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  • Mon suivi de dossier à la MPDH de l'Essonne

    mdphe_08.jpgLa Maison des personnes handicapées de l'Essonne met à votre disposition un accès sur internet vous permettant de connaître l'état d'avancement de votre dossier si vous l'avez déposé après le 1er juillet 2010.

    Vous pourrez, ainsi, suivre la situation de votre demande : réception, traitement, demandes de pièces complémentaires, etc. et ce, à chaque étape, jusqu’au passage à la Commission départementale pour l’autonomie et le handicap (CDAPH ) qui statue.

    Mode d'emploi ?
    Dès réception de votre dossier, la MDPHE vous enverra un courrier accusant réception de votre demande.
    Important ! Ce document comporte votre numéro d’identification ainsi que votre mot de passe qui vous permettra d’accéder à votre dossier internet. Conservez le précieusement. Ce code est définitif.
    En cas de demandes d’informations complémentaires, n’hésitez pas à contacter la MDPH.

    Pour accéder à votre espace personnalisé, cliquez ici

    Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de l'Essonne
    93, rue Henri Rochefort - 91000 Evry -
    Tél. 01 69 91 78 00 - Mail : mdphe@cg91.fr
    Horaires d'ouverture de la MDPH : tous les jours de 10h-16h (sauf samedi et dimanche)

  • Les MDPH, an III, la vigilance

    logo_cnsa-news.gifLe titre du rapport de l’année dernière était : « les MDPH : vers la maturité ? ».

    Est-il possible, un an après, de supprimer le point d’interrogation ?

    Alors que les MDPH sont maintenant bien établies dans le paysage administratif français, qu’elles sont connues des personnes handicapées, de leurs familles, des élus locaux et des autres services publics, alors qu’elles sont reconnues, comme constituant un progrès sensible par rapport à l’ancien système, ont-elles acquis, en trois ans, et bientôt quatre, ce niveau de maturité, qui sans être obligatoirement d’excellence, est celui que l’on attend d’un nouveau service public ? D’autant que ce service, s’adressant à des personnes et à des groupes qui sont encore parmi les plus exclus de notre société, constitue le pilier d’une politique déclarée priorité nationale.

    Vous pouvez télécharger ci-dessous le rapport de l’activité des MDPH en 2008 que vient de valider le conseil de la CNSA du 30 mars 2010.

    Le rapport à télécharger : CNSA_Dossier_technique-MDPH_signets-2.pdf

  • L’Etat doit 6 M€ aux maisons du handicap

    1549911123.jpgL’Etat a été mis en demeure de régler d’ici à la fin du mois sa lourde dette aux maisons départementales du handicap d’Ile-de-France, dont 442 000 € à celle de Seine-et-Marne.

    L’Etat a accumulé de lourdes dettes envers les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) depuis leur création en 2006. L’ardoise atteint 34,30M€ à travers toute la France et pas moins de 6,16 M€ en Ile-de-France (dont 793 000 pour l'Essonne). Résultat : l’Etat a été mis en demeure de paiement avant fin novembre.
    En cas de non-versement, les structures de Seine-et-Marne et de Paris déposeront un recours contre lui auprès du tribunal administratif.
    A l’origine de ces dettes colossales : des non-compensations de postes. Placées sous l’égide des conseils généraux, les maisons départementales des personnes handicapées ont vu le jour en 2006 pour regrouper sur un site unique les structures d’aide aux handicapés pour simplifier leurs démarches. « L’Etat devait apporter le personnel nécessaire », décrypte Christine Dupré, directrice de la MDPH de Seine-et-Marne, à Savigny-le- Temple, et responsable de l’Association des directeurs de MDPH de France.

    « Nous avons dû former du personnel à nos frais »

    « Mais les agents (NDLR : des services préexistants) avaient le droit de refuser de venir chez nous, ce qui a créé des postes vacants. Certains ont rejoint les MDPH mais d’autres ont préféré rejoindre leurs administrations d’origine (DDTEFP, Ddass et inspection d’académie). Cela a créé d’autres postes vacants. A chaque fois, nous avons dû recruter et former du personnel à nos frais. L’Etat devait nous rembourser ces emplois non mis à disposition. Il ne l’a pas fait en 2008 et ne l’a fait que partiellement en 2009. Aujourd’hui, on attend un gros chèque de l’Etat. »
    L’Association des directeurs de MDPH de France vient de remettre au ministère de la Solidarité les résultats de son enquête menée en septembre et en octobre pour évaluer le montant des dettes, département par département. Il faut dire que la situation devient intenable. « Ce micmac, qui existe depuis le début des MDPH, complique notre fonctionnement et met en péril nos budgets, s’alarme Christine Dupré. Les conseils généraux compensent tant bien que mal nos manques à percevoir afin de garantir la continuité du service public. Mais leurs budgets se resserrent de plus en plus et ils ne pourront peut-être plus continuer ainsi très longtemps. »
    En Seine-et-Marne, la MDPH de Savigny-le-Temple emploie 90 agents chargés d’instruire les dossiers de 91 110 personnes handicapées, soit 6,7 % des habitants du département.

    Le Parisien, le 9 novembre 2009

  • Constitution d'un collectif inter-associatif sur la MDPHE

    mdphe_01.jpgLe lundi 14 septembre dernier, un collectif inter-associatif s'est mis en place sur les problèmes de dysfonctionnement de la MDPH de notre département. S'inscrivant dans la continuité du plaidoyer APF rendu public en avril dernier, le collectif a décidé d'adresser une lettre à Michel Berson, président du Conseil Général de l'Essonne, pour lui faire part de nos demandes et de notre souhait de le rencontrer.

    Voici le courrier qui lui a été adressé au nom de toutes les associations représentées à ce jour. D'autres associations rejoignent encore ce collectif qui a pour vocation a faire évoluer la MDPH dans le sens de l'esprit de la loi de 2005.



    Le 30 septembre 2009

    A Michel BERSON, Président du Conseil Général de l’Essonne
    Copie à Jérôme Guedj, Vice-Président du Conseil Général de l’Essonne et à Philippe Grollemund, Directeur de la MDPHE.


    Monsieur le Président,

    Nous, associations, professionnels, organisations syndicales, représentants des familles et usagers, soussignés, entendons nous élever contre certains dysfonctionnements, particulièrement graves, de la M.D.P.H. de l’Essonne.

    Au nombre de ces dysfonctionnements, nous regrettons vivement de constater :

    - La qualité déplorable de l’accueil offert par la MDPHE :
    . Ouverture au public trop restrictive (12 h par semaine seulement).
    . Quasi impossibilité de joindre la MDPHE par téléphone.
    . Absence de mise en place d’un numéro d’appel gratuit.
    . Absence de confidentialité des échanges.

    - Les délais trop longs pour le traitement des dossiers présentés en CDAPH et trop souvent insuffisamment renseignés et dans lesquels le projet de vie est peu pris en compte au détriment du respect des procédures légales.

    - La non communication à l’usager de la date de passage de son dossier en CDAPH, ce qui ne lui permet pas d’exercer son droit d’y participer.

    - Les conditions d’évaluation des incapacités liées au handicap. Ces dernières posent question. Il est même arrivé, à ce propos, de constater, lors de la consultation, l’absence de la personne concernée.
    Le guide d’évaluation des besoins de compensations de la personne handicapée prévu par l’article L.146-8 du Code de l’Action sociale et des familles et défini par le décret n° 200-110 du 6 février 2008, permet de prendre en compte l’ensemble de la situation de la personne handicapée notamment matérielle, familiale, sanitaire, scolaire, professionnelle et psychologique et le simple diagnostic médical ne suffit pas.

    De plus, certaines familles se plaignent de n’être pas comprises, voire culpabilisées et soupçonnées d’abuser d’allocations injustement perçues…

    - Les retards dans la délivrance des notifications de prise en charge, lesquels :
    . Provoquent la suspension des prestations de compensation qui mettent en difficulté les personnes.
    . Entraînent l’arrêt des versements des prix de journée aux établissements médico-sociaux les mettant en grandes difficultés financières.
    . Peuvent aboutir à ce que les services du Conseil Général menacent de ne plus payer les prix de journée au-delà d’un délai de 4 mois, pour certaines structures adultes.

    - La perte des dossiers, dénoncée dès l’origine, perdure. Elle oblige les familles, les personnes en situation de handicap et les professionnels à renouveler, parfois plusieurs fois, leurs demandes.

    - Le traitement incohérent et éclaté des demandes qui ne permet pas à la CDAPH de prendre des décisions et de se prononcer au mieux des intérêts des personnes.

    - La non application de la procédure d’urgence, pourtant inscrite dans la loi.

    - La méconnaissance des spécificités des établissements et de leur fonctionnement qui conduisent à des orientations inadéquates avec le projet de vie de la personne, voire avec l’agrément des structures, ainsi que des intitulés d’orientation qui nuisent aux usagers.

    - Le manque d’accompagnement de la personne en situation de handicap, autour de son projet d’orientation et l’absence de suivi nécessaire.

    - L’impossibilité d’obtenir une notification temporaire de stage de découverte (2 à 4 semaines) dans les établissements pour adultes, pour les personnes hors champ du secteur médico-social.

    - L’insuffisance des moyens alloués à « Emploi H » pour accomplir sa mission de placement vers le milieu ordinaire de travail, résultant de la fusion de CAP Emploi, EPSR, et Ohé Promethée. Il agit, comme prestataire de la MDPHE, pour orienter vers les ESAT… ce qui n’ajoute aucune efficacité au système déjà en place.

    - L’impossibilité d’obtenir des données statistiques qui permettraient d’évaluer les besoins et les offres possibles en matière d’établissements et services.

    Cette liste, malheureusement non exhaustive, révèle des carences d’une gravité extrême dans le fonctionnement de la MDPHE auxquelles, vous en conviendrez, il est particulièrement urgent de porter remède.

    Le département de l’Essonne ne saurait être une zone de non-respect des droits fondamentaux des personnes en situation de handicap. Droits tant espérés à la lecture de la loi de 2005 et dont l’application reste très partielle en Essonne.

    Aussi, entendons-nous que la loi de 2005 soit appliquée et que la MDPHE remplisse réellement la mission pour laquelle elle a été créée.
    Il est inadmissible que ces dysfonctionnements accentuent le sentiment d’impuissance et de détresse trop souvent éprouvé par les familles, tout particulièrement vulnérables, et interdisent aux professionnels d’apporter les éléments de réponse attendus.

    Nous vous prions de bien vouloir recevoir rapidement une délégation des signataires afin d’étudier ensemble les solutions à apporter à cette situation qui provoque un mécontentement général grandissant.

    Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer, Monsieur le Président, nos respectueuses salutations.

    Premiers signataires :
    ADESSE, ADPEP 91, AFM service régional Ile-de-France Sud, ANPEA, APAJH 91, ATPA, APF 91, ARSla (Association pour la Recherche sur la Sclérose latérale amyotrophique), Association Strümpel Lorrain (HSP), Autisme 91 fédération pour un travail en réseau, CAMSP « Les Boutons d’Or » de St Michel-sur-Orge et d’Evry, Centre d’Habitat Léopold Bellan de l’Essonne, CFBS de Sillery, Collectif Santé Travail Handicap UD CGT 91, Dyspraxique mais Fantastique, FSU Essonne, IEM « Le Petit Tremblay », IMPRO Valentin Haüy Chilly-Mazarin, Intersyndicale départementale des retraités (USR CGT 91, Solidaires Retraités, FSU retraités, FGR-FP), ITEP « Foyer IPSA », La Chalouette-Autisme-Essonne, « Langage et Intégration », SAVS Evry, SESSD Arpajon, SESSD Evry, SESSD Orsay, SFR FSU, Trisomie 21 Essonne.

  • Couacs en série à la MDPH

    cartonrougedef.jpgUn standard injoignable, un accueil réduit à la portion congrue, des délais de six à huit mois pour instruire les dossiers, des allocations revues à la baisse sans amélioration de l’état de santé des intéressés… la liste des griefs est longue. Trois ans après son ouverture, la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) basée à Evry fait l’unanimité contre elle.

    Alors qu’elle était censée faciliter la vie des handicapés, à en croire les associations concernées, elle multiplie les « tracasseries administratives ». A tel point que l’Association des paralysés de France (APF) de l’Essonne vient d’adresser un « plaidoyer » au vitriol au président du conseil général, qui gère la structure.

    mdphe_91.jpg« Cette situation est indigne, résume Stéphane Landreau, le directeur de l’APF 91. Tous les jours, des gens nous appellent désespérés parce qu’ils n’ont pas de nouvelles de leur dossier depuis des mois. Sept à huit mois pour un passage en commission, c’est inadmissible ! Les personnes qui ont des handicaps évolutifs doivent presque refaire leur dossier. Certaines meurent avant d’avoir eu une réponse à leur demande… » Très remontées, les associations envisagent de créer un collectif pour se faire entendre.

    Au conseil général, on ne nie pas les problèmes. Il y a quelques semaines, le président PS Michel Berson a même écrit aux associations et aux élus pour expliquer les difficultés que rencontre cette administration où 72 employés gèrent 40 000 dossiers par an, reçoivent 10 000 personnes à l’accueil et répondent à 33 000 appels téléphoniques. « Il y a un problème de sous-effectif chronique, le nombre d’agents par habitant est le plus faible d’Ile-de-France », reconnaît Jérôme Guedj, vice-président PS chargé de la solidarité. Des difficultés aggravées par l’adoption d’un nouveau logiciel, qui a déstabilisé le personnel. « Il faut huit mois pour former les nouvelles recrues », ajoute Jérôme Guedj. Des justifications qui ne satisfont pas les intéressés. « Les dysfonctionnements pouvaient être acceptables au démarrage, plus aujourd’hui », martèle Stéphane Landreau. « Depuis un an, on nous sert toujours les mêmes excuses. Alors qu’il suffirait de recruter des intérimaires pour saisir les dossiers qui se sont accumulés », tempête Marianne Duranton, conseillère générale UMP.

    Au département, on précise qu’un « plan de rattrapage » a été adopté et qu’une « une dizaine de personnes supplémentaires » pourraient être recrutées. Mais rien, pour le moment, n’est encore acté.

    Sandrine Binet
    Article paru dans "Le Parisien" en date du 26 août 2009