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  • Et si on sortait ?! Le point de vue de Gianni

    et si on sortait,bowlingPlus que quelques jours avant la première rencontre organisée au bowling de Carré Senart samedi 2 juin. Ce jour-là je vais mettre de coté ma casquette de psychologue afin d’accueillir les participants avec Fabienne, éducatrice. J’espère vous y retrouver nombreux, afin d’échanger et d’en apprendre davantage sur votre parcours. Travaillant au sein du SESSD (Service d’Education et de Soins Spécialisés à Domicile) d’Orsay, je côtoie beaucoup de jeunes, dont des adolescents, en situation de handicap, qui éprouvent parfois des difficultés à se projeter dans l’avenir et dont certains se posent de nombreuses questions sur les possibilités qui s’offriront à eux lorsqu’ils quitteront notre service. J’attends donc beaucoup de vos témoignages et expériences personnelles. Mais l’occasion sera surtout de vous permettre de faire de nouvelles rencontres, et qui sait, de retrouver pourquoi pas d’anciennes connaissances.

    Pour ce premier rendez-vous nous avons opté pour le bowling de Carré Senart dont les conditions d’accès sont adaptées. Pour celles et ceux qui le souhaitent il leur sera donc possible de jouer. Une à deux pistes auront été réservées en fonction de l’effectif des participants. Pour info, le tarif d’une partie de bowling est fixé à 7 euros par personne. Les parties de bowling n’étant pas obligatoires, il vous sera également proposé de faire connaissance autour d’un verre dans le cadre sympathique du bar du bowling. Cela dit, profiter de la piste de bowling puis féliciter le gagnant avec une consommation ne seront évidemment pas incompatibles durant cet après-midi.

    Rendez-vous donc à 15h, samedi 2 juin, où nous vous attendrons devant l’entrée du bowling avec le logo APF en évidence afin que vous puissiez nous repérer. Voici le numéro de téléphone du standard du bowling en cas de besoin : 01 60 18 86 12.
    A très bientôt.
    Gianni

    Il est encore temps de vous inscrire. Pour cela, cliquez ici.

  • Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée aux personnes handicapées

    ministère,gourvernementMarie-Arlette Carlotti est la nouvelle ministre déléguée aux personnes handicapées. Une surprise car cette Marseillaise âgée de 60 ans n’est pas une spécialiste de la politique du handicap, comme elle le reconnaît elle-même. « J'ai été choisie parce que Marseille, parce que le sud, parce que c'était moi et aussi parce que je suis conseillère générale, a-t-elle expliqué, hier, au magazine Marsactu. Le handicap, c'est une compétence des départements et, même si je ne suis pas en charge de ce dossier, je sais grosso modo de quoi on parle. Je ne vois pas cela comme une récompense, j'ai été choisie car je suis une femme de dossiers. »

    De dossiers sociaux, notamment. De 2002 à 2008, Marie-Arlette Carlotti a été déléguée à la protection de l’enfance, au sein du Conseil général des Bouches-du-Rhône. Elle y a élaboré un nouveau schéma départemental et créé la Maison de l’adolescent pour venir en aide aux ados en difficulté et à leurs familles. Elle a également assuré la présidence des Maisons de l’enfance et de la famille, des établissements qui accueillent des enfants placés. Au sein de l’équipe de campagne de François Hollande, elle était responsable du pôle égalité femmes-hommes.

    ministère,gourvernementLe handicap est « un sujet transversal qui va irriguer l’ensemble des politiques publiques », a-t-elle assuré à l’AFP. Elle travaillera sous la houlette de la ministre des Affaires sociales et de la santé, Marisol Touraine. A contrario, la nomination de celle qui était responsable du pôle santé-social-handicap-personnes âgées dans l’équipe de campagne de François Hollande n’a rien d’une surprise.

    Dangereuse législatives

    Titulaire d’un DESS de droit et d’un DESS en gestion des ressources humaines, Marie-Arlette Carlotti a effectué sa carrière professionnelle chez l’industriel Eurocopter, tout en assurant un engagement politique très actif. Membre du Conseil national du Parti socialiste depuis 1983, elle est conseillère générale des Bouches-du-Rhône depuis 1998 ; conseillère régionale Provence-Alpes-Côte d’Azur depuis 2010 ; et a été députée européenne de 1996 à 2009.

    Marie-Arlette Carlotti est candidate à la députation dans la 5e circonscription de Marseille. Elle a confirmé hier à l’AFP qu’elle maintenait sa candidature. Elle sera opposée, entre autres, au président de l’Institut du monde arabe et député sortant, Renaud Muselier. Et si la victoire est possible, elle est loin d’être acquise : dans le 4e arrondissement, qui fournit la plus grande partie des électeurs de cette 5e circonscription, François Hollande n’a obtenu que 50,68% des voix, au 2nd tour de l’élection présidentielle. L’enjeu est de taille pour Marie-Arlette Carlotti. En cas de défaite, la toute nouvelle ministre devra démissionner. Jean-Marc Ayrault a en effet déclaré hier soir sur France 2 que « tout ministre qui se présente aux élections législatives et qui ne sera pas élu ne pourra pas rester au gouvernement ».

    Vu sur le blog de Faire Face.

  • Deux initiatives de l'IEM du Petit Tremblay

    iem,petit tremblay,spectacle,expositionLe mois de mai est propice aux manifestations artistiques et culturelles en tout genre. L'IEM APF du Petit Tremblay vous propose deux rendez-vous :

    Tout d'abord, depuis le 15 mai et jusqu'au 4 juin à la MJC de Corbeil, vous pouvez venir voir l'exposition "3D de rêves".

    Ensuite, le mercredi 30 mai à 16 h 30 vous pourrez assister au sein de l'espace Georges Brassens d'Itteville à une représentation théâtrale "A la recherche de la collectivité perdue". Cette dernière est interprétée par les membres de l'atelier théâtre de l'IEM. En première partie de cette représentation, vous pourrez admirer le groupe de danse adaptée de l'IEM.

    Venez nombreux pour ces deux évènements !

    Vous pouvez télécharger l'affiche de l'exposition et celle du spectacle. Toutes les informations pratiques s'y trouvent.

  • Retour sur la journée du 4 mai dernier : un troisième rendez-vous qui a tenu ses promesses

    4 mai,parents,parentalité,colloqueLe vendredi 4 mai à Saint-Germain les Corbeil dans la salle de la communauté d'agglomération du Val de Seine nous avons passé une belle journée à réfléchir sur la place de la différence dans notre département de l'Essonne. Des parents de plus en plus nombreux sont venus s'exprimer devant un parterre composé d'autres parents, de professionnels de SESSAD et d'administrateurs d'associations.
    Nous avons opté lors de ces journées d'études pour une construction commune du savoir et la qualité des échanges était au rendez-vous.
    Je tiens à remercier les personnes qui sont intervenus dans les tables rondes pour leur implication et le travail de préparation nécessaire pour oser rendre public une pensée, une volonté, une blessure.
    En effet, si notre objectif est de travailler sur les représentations du handicap dans notre société, il s'agit aussi de parler de la nature des relations que nous avons les uns avec les autres. A travers les différents témoignages, les parents et les professionnels nous démontrent que les sentiments humains sont au cœur de nos relations. Les parents sont souvent blessés par les regards portés sur leurs enfants et les professionnels témoignent eux aussi des émotions affectives lors de leurs interventions auprès des enfants ou des jeunes.
    Cette année le thème étant l'inclusion, nous avons aussi accueilli des représentants des dispositifs communs qui nous ont rejoint dans ce besoin de partage des craintes des plaisirs et des déceptions.
    Et c'est à partir de ces moments authentiques, dans le dévoilement, que nous avons pu nous rejoindre dans une volonté de construire un vivre ensemble, au sein de la communauté des hommes, quelque soit notre apparence, quelque soit notre statut.
    Plusieurs champs du handicap étaient représentés, l'autisme, le handicap visuel, la déficience intellectuelle, la déficience motrice. Nous avons évoqué des expériences diverses partant de l'accueil en crèche jusqu’à la recherche d'emploi.
    Ce balayage nous a amené à constater que bien souvent la réussite des projets tient à la volonté et à la ténacité des protagonistes.
    La présence de professionnels spécialisés semble encore nécessaire, mais pas indispensable, pour créer un climat rassurant et transmettre des compétences dans les adaptations à imaginer pour le bonheur de chacun. Quand l'expérience fonctionne, c'est l'ensemble de la crèche, de la classe ou de l'entreprise qui en bénéficie.
    Malika Redaouia (directrice du SESSD APF d'Evry)

    Un témoignage de parent
    Merci au Service d’avoir organisé cette journée qui a été très enrichissante pour moi, en tant que parent.
    Toutes les interventions avaient leur intérêt. Le partage des expériences est primordial pour les parents, pour mieux avancer dans la compréhension d’un handicap que l’on porte par procuration car c’est dur de prendre des décisions pour nos enfants car ce sont eux qui ont les ressentis et vivent la différence. Ils sont encore petits pour nous décrire leurs éventuelles souffrances et nous les partager alors on avance grâce à vous, professionnels. Nous pensons tous choisir le meilleur pour eux mais nos erreurs peuvent servir aux autres et c’est donc important de les partager. Merci à vous toutes pour ces belles journées de travail et de partage !

    Héloïse M. (maman)

    Pour voir les photos de cette journée, cliquez ici.

  • Handicap : la feuille de route du président de la République

    201225577.2.jpgAu moment de l’investiture du nouveau président de la République, l’Association des paralysés de France (APF) tient à souligner ses attentes et priorités pour les prochains mois du quinquennat qui s’ouvre. Alors que le handicap a été absent des débats de la campagne électorale, il est néanmoins urgent d’engager dès le début de ce quinquennat des engagements et des mesures répondant aux situations dramatiques vécues par des personnes en situation de handicap et leur famille. L’APF demande au président de la République d’impulser et de préciser la feuille de route qu’il entend donner au gouvernement en matière de politique du handicap, et cela en s’inscrivant dans les orientations de justice sociale et d’égalité prônées par le candidat.
    L’APF est également attentive à la question de la gouvernance de la politique du handicap et veillera à ce que chaque texte de loi comporte un volet handicap, comme promis par François Hollande. L’APF attend également la création d’un Haut Commissariat au handicap.
    Afin de travailler ensemble sur ces sujets incontournables, l’APF demande à rencontrer les nouveaux responsables politiques.


    Accessibilité universelle : l’enjeu majeur pour réussir l’objectif de 2015
    Le président de la République et le gouvernement doivent rapidement définir le cadre et les conditions pour répondre à l’échéance du 1er janvier 2015 sur la mise en accessibilité de tous les bâtiments et des moyens de transports.
    L’APF demande la création d’une Agence nationale de l’accessibilité et de la conception universelle chargée de valoriser et mutualiser les pratiques innovantes, suivre et contrôler les dispositifs publics, élaborer et coordonner les normes et standards et enfin gérer une caisse de financements publics. Au-delà d’un observatoire à l’accessibilité et à la conception universelle, qui par définition ne fait qu’observer, une agence permettrait d’agir concrètement pour la construction d’une France accessible à tous !

    Justice sociale : les personnes en situation de handicap et leur famille concernées
    La crise sociale actuelle n’a pas épargné les personnes en situation de handicap, notamment celles ne pouvant pas ou plus travailler, bien au contraire ! Frappées de plein fouet par de nombreuses nouvelles dépenses, les personnes bénéficiaires de l’allocation aux adultes handicapés (AAH), de pensions d’invalidité ou de rentes vivent toujours largement sous le seuil de pauvreté ! L’APF demande au président de la République d’indexer, dès à présent, l’AAH et des pensions d’invalidité sur l’évolution du SMIC.
    L’APF attend également, pour l’été 2012, l’engagement d’une véritable concertation pour la création d’un revenu d’existence égal au SMIC brut, indépendant des ressources du conjoint, et sortant du dispositif des minimas sociaux.

    Le renforcement de la protection sociale constitue également un sujet incontournable pour l’APF qui demande l’évolution du dispositif de politique d’autonomie et de compensation afin de permettre l’élargissement de la prestation de compensation du handicap (PCH) à tous les besoins : domestiques, aide à la parentalité, aide à la communication, etc.

    L’APF attend une meilleure couverture, sur l’ensemble du territoire, en matière d’offres de services de santé et de services médico-sociaux. L’association demande également la suppression de toute franchise médicale et un accès élargi à la CMU-Complémentaire afin de garantir un égal accès aux soins pour toute personne, quelles que soient ses ressources.

    Enfin, les contraintes financières pèsent fortement sur la pérennité et sur l’évolution de certains services sociaux et médico-sociaux. L’APF est particulièrement préoccupée par l’avenir des services d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD). En effet, l’APF se bat pour proposer des prestations d’aide et d’accompagnement à domicile de qualité, dont toute personne peut bénéficier, quelles que soient ses ressources, son type de handicap ou son lieu de résidence.
    Aujourd’hui certains services sont mis en péril, faute de financement par certains conseils généraux. L’APF demande un financement à hauteur des besoins et une révision des modes de tarification pour les structures médico-sociales basée sur l’évaluation des besoins des personnes.

    Jeunes en situation de handicap : l’égalité des chances pour l’accès à l’éducation, la formation et l’emploi
    La jeunesse, l’un des principaux thèmes de François Hollande durant sa campagne, est aussi une priorité pour l’APF. L’association demande au président de la République la mise en place, dès la rentrée scolaire de septembre 2012, d’un dispositif de soutien à tout enseignant qui accueille un enfant ou un jeune ayant des besoins spécifiques, permettant ainsi à tout enfant de bénéficier d’une scolarité dans les mêmes conditions que n’importe quel enfant. Tout enfant ayant obtenu le droit de bénéficier d’un(e) auxiliaire de vie scolaire (AVS) ou un assistant de scolarisation à partir de septembre 2012 doit voir l’effectivité de ce droit garanti dès le premier jour de sa rentrée scolaire !

    Une nouvelle politique de l’emploi doit aussi être mise en place afin de permettre aux personnes en situation de handicap d’accéder au monde du travail. 19,3% des personnes en situation de handicap sont aujourd’hui au chômage, soit le double du taux de chômage de la population active.

    Toutes ces mesures s’inscrivent dans la volonté de justice sociale et de lutte contre l’exclusion dans lesquelles s’est engagé le nouveau président de la République.
    L’APF demande à rencontrer, dès maintenant, les nouveaux responsables politiques afin de travailler ensemble, sur la mise en oeuvre de ces dossiers incontournables.


    Le 14 mai 2012