ACCESSIBILITÉ - Page 39

  • Accessibilité : interpellez vos député(e)s pour exiger une France accessible à tous !

    access.jpgL’Ordonnance sur l’accessibilité du 26 septembre dernier revient sur les acquis de la loi handicap de 2005 et ne respecte pas la Convention internationale relative aux Droits des personnes handicapées en faisant régresser ce droit fondamental qu’est la liberté d’aller et de venir.

    Aussi, l’APF invite les citoyens à interpeller leurs député(e)s via le site www.accedercestexister.fr en leur demandant, par un tweet et/ou un email, de ne pas ratifier cette Ordonnance en l'état et d’élaborer un nouveau texte, respectant la liberté d’aller et venir de tous.

    Télécharger le document à remettre à votre député :

    Carré corné: 1Argumentaires techniques pour les parlementaires afin de refuser de ratifier l’Ordonnance en l’état.

     

  • ENFIN la gratuité du stationnement handicap est voté !

    article_handicapaO.jpgLes députés ont voté le 25 novembre dernier à l'unanimité une proposition de loi qui devrait permettre bientôt un stationnement gratuit sur la voirie pour les automobilistes handicapés. 

    "La gratuité n'est pas un objectif mais un outil pour faciliter l'accessibilité. La proposition de loi permettra d'éviter une disparité territoriale[...]".

    Lire la suite sur le site Handicap.fr

  • Appel à voter pour votre œuvre préférée !!

    logoanime.gifLa Délégation APF du Gard est heureuse de vous présenter son Exposition concours sur le thème «  quand le handicap revisite les contes pour enfants » ;

    Vous pouvez voter sur face book pour votre œuvre préférée et ainsi participer à ce projet…

    Retrouvez  toutes les informations de notre délégation sur  le blog: dd30.blogs.apf.asso.fr

    Et n'oubliez pas de consulter le blog beauté et handicap: beauteethandicap.blogs.apf.asso.fr

     

    Pour toute information contactez :

    Association des Paralysés de France du GARD ( APF)

    Directrice de Délégation Départementale

    265 Chemin du Mas de Boudan

    30000 Nîmes

    Tél: 04 66 29 27 07

     

  • Lancement du collectif national pour une France accessible pour tous

    2529921529.jpgAlors que l’accessibilité est une obligation nationale depuis 1975 et répond à une forte demande des citoyens français, la loi de 2005 qui prévoyait l’accessibilité au 1er janvier 2015 n’a pas été respectée et des délais supplémentaires sont aujourd’hui proposés pour rendre la France accessible.

    Face à ce constat qui prive des millions de citoyens d’une réelle liberté d’aller et venir, plusieurs organisations représentatives de personnes en situation de handicap, des personnes âgées, des familles, d’usagers des transports en communs et de la voie publique (cyclistes et piétons) décident de s’unir pour créer un collectif national pour une France accessible pour tous. La création de ce collectif fait suite à la publication de l’Ordonnance relative à l’accessibilité qui crée les Agendas d’accessibilité programmés (Ad’AP).

     

    L’ambition de ce collectif est de rassembler tous ceux dont le quotidien dépend de l'accessibilité et de la conception universelle pour tous ou qui en sont promoteurs. Son ambition est aussi de promouvoir l’accessibilité auprès de l'opinion publique et des décideurs politiques. Car l’accessibilité universelle n’est pas une demande catégorielle mais concerne l’ensemble de la population et notamment : les personnes en situation de handicap, les personnes âgées, les parents avec poussettes, les femmes enceintes, les blessés temporaires, les enfants en bas âge, les cyclistes, les voyageurs avec bagages, les livreurs et toutes les personnes valides pour le confort procuré.

     

    Ce collectif pour une France accessible pour tous rappelle son opposition au texte actuel de l’Ordonnance relative à l’accessibilité des établissements recevant du public et des transports en commun, contre lequel il entend dès maintenant se mobiliser tant au plan national que local. En effet, cette Ordonnance constitue un recul des ambitions de la loi de 2005 mais aussi un coup porté à la nécessaire adaptation de la société au vieillissement.

    Le collectif rejoint les  recommandations faîtes par le Défenseur des Droits au Gouvernement, et partage l’avis défavorable que le CNCPH (Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées) a émis par rapport à l’Ordonnance.

     

    Aussi, le Collectif pour une France accessible appelle les Parlementaires à refuser de ratifier en l’état l’Ordonnance qui leur sera présentée prochainement par le Gouvernement.

     

    Plus les mesures pour achever les transformations nécessaires tarderont à être prises aujourd'hui, plus lourdes seront les dépenses pour répondre aux citoyens de demain.

     

    Ce collectif appelle toutes les organisations engagées pour l’accessibilité universelle à le rejoindre.

     

     

    Premières organisations participantes au collectif :

    • l’Association française contre les myopathies (AFM-Téléthon)
    • l’Association Nationale Pour l'Intégration des personnes Handicapées Moteurs (ANPIHM)
    • l’Association des paralysés de France (APF)
    • la Confédération française pour la promotion sociale des aveugles et amblyopes (CFPSAA)
    • la Confédération française des Retraités (CFR)
    • le Conseil National des Associations Familiales Laïques (CNAFAL)
    • les Droits du piéton
    • la Fédération française des associations d’infirmes moteurs cérébraux (FFAIMC)
    • la Fédération Nationale des Associations de Retraités (FNAR)
    • la FNATH, association des accidentés de la vie
    • la Fédération nationale des associations d'usagers des transports (FNAUT)
    • le Groupement français des personnes handicapées (GFPH)
    • le Groupement pour l’Insertion des personnes handicapées physiques (GIHP)
    • la Fédération Jumeaux et plus
    • l’Union nationale de familles et amis de personnes malades et/ou handicapées psychiques (UNAFAM)
    • l’Union nationale des associations de parents d’enfants inadaptés (UNAPEI)
    • l'Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (Uniopss)
  • Ad’ap : le combat n’est pas fini

    logoanime.gifL’APF ne lâche rien dans le dossier accessibilité. Elle va engager un recours contre l’ordonnance Ad’ap et des poursuites judiciaires sur des cas emblématiques d’établissements non accessibles.

    « On a perdu des batailles, mais on va continuer à se battre. » Patrice Tripoteau, le directeur général adjoint de l’APF, ne s’avoue pas encore vaincu sur l’accessibilité.

    Le gouvernement devrait prendre, d’ici fin septembre, son ordonnance précisant les modalités
    des agendas d’accessibilité programmée (Ad’ap). « Nous allons étudier les possibilités de déposer un recours devant le Conseil d’État, qui statuera sur la légalité de ces Ad’ap, dans la configuration envisagée par le gouvernement », explique-t-il.L’APF va également alerter les Parlementaires : ils devront en effet voter la loi de ratification de l’ordonnance.


    Marquer les esprits
    Patrice Tripoteau appelle aussi à continuer de se mobiliser :
    « Nous attendons notamment des remontées de cas pouvant faire l’objet de poursuites judiciaires. »

    L’éventail des possibilités est large : bâtiment neuf ou rénové ne respectant pas les normes d’accessibilité ; ERP non-accessible à l’échéance légale du 1er janvier 2015, mais n’étant pas couvert par un Ad’ap, alors que le gestionnaire a obligation de déposer un agenda si son établissement ne respecte pas les normes ; Ad’ap non-conforme, etc. « Nous viserons quelques cas symboliques
    qui marqueront les esprits », précise Patrice Tripoteau.


    L’APF « instrumentalisée »
    « Nous sommes en colère car le gouvernement a instrumentalisé l’APF »,poursuit-il. Instrumentalisé en la faisant participer à la concertation, derrière laquelle il se retranche désormais : les Ad’ap seraient le fruit de ce travail en commun. « Mais il ne précise jamais que notre association s’était opposée à plusieurs points, qui ont pourtant été retenus dans la version finale des Ad’ap. » Déçu en adoptant une position totalement inacceptable pour l’APF, et en allant toujours plus loin.

    La plus emblématique de ces outrances est la possibilité accordée aux exploitants d’ERP d’obtenir un report de trois années de la date de dépôt de leur Ad’ap, normalement fixée en 1er janvier 2015, en arguant de « difficultés financières ».

    Un report renouvelable, sans limites dans le temps… Difficile d’être plus laxiste.