- Page 4

  • Les lauréats du concours SEPasduciné

    Nous vous avons parlé à plusieurs reprises du jeu concours "Moi la SEP, j'la vois comme ça".

    Les lauréats ont été désignés, retrouvez les ci-dessous.

    La lauréate du Prix du Grand Jury : « Le Petit Poucet » par Elsa Blayau

    C’est Elsa Blayau, avec sa vidéo intitulée « Le Petit Poucet », qui a retenu l’attention du Grand Jury, essentiellement composé de personnalités du monde de l’audiovisuel et présidé par Dominique Farrugia.



    La lauréate du Prix des Associations : « SEPossible », par Séverine Robic et Pascale Hurault

    La vidéo de Séverine Robic et Pascale Hurault représente la SEP par une silhouette noire poursuivant une personne, l’entravant dans ses mouvements quotidiens, et l’obsédant par son encombrante et imprévisible présence. Elles verront leur vidéo diffusée dans 50 salles de cinéma indépendants (dont les cinémas MK2) à l’occasion des 5èmes Journées de lutte contre la Sclérose en plaques, du 21 au 28 mars 2009. Elles gagnent également une carte bulle d’un montant de 500 €, offerte par le Groupe Accor.



    La Lauréate du Prix du Public : « SEPasMadonna » par Perrine Meillat

    Pendant toute la durée du concours (du 22 novembre 2008 au 16 janvier 2009), le public était invité à voter pour la ou les vidéos de son choix. 13622 personnes ont plebiscité « SEPasMadonna » Au-delà de l’aspect ludique, ce petit exercice aura permis à chacun de mieux connaître toutes les facettes de cette maladie.

    En utilisant fraîcheur et humour pour parler de la Sclérose en Plaques, Perrine Meillat gagne un séjour d’une nuit pour deux personnes en chambre double avec petit déjeuner buffet au Château Saint Just, situé dans l’Oise, au cœur d’une région riche à la fois sur le plan culturel et historique.



    Les 112 propositions vidéos réalisées par 77 candidat(e)s peuvent être consultées, en cliquant ici.

  • L'accès aux soins en danger : à voir ce soir sur France 2

    1858473905.jpgAprès plusieurs "déprogrammations" le film de Jacques Cotta et Pascal Martin est enfin, du moins on l'espère, programmé sur France 2 ce soir à 22h45.

    Les réalisateurs de "L’accès aux soins en danger" confrontent les propos des décideurs politiques en matière de santé à ceux des malades, du corps médical et d’économistes spécialistes des services de santé. Le principal intérêt du documentaire est sans doute de donner la parole à des patients anonymes qui confient leur détresse, leurs choix dramatiques entre se loger, se nourrir ou se soigner. Or, à choisir, beaucoup préfèrent renoncer aux traitements, faute de moyens. Dans ce paysage, l’avenir des hôpitaux, les risques liés à autonomie de gestion sont abordés.

    Le côté explosif du documentaire est de tenter de démontrer que les réformes en cours visent à assurer le transfert complet, vers le secteur marchand, des soins « rentables » ou « achetables » et à maintenir un service minimum pour les soins « invendables » ou « non rentables ». La loi « Hôpital patients santé territoires » encourage en effet les hôpitaux à se regrouper dans des « communautés hospitalières de territoire ». Chaque hôpital devra passer un contrat d’objectifs et de moyens pluriannuel avec l’agence régionale de santé, le directeur de l’ARS assignant des objectifs précis au directeur d’établissement. Les pouvoirs du directeur d’hôpital seront renforcés : il présidera un directoire « resserré », le conseil d’administration étant remplacé par un conseil de surveillance. Le texte prévoit un nouveau statut contractuel (avec une part variable) pour attirer les médecins vers l’hôpital, et des mesures d’intéressement pour les salariés.

    Dans un contexte de montée en puissance d’une crise économique majeure, le documentaire a pour principal mérite de poser un débat qui n’a rien de théorique. Une enquête du Secours populaire fait apparaître un recul important de l’accès aux soins pour près de 40% des Français au cours du dernier semestre 2008.

    A voir absolument ... pour ne pas perdre la santé !

  • Politique du handicap / rapport du gouvernement : l'APF juge le rapport "nul et non avenu" !

    1696478985.2.jpgA la veille de l'anniversaire de la "loi handicap" du 11 février 2005 et alors que le rapport du gouvernement concernant le bilan et les perspectives en matière de handicap vient de recevoir, ce matin, un avis très critique du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH), l'APF tient à exprimer sa colère et dénonce un rapport vide d'orientations qui permettraient de réelles avancées pour les personnes en situation de handicap et leur famille. L'association attend à présent un signe fort comme la création d'un Haut Commissariat aux situations de handicap rattaché directement auprès du Premier Ministre, pour l'application d'une politique transversale du handicap !

    Le rapport sur la politique du handicap du gouvernement fait suite à la Conférence nationale du handicap du 10 juin 2008. Préparé par le gouvernement et devant être présenté au parlement, il est censé énoncer un bilan de l'application de la loi handicap du 11 février 2005 et proposer des orientations concernant la politique du handicap.

    De façon générale, l'APF dénonce :
    - un bilan en forme de chiffres, de données administratives et de description du dispositif législatif, loin des réalités vécues par les personnes en situation de handicap et leur famille ;
    - une absence de regard critique dans l'application de la loi ;
    - une autosatisfaction mal venue ;
    - des orientations abstraites ou inexistantes !

    > Ressources : un vide inadmissible !
    L'association dénonce également une non-prise en compte de la situation financière dramatique des personnes en situation de handicap : le gouvernement semble ignorer les conditions de vie de centaines de milliers de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté, malgré la grande manifestation de 35 000 personnes du 29 mars 2008...Aucune mesure n'est proposée concernant les personnes qui ne peuvent pas ou plus travailler en raison de leur handicap ou leur maladie. Le gouvernement rejette le principe d'un revenu d'existence sans proposer de réponses. La politique en matière de ressources ne peut pas se réduire à une augmentation de 25 % de l'AAH en 5 ans et à une politique de l'emploi qui reste à mettre en oeuvre ...

    > Accessibilité : des mesures très en deçà... Accablant !
    Au regard des enjeux d'ici 2015, les orientations du rapport sont catastrophiques. Alors qu'il faudrait "un plan Marshall", une véritable impulsion politique et financière - avec la création d'une Agence nationale pour l'accessibilité universelle et des dispositifs d'incitation et de sanctions - le rapport se limite à créer un observatoire de l'accessibilité, la rédaction de guides ou la création de Trophées.

    > Compensation : un report de mesures inexplicable...
    La prise en compte des activités domestiques et de la parentalité dans la prestation de compensation est renvoyée au projet de "5è risque" alors qu'un décret, qui avait reçu un avis favorable du CNCPH, pourrait prendre en compte dès aujourd'hui cette demande. Le rapport n'indique rien pour faire enfin évoluer les tarifs et plafonds de la prestation de compensation afin d'améliorer la prise en charge des dépenses liées au handicap. Rien n'est indiqué concernant les bénéficiaires de l'ACTP, les exclus de la compensation ainsi que le désengagement de l'Etat des fonds de compensation et le risque à terme de leur disparition.

    > Maisons départementales (MDPH) : vers un recul du dispositif
    L'APF - avec les autres associations - souhaite le maintien du statut actuel des MDPH (permettant une réelle implication des représentants associatifs) et refuse sa transformation en maison départementale de l'autonomie alors que les MDPH ont déjà bien du mal à fonctionner et dénoncent le désengagement actuel de l'Etat.

    > Éducation et emploi : pas de moyens supplémentaires
    Le rapport poursuit la politique actuelle sans même corriger les nombreuses difficultés de mise en oeuvre déjà constatées de cette politique.

    > Création de place en établissements et services : attention au leurre
    Le plan de création de places ne doit pas dissimuler une politique de réduction et d'encadrement des moyens préjudiciable à une qualité d'accueil et d'accompagnement.

    L'APF juge donc ce rapport "nul et non avenu" et demande au gouvernement d'impulser une politique ambitieuse et transversale du handicap à la hauteur des enjeux de société.

    Aujourd'hui, l'APF demande la prise en compte des questions de handicap dans les politiques publiques, de manière transversale, et mobilisant tous les acteurs politiques, administratifs, économiques et sociaux et culturels.
    L'association attend donc un signe fort du président de la République par la création d'un Haut Commissariat aux situations de handicap rattaché directement auprès du Premier Ministre, chargé avec l'appui de tous les ministères concernés, d'impulser une nouvelle étape de politique transversale du handicap en France.

    Le 10 février 2009

  • Un club Handiplongée au Spirographe de Brétigny-sur-Orge

    1450533378.jpgLe Spirographe, club de plongée sous-marine de Brétigny, vient d'être affilié à la Fédération Française Handisport et vient d'accueillir sa première plongeuse handicapée.

    Si vous souhaiter vous initier à la plongée, contactez le club :
    Stade nautique LEO LAGRANGE 91220 BRETIGNY SUR ORGE
    Site internet : cliquez ici.
    Mail : le.spirographe@spirographe.com
    Téléphone : 06 19 15 64 42 ou 06 16 18 70 82.

  • Plan de relance et handicap : entre recyclage et lacunes flagrantes !

    45314956.jpgAlors que François Fillon a présenté cette semaine « 1000 mesures concrètes » concernant la relance, l’APF ne peut que constater, dans le domaine du handicap, un simple recyclage de mesures déjà prévues voire de réelles carences.

    Etablissements et services médico-sociaux :
    Pas d’effort supplémentaire de l’Etat : les investissements s’inscrivent en fait dans le plan de 50 000 places annoncées en juin dernier et ces fonds sont pris sur le budget de la CNSA.

    Accessibilité :
    S’il apparaît satisfaisant que les travaux liés à l’accessibilité soient inscrits dans le plan de relance, cela répond surtout à une obligation légale (délai 2015) ! Et les sommes annoncées ne sont pas à la hauteur pour construire une France accessible. Enfin, il manque un véritable pilotage politique à la fois au sein de l’Etat mais aussi pour l’ensemble du secteur privé pour que l’ensemble des infrastructures publiques et privées, des transports, de l’urbanisme, des bâtiments d’habitation soient aux normes d’ici 2015.

    Emploi et activité économique :
    Aucune mesure spécifique concernant les entreprises adaptées, touchées pourtant de plein fouet pas la crise économique (pertes brutales de marché de sous-traitance et spécificité de salariés en situation de handicap)… ce qui est en totale contradiction avec les objectifs d’améliorer l’emploi des personnes en situation de handicap.

    Ressources / pouvoir d’achat :
    Alors que les personnes en situation de handicap sont également pénalisées par la crise et font partie des populations les plus modestes, elles n’ont pas droit à la prime de solidarité active. Et l’augmentation de 4, 4 % de l’AAH en 2009 reste insuffisante.

    Lire le plan de relance

    Vu sur Reflexe-Handicap.org.