer là où ils veulent pour soutenir les copains, participer aux ateliers découvertes ou juste observer les autres), le partage de moments forts avec leurs pairs, des moments privilégiés avec des adultes qu’ils côtoient toute l’année dans un cadre bien différent.
    C’est l’occasion également de se rendre compte de leurs capacités, de s’autoriser à vivre leurs différences sans tabou, sans faire semblant (s’autoriser à se promener en fauteuil par exemple, alors qu’au collège, surtout, il ne faut rien laisser paraître). C’est l’occasion également de s’extasier devant l’exploit de certains, pour lesquels un jugement rapide pourrait les qualifier incapable de réaliser quoique ce soit. C’est également développer son empathie, s’ouvrir à l’autre, accueillir sa joie, sa déception.
    Pour certains parents, qui font le déplacement pour assister aux épreuves de leur enfant, c’est toujours un choc. Ils ne sont pas préparés à l’ampleur du rassemblement, à la diversité des atteintes (parfois très lourdes) ; ils ne s’attendent pas à ce que les compétitions soient si officielles. Ils sont la plupart du temps aussi stressé que leur jeune, encourageant, porteurs et émus de les voir se dépasser.
    Lorsque l’on peut être un peu disponible pour les écouter, de très nombreuses interrogations apparaissent, des sujets «sensibles» sont abordés, première approche, première ébauche sur laquelle on pourra s’appuyer ultérieurement, dans la poursuite de notre travail en commun.

    Pour nous, rééducateurs ou éducateurs, cette expérience est riche d’enseignements et nous permet d’observer les jeunes dans un tout autre contexte. A chaque fois je suis étonnée de l’investissement qu’ils y mettent, de l’autonomie dont ils peuvent faire preuve.

    Aude BENOIT-LEVY, psychomotricienne au SESSD APF d'Evry.

  • Une rentrée au CP «classique»

    155790603.2.jpgUne expérience formidable, comme nous souhaiterions que cela se passe pour tous les jeunes, que nous souhaitons partager. En effet, cela EXISTE !

    Un «grand» de presque 6 ans, actuellement scolarisé en CLIS 4 maternelle, va faire sa rentrée au CP dans son école de quartier. Cette décision est prise et portée par les parents, soutenus par le SESSD. Malgré leur détermination, une montagne de questions et d’inquiétudes sont présentes.

    Avec l’accord de la famille, une fois les papiers administratifs réalisés, nous prenons rendez-vous avec la direction de l’école, afin de présenter ce jeune et de préparer sa venue dans les meilleures conditions.

    Cette école nous a d’emblée bluffés dans son accueil très chaleureux, sa «normalisation» du handi-cap, non dans un déni et une nécessité pour le jeune de s’adapter mais bien au contraire dans une prise en compte de la différence, qu’elle se trouve chez les enfants et/ou dans le corps enseignant, et l’adaptabilité de cette école. La rencontre s’est déroulée d’emblée sur le ton de l’échange et non de la revendication. Un grand nombre de questions a été abordé concernant l’accessibilité, la participa-tion aux sorties, aux activités sportives, l’accompagnement par une AVS (la notification est là, la directrice nous dit que justement une ancienne AVS de l’école l’a re-contacté pour savoir si ils avaient besoin pour la rentrée)..... Le jeune est inscrit depuis une semaine, c’est la fin de l’année, les classes ne sont pas faites et l’équipe n’a pas eu le temps de réfléchir à cette arrivée, LOGIQUE. Nous visitons l’école, afin d’anticiper au maximum les petites difficultés d’accès (il y aura forcé-ment des imprévus mais c’est la vie) et rencontrons une maîtresse de CP, qui nous dit immédiatement qu’elle souhaite le prendre dans sa classe, pour diverses raisons, chouette de motivation. Rendez-vous est pris pour la fin de la semaine, pour préparer la rentrée, voir les adaptations néces-saires également au niveau pédagogique et là, encore organiser au mieux.

    Nous débarquons donc à 4 (ergo, ortho, instit spécialisée et psychomot), parfois cela fait peur (peur du jugement, peur de l’envahissement, peur de ne pas être à la hauteur,....). Là, pas du tout. Notre rencontre se place immédiatement sur le ton de l’échange, du partage. La maîtresse trouve évident (si, si!), d’adapter les supports, de différencier l’acquisition des compétences en soulageant au maximum les difficultés praxiques, d’utiliser l’outil informatique (au même titre que le cahier !), etc... Tout en nous disant qu’elle peut se tromper et se réajuster (ce qui permet de nous re-situer, car nous aussi nous nous trompons, nous cherchons, nous «bidouillons», mais on devrait peut-être le dire plus souvent à l’extérieur de notre réunion interne.

    ET LE SPORT ?
    Dans l’accueil des jeunes en situation de handicap moteur, le sport est très souvent relégué aux oubliettes (peur qu’ils se blessent, méconnaissances de leurs compétences, difficultés d’adapter leur participation active au sein de la classe). Au sein du SESSD, nous soutenons au maximum la pratique sportive, dans le cadre de la rééducation active des jeunes. En tant que psychomotricienne, lorsque cela est possible (tant pour le jeune que pour la maîtresse) je peux accompagner les séances de piscine ou de sport, afin de permettre au jeune de participer à la hauteur de ses moyens, dans son groupe classe.

    Dans cette situation, là encore, tout se passe comme une lettre à la poste. Pas de problème pour par-ticiper à la piscine (il faut le porter pour monter dans le bus, et bien soit l’AVS, soit la maîtresse s’en chargerons, la séance peut se faire avec d’autres enfants de la classe, pas très à l’aise, dans le petit bain......) On rêve de cela pour beaucoup d’autres jeunes que nous accompagnons.

    Pour le second cycle, les voeux de la maîtresse étaient «jeux d’opposition» et gym. La gym lui con-vient mieux, pas de problème, elle s’arrange pour que ça soit ça, et en plus sur mes horaires.

    Souvent sont relatés les difficultés de l’inclusion, les réticences des uns et des autres, mais nous voulions partager ce moment avec d’autres, juste pour faire passer que
    CE N’EST PAS UTOPIQUE, ÇA EXISTE VRAIMENT, NOUS AVONS RAISONS DE SOUTENIR CE TYPE DE PROJET.

    Aude BENOIT-LEVY, psychomotricienne SESSD APF Evry

  • La deuxième édition de l'Intégrathlon commence aujourd'hui

    chapeau-integrathlon.jpgL'intégrathlon c'est quoi ?
    La deuxième édition de l'intégrathlon se déroulera du 18 au 22 Mai 2011. Il s'agit d'une grande fête sportive dont l’objectif est la création de lien à travers la connaissance de l’autre et la sensibilisation du plus grand nombre.

    L'intégrathlon pour qui ?
    L'intégrathlon s'adresse à tous les publics, initiés, néofites, sportifs ou non, valides et handicapés autour des valeurs de solidarité, d'intégration et de partage.

    L'intégrathlon où et comment ?
    L'Intégrathlon c'est plus de 25 sports répartis dans les villes d'Aulnay-sous-Bois, Blanc-Mesnil, Sevran, Tremblay en France et Villepinte.

    Le programme complet et toutes les informations pratiques en cliquant ici.


    Reportage-INTEGRATHLON par Anchor-evenementiel