Actions et revendications APF - Page 39

  • L'APF récompensée !

    583984026.jpgDeux prix ont été attribués à l'APF dans le cadre du 6ème Grand Prix de la Communication Solidaire.

    L'APF a gagné le 1er prix dans la catégorie presse avec la campagne "Des bâtons dans les roues" et le 2ème prix dans la catégorie affichage avec la campagne institutionnelle.

    De beaux résultats obtenus grâce à la mobilisation de tous !

    Il est encore temps de signez la pétition sur le site "Des bâtons dans les roues" en cliquant ici.

  • « Liberté, égalité, précarité » Le dossier du mois d’octobre du magazine Faire Face

    1845653076.jpgA une semaine de la Journée mondiale du refus de la misère, le magazine Faire Face, consacre son dossier du mois à la question de la précarité, avec de nombreux témoignages à l'appui.
    La France, 5e nation la plus riche du monde, compte aujourd'hui plus de huit millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, selon les derniers chiffres de l'Insee.
    Une pauvreté qui, en 30 ans, a progressivement changé de visage. Ainsi à côté des sans domicile fixe ou des populations marginalisées, la plupart des pauvres d'aujourd'hui ont un toit et mangent à leur faim, mais survivent en marge de la société de consommation et des loisirs. Sans compter l’augmentation des frais de santé (hausse du forfait hospitalier, franchises médicales, fiscalisation des indemnités du travail, déremboursement de certains médicaments, hausse du coût des mutuelles) qui s’ajoute à l’augmentation du coût de la vie !
    A travers ce dossier de 14 pages, le magazine Faire Face dresse un état des lieux de cette nouvelle pauvreté, s’intéresse au quotidien des personnes en situation de handicap et décrypte les relations compliqués entre les réseaux d’aide de l’urgence sociale et ceux du handicap.


    Combattre la pauvreté qui se développe
    Depuis les années 2000, le nombre de personnes pauvres vivant en France a augmenté, atteignant aujourd’hui plus de 8 millions de personnes. En ligne de mire, les 3,5 millions d’allocataires de minima sociaux (AAH , RSA , etc.) parmi lesquels figurent de nombreuses personnes en situation de handicap. En y incluant les conjoints et enfants, plus de 6 millions de personnes vivent avec ces prestations. Et force est de constater que ces minima sociaux, déjà très faibles, n’ont pas augmenté au fil du temps. En effet, alors que le RMI, lorsqu’il a été mis en place en 1989, représentait 51% du SMIC net de l’époque, le RSA ne représente plus aujourd’hui que 43% du SMIC net.
    Viennent ensuite les travailleurs pauvres qui représentent près de 2 millions de Français. Les emplois à temps partiels et les emplois temporaires sont responsables de cet appauvrissement.

    Personnes en situation de handicap : moins pauvres que les autres mais pauvres quand même
    Même s’il est supérieur au RSA, le montant de l’AAH reste bien en-dessous du seuil de pauvreté, condamnant les bénéficiaires à rester pauvres toute leur vie. Le 27 mars 2008, 35 000 personnes défilaient dans les rues à l’appel du collectif « Ni pauvre, ni soumis » pour demander la création d’un revenu d’existence à hauteur du SMIC. Malgré la promesse de revalorisation de l’AAH de 25% en 5 ans, le montant de cette allocation reste toujours sous le seuil de pauvreté. Sans compter, les bénéficiaires de rentes ou pensions d’invalidité qui n’ont pas vu leurs allocations augmenter depuis 2008.

    Handicap et grande précarité : quand la coordination des réseaux fait défaut
    En France, les personnes en situation de handicap et en grande précarité ne sont pas toujours bien accompagnées. La faute à une méconnaissance de ces domaines et un manque de coordination entre les acteurs de l’urgence sociale et ceux du handicap. En 2008, Handicap international a tenté de pallier ce manque en ouvrant une cellule « Handicap et précarité » sur le territoire du Grand Lyon. Son objectif : rapprocher les acteurs du Samu social, des centres d’hébergement et d’accueils de jour mais aussi des associations de personnes en situation de handicap. En à peine quelques semaines, Handicap international a constaté des résultats très positifs, mais la cellule a du être abandonnée faute de soutien financier.

    Un foyer d’accueil médicalisé pour les abîmés de la rue
    A Nancy, le premier FAM (Foyer d’Accueil Médicalisé) pour personnes souffrant de handicaps moteurs ou psychiques a ouvert ses portes en septembre. Près de 30 personnes, souvent SDF, vieillissantes ou souffrant de tous types de handicap, sont accueillies par des soignants et des travailleurs sociaux qui conjuguent leurs compétences. « En réalité, vous ne pouvez pas opposer le social et le sanitaire, il faut les deux. », explique le directeur du site. Les résidents bénéficient d’une prise en charge à la hauteur de leurs besoins, dans une structure unique en France.

    Tout au long de ce dossier, des personnes atteintes de maladies handicapantes, bénéficiaires de l’AAH qui se privent de se soigner faute de moyens, salariés pauvres installés dans des logements insalubres… témoignent. Un dossier saisissant, sur un phénomène grandissant mais pas inéluctable. Des pistes d’action existent : elles demandent la volonté politique de les mettre en œuvre !


    Le magazine est disponible :
    - Au numéro, au prix de 4,80 € (frais de port compris) à : Faire Face, 17 bd Auguste Blanqui, 75013 Paris
    - Sur abonnement : en cliquant ici.
    Plus d’infos sur Faire Face : www.faire-face.fr

  • La journée d’actions nationale « Des bâtons dans les roues » a « payé » !

    1366621019.JPGAprès le rendez-vous de Jean-Marie Barbier, président de l'APF, avec Marie-Anne Montchamp, Secrétaire d'Etat auprès de la ministre des solidarités et de la cohésion sociale, le 27 septembre en fin de journée, les porte-parole du Comité d'entente ont été reçus ce matin par Nicolas Sarkozy.

    A cette occasion, Jean-Marie Barbier a interpellé le président de la République sur le sujet de l'accessibilité.

    Si la question concernant des mesures pour renforcer l'objectif de 2015 est restée sans réponse, Nicolas Sarkozy a néanmoins confirmé que le gouvernement ne soutiendrait pas l'article 1 de la PPL Doligé (article introduisant des dérogations).

    Un beau résultat rendu possible par la forte mobilisation de tous !

    Vu sur Reflexe-Handicap.org.

  • Suite du 27 septembre : Jean-Marie Barbier reçu par Marie-Anne Montchamp

    2131511614.jpgSuite à la journée d'actions nationale de l'APF « Des bâtons dans les roues » condamnant les tentatives de dérogations à l'obligation d'accessibilité, Jean-Marie Barbier, président de l'association, a été reçu le 27 au soir par Marie-Anne Montchamp, Secrétaire d'Etat auprès de la ministre des solidarités et de la cohésion sociale.

    La Secrétaire d'Etat a insisté sur le fait que « l'accessibilité est une des conditions du vivre ensemble. »

    Une rencontre signe que « la mobilisation paie » pour Jean-Marie Barbier, qui souligne : « Les ministres comprennent notre protestation, il est donc plus que jamais urgent de mettre en place une Agence nationale à l'accessibilité universelle. »

    Abordant la scolarisation des enfants handicapés, le président de l'association précise : « S'il reste des problèmes sur l'éducation et que la rentrée n'est pas parfaite, le sujet avance. »

    Pour lire le communiqué de la Secrétaire d'Etat suite à son entretien avec Jean-Marie Barbier, cliquez ici.

  • Le Planning Familial récompensé pour son projet « Handicap et alors ? » par un prix de la Fondation de France

    remise_des_lauriers_19_sept.jpgLe 19 septembre, Le Planning Familial a reçu l’un des six lauriers nationaux de la Fondation de France, prix décerné pour son programme de prévention « Handicap et alors ? ».

    La sexualité et la vie affective sont des dimensions fondamentales de la santé physique et mentale des individus. Tout être humain désire, éprouve du plaisir et aime, quel que soit son physique et ses déficiences.

    La sexualité des personnes en situation de handicap est souvent niée par l’entourage : infantilisation liée à la situation de dépendance ou crainte de l’expression d’une sexualité « déviante ». La complexité de l’accompagnement d’un enfant vers l’autonomie, présente pour tout parent, est accentuée par la situation de handicap. L’isolement fréquent des familles, une vie sociale limitée empêchent les possibilités d’échanges, de rencontres ainsi que l’accès à l’information.

    Alors que les limites institutionnelles et celles des professionnels peuvent constituer une entrave à la reconnaissance et à l’expression de la vie sexuelle des personnes accueillies, le handicap mental, physique ou sensoriel fait surgir des problématiques spécifiques quant au rapport au corps et à la relation à l’autre.

    Ce prix vient donc récompenser une expérience de terrain, formalisée dans un programme soutenu par La Fondation de France, la Fondation Chèque Déjeuner et l’INPES.

    Pour voir le site du Planning familial, cliquez ici.