Actions et revendications APF - Page 40

  • Jean-Marie Barbier sur France Inter lundi 26 septembre

    123083433.gifA la veille de la mobilisation « Des bâtons dans les roues » du 27 septembre, Jean-Marie Barbier sera l'invité de l'émission "Le téléphone sonne" en direct sur France Inter, lundi 26 septembre de 19h20 à 20h.

    Animée par Alain Bedouet, l'émission sera consacrée au thème de l’accessibilité et aux récentes attaques législatives de ce principe.

    L'émission sera ensuite disponible en écoute sur le site de France Inter en cliquant ici.

    Bonne écoute !

  • Samedi 24 septembre, Handicap International organise la 31ème pyramide de chaussures pour dire NON aux mines !

    pyBanniere-Fixe.gifGrâce à la mobilisation citoyenne, à VOTRE mobilisation, deux Traités d'interdiction ont été obtenus : le Traité d'Ottawa contre les mines antipersonnel en 1997 et le Traité d'Oslo contre les bombes à sous-munitions (BASM) en 2008.

    Cependant, les mines antipersonnel et les BASM continuent de polluer plus de 80 pays et territoires et d'affecter significativement la vie des communautés. En plus d'être une menace mortelle quotidienne pour les civils, elles ont des conséquences désastreuses sur le développement économique et social. Par exemple, leur présence rend parfois trop dangereux l'accès aux champs ou aux points d'eau, et ce sont des familles entières qui sont condamnées à subir les conséquences incessantes de "la guerre après la guerre".

    Mines antipersonnel et BASM sèment encore la mort et entretiennent la pauvreté ; agissons ensemble pour faire changer les choses !

    Participez nombreux aux 17ème Pyramides de chaussures qui auront lieu dans 31 villes en France le 24 septembre 2011 afin de témoigner votre solidarité aux victimes.

    Plus de renseignements en cliquant ici.

  • Journée nationale d’actions du 27 septembre : 90% de la population et 40 villes réunies pour dire NON aux dérogations !

    583984026.jpgSelon un sondage IFOP / APF, 1 Français sur 3 a des difficultés d'accessibilité ; 90% des Français considèrent que les objectifs de la loi handicap de 2005 sont prioritaires et doivent être atteints ; et 91% de la population considèrent que l'accessibilité est un enjeu de société qui concerne tout le monde et sur lequel il faut investir. Et la mobilisation des Français ne s'arrête pas là : plus de 28 000 personnes ont signé la pétition pour dire « Oui à la conception universelle ! » sur www.desbatonsdanslesroues.org et des dizaines de députés et sénateurs se sont engagés à défendre le principe d'accessibilité universelle.

    Alors pour prolonger ce mouvement, manifestons partout en France le 27 septembre. A Paris, rendez-vous de 10h30 à 13h place Paul Claudel, près du Sénat. Si vous souhaitez vous joindre à nous, vous pouvez contacter Lydie au 01.60.78.06.63 ou dd.91@apf.asso.fr.

    Vous pouvez encore signer la pétition en cliquant ici et rejoignez-nous nombreux mardi 27 pour dire ensemble NON aux dérogations en matière d'accessibilité.

    Le dossier de presse de cette journée à télécharger : Journée Nationale d'Actions 27092011.pdf

  • OUI à l'assistance sexuelle des personnes en situation de handicap en France !

    30245402.JPGAccepteriez-vous une vie sans relation sexuelle, alors que vous en avez le désir ? Accepteriez-vous, alors que c'est votre souhait, de ne pas connaître votre corps dans ce qu'il a de plus intime, de ne pas connaître celui de l'autre ? Aujourd'hui en France, des hommes et des femmes se trouvent privés de toute vie sexuelle parce que leur handicap les empêche d'accomplir certains gestes.

    Accepteriez-vous d'être considéré comme un être asexué, désincarné, sans désir, ni besoins ? Les personnes en situation de handicap subissent de tels préjugés.

    Accepteriez-vous d'accomplir un geste intime pour votre adolescent ou votre jeune adulte parce que son handicap l'empêche de le faire lui-même, alors que vous savez que l'épanouissement d'un individu passe par le respect de son intimité et de son corps ? Les parents d'adolescent(s) et de jeune(s) adulte(s) en situation de handicap sont confrontés à de telles situations.

    Les professionnels qui accompagnent les personnes en situation de handicap se retrouvent, eux aussi, dans des situations difficiles et parfois même limites moralement et légalement : demande d'aide pour des gestes sexuels, de mise en relation avec un tiers, etc.

    La vie affective et sexuelle de chaque être humain ne nécessite aucun accord ou autorisation a priori de qui que ce soit. L'accès à une vie affective et sexuelle constitue une liberté fondamentale et doit être un droit véritable et inaliénable pour tous.

    Toute personne doit pouvoir recevoir l'assistance humaine éventuellement nécessaire à l'expression de sa sexualité. Aucune décision concernant la vie affective et sexuelle ne peut être prise par un tiers, si elle ne s'appuie pas sur le consentement éclairé de la personne.

    Pour certaines personnes lourdement handicapées, cet accès à une vie affective et sexuelle passe par la mise en place de services d'accompagnement sexuel. Ces services seraient à la fois des lieux d'information, d'aide à la formulation de leur demande et de mise en relation avec un assistant sexuel.

    Cet assistant, homme ou femme, aurait pour rôle de répondre à un besoin d'apprentissage et de découverte de l'intimité, mais aussi de prodiguer, dans le respect, une attention sensuelle, érotique et/ou sexuelle. Il pourrait aussi permettre l'acte sexuel entre deux personnes qui ne peuvent l'accomplir sans aide.

    Le recours à un(e) assistant(e) sexuel(le) n'est pas LA seule solution à proposer aux personnes en situation de handicap mais il doit être un choix possible, librement consenti et éclairé, dans une relation humaine.

    Or, l'assistance sexuelle est aujourd'hui assimilée à de la prostitution et ceux qui mettent en relation assistant(e) sexuel(le) et personne en situation de handicap à des proxénètes.

    Pourtant, prostitution et assistance sexuelle se différencient sur plusieurs points, notamment :
    ● Les assistant(e)s sexuel(le)s suivent une rigoureuse procédure de recrutement et une formation à l'accompagnement sensuel et érotique.
    ● Les assistant(e)s sexuel(le)s sont formé(e)s pour permettre l'autonomie des personnes en situation de handicap dans la conduite de leur vie affective et sexuelle. Ils/elles animent ainsi des ateliers de séduction, d'estime de soi par l'estime de son corps, etc.
    ● Les séances d'assistance sexuelle font l'objet d'évaluations et d'analyses des pratiques professionnelles.
    ● Les assistant(e)s sexuel(le)s bénéficient d'un suivi psychologique individualisé.

    Pour en finir avec les préjugés ;
    Pour en finir avec les situations douloureuses, limites, illégales ;
    Et pour construire une société ouverte à tous :
    Le magazine Faire Face et l'association CH(s)OSE lancent un appel pour dire : OUI à l'assistance sexuelle des personnes en situation de handicap en France !

    Pour signer l'appel, cliquez ici.

  • Accessibilité : une nouvelle attaque législative ! La journée nationale d’actions du 27 septembre plus que jamais nécessaire

    132783544.jpgLe 4 août dernier, une proposition de loi de simplification des normes applicables aux collectivités locales a été déposée au Sénat par le sénateur Doligé.

    Cette proposition de loi fait suite à son rapport remis au président de la République en juin dernier et qui contenait plusieurs mesures pour assouplir les règles d'accessibilité.

    Sans reprendre toutes les conclusions de son rapport, la proposition de loi contient dans son article premier des dispositions relatives à l'élargissement et à l'assouplissement des dérogations assorties de mesures dites « mesures de substitution ». Si les mesures de substitution sont nécessaires dans le cadre de bâtiments qu'on ne peut rendre accessible dans le cadre d'impossibilité technique avérée, elles tendent à se généraliser et sont contraires à l'esprit de la loi et au principe d'accessibilité et de conception universelles.

    Quant aux dérogations, en les élargissant au « coût induit » des travaux à engager ou à la « capacité financière » des maîtres d'ouvrage, on donne un aval évident à tout décideur pour éviter l'obligation d'accessibilité. Ainsi le délai de 2015 n'est pas remis en cause mais vidé de son contenu.qui vident pleinement les objectifs de la loi du 11 février 2005.

    Si cette proposition de loi est adoptée par le parlement, c'est une partie de la loi du 11 février 2005 qui aura été « enterre » !

    Le dépôt de cette proposition de loi est donc une nouvelle étape pour affaiblir les obligations relatives à l'accessibilité issues de la loi du 11 février 2005.

    Soyons nombreux à nous mobilisés le 27 septembre pour la journée nationale d'actions, plus que jamais nécessaire !

    Pour l'Ile-de-France, rendez-vous place Paul Claudel, près du Sénat de 10h30 à 13h.
    Toutes les délégations d’Ile-de-France sont invitées à participer à cette journée de mobilisation durant laquelle nous ferons le deuil de la loi de 2005. Pour ce faire, il est demandé à chacun des participants d’être habillé de noir et d’apporter des objets bruyants (boîte de conserves, tambour…).

    Si vous souhaitez participer, contactez Lydie au 01.60.78.06.63 ou dd.91@apf.asso.fr.