Actions et revendications APF - Page 27

  • Un grand bravo à la délégation de La Sarthe !

    GO DD72.jpgIls étaient une quarantaine (adhérents, bénévoles, salariés sympathisants) mobilisés par l’équipe de la délégation de la Sarthe, à mener une spectaculaire opération de sensibilisation, le 12 février dernier au Mans.

    Ils ont dessiné le sigle « GO », sur le sol de la place de la République, allusion à la nécessité d’accélérer les travaux d’accessibilité dans les bâtiments publics, les commerces, les transports, etc. et ce avec pour objectif de sensibiliser le grand public, les commerçants et les élus à l'urgence concernant l'application de la loi 2005 en matière d'accessibilité.

    Un grand bravo à eux tous pour cette action remarquable et remarquée car relayée dans la presse locale !

  • Décentralisation : les MDPH pourraient ne plus être transférées aux départements

    MDPH.jpgExit du projet de loi sur la décentralisation, les Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). La partie du texte qui transformait ces groupements d’intérêt public (Gip) en service du département n’apparaît plus dans l'avant-projet de loi que vient de rendre public le magazine Acteurs publics. Concernant le handicap, seul y figure encore le transfert des établissements et services d’aide par le travail aux conseils généraux, auquel les associations ne sont pas par principe opposées, même si elles y posent des conditions.

    En revanche, elles étaient vent debout contre la transformation des MDPH. Aujourd’hui, les départements assurent la tutelle de ces groupements d’intérêt public (Gip), mais les MDPH sont administrées par une commission exécutive dont sont membres, outre des élus du conseil général, des représentants de l’Etat, des associations… Le projet de loi sonnait donc le glas de ce modèle innovant de copilotage. « Mettre fin aux Gip et Comex, c’est supprimer l’un des symboles les plus forts de la loi du 11 février 2005 : la réelle participation des usagers à la gouvernance de leur "maison", rappelle Malika Boubekeur, conseillère nationale compensation à l’APF. C’est aussi supprimer l’implication des représentants de l’Etat, qui sont les garants de l’équité territoriale, et permettent le lien avec les administrations déconcentrées. Le dispositif Gip-MDPH mérite certes d’être amélioré mais sa suppression n’apporte pas la bonne réponse. »

    Le gouvernement semble avoir entendu les arguments des associations, même si rien n’est encore définitivement acquis.
    Un arbitrage interministériel sur ce point et d’autres devrait avoir lieu d’ici la fin du mois. Il n’est donc pas exclu que le transfert des MDPH aux départements revienne dans le jeu, sous une forme ou une autre. Autre possibilité : que le sujet des MDPH soit renvoyé au projet de loi sur la dépendance qui devrait être présenté d’ici la fin de l’année. Elles pourraient alors voir le champ de leurs compétences étendu aux personnes âgées et devenir des Maisons départementales de l’autonomie (MDA), chères à François Hollande. « Dans plusieurs départements, dont la Corrèze, des MDA ont été mises en place, expliquait au magazine Faire Face, en avril 2012, celui qui était alors candidat à l’élection présidentielle (…). Il faut évaluer cette formule et la généraliser si elle rencontre de bons résultats. » Avec quel statut ? Quelle gouvernance ? Ces questions seront au cœur des débats.

    Vu sur le blog Faire Face .

  • François Hollande : les conseils généraux seront "les chefs de file" de la politique du handicap

    François Hollande.JPGLa politique du handicap a été, avec la lutte contre la pauvreté et le vieillissement, l’un des trois thèmes abordés par François Hollande dans son discours de clôture du congrès de l'Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs, sanitaires et sociaux (Uniopss), le 25 janvier dernier. Et le chef de l’Etat a avant tout cherché à rassurer les associations, qui s’inquiètent des projets du gouvernement de transférer les établissements et services d’aide par le travail ainsi que les Maisons départementales des personnes handicapées dans le giron des conseils généraux.

    « Nous avons à faire que les usagers, les citoyens puissent connaître la collectivité qui sera chef de file par rapport à une politique. En matière de handicap, je considère que cela doit être le département, a-t-il dit. (…) Cette évolution ne portera nullement atteinte à la place que les associations occupent dans la politique du handicap. Autour du département, avec les associations, la politique du handicap devra être mieux définie. » François Hollande a certes reconnu que pouvait exister le risque que « les droits ne soient pas les mêmes selon le territoire » car certains départements « sont beaucoup mieux dotés que d’autres ou plus riches que d’autres ». « Donc, nous aurons aussi à assurer cette péréquation, cette solidarité », a-t-il martelé.

    Sur l’accessibilité, il est resté flou se contentant de renvoyer à la concertation, en cours, pour déterminer comment faire « pour atteindre cet objectif et dans quel délai ». Il a par ailleurs annoncé que la France aura « dorénavant une politique de formation des personnels pour accompagner les enfants handicapés dans la vie scolaire ». Enfin, sur l’autisme, il a déclaré vouloir « favoriser une approche pluridisciplinaire, des accompagnements différents et de nouvelles approches thérapeutiques » mais aussi « ouvrir davantage d’établissements ».

    L'APF est « insatisfaite de ce ce discours qui place, une fois encore, la politique du handicap à part, alors que le plan de lutte contre la pauvreté et la réforme de la dépendance concernant également les personnes en situation de handicap.
    Il est désormais urgent de mettre en place une politique du handicap ! »

    Vu sur le blog Faire Face.

  • Adhésions à l'APF: les nouveautés 2013.

    bouton_adherer2.pngL’APF a décidé de proposer à ses adhérents (présents ou à venir) de souscrire une cotisation familiale, à compter du 1er janvier 2013.Ainsi, toutes les personnes d’une famille résidant à la même adresse (même foyer fiscal) peuvent bénéficier de la cotisation familiale suivant un barème préférentiel.

    L’APF propose à l’ensemble de ses adhérents :
    - 20 % de réduction sur l’adhésion pour 2 adhérents au sein de la même famille (soit 40 € au lieu de 50 €)
    - 40 % de réduction à partir de 3 adhérents de la même famille (soit 45 € au lieu de 75 € pour 3 adhérents, 60 € pour 4, …)

    Pourquoi adhérer ?
    L’Association des Paralysés de France compte près de 30 000 adhérents. C’est une force puissante pour faire entendre la voix des personnes en situation de handicap auprès de ceux qui nous gouvernent.
    Devenir adhérent, c’est participer à ce combat et avoir la possibilité de participer à la vie associative:
    - Élisez les représentants de votre département et de votre région,
    - Représentez l’APF dans différents domaines (accessibilité, maisons départementales, scolarité, emploi…),
    - Participez aux actions de revendications menées par l’APF sur le terrain (accessibilité, discrimination, ressources…), aux débats et aux assemblées générales de l’APF,
    - Partagez vos expériences en vous inscrivant dans les groupes de paroles et d’initiatives mis en place par l’APF,
    - Partez en vacances en France ou à l’étranger avec APF ÉVASION.

    Pour adhérer cliquez ici.

  • Lutte contre la pauvreté : pour une loi de programmation sur 5 ans.

    alerte.jpgLes associations nationales de lutte contre la pauvreté réunies dans le Collectif ALERTE - dont l'APF fait partie – ont adressé le 16 janvier dernier au Premier Ministre une lettre lui faisant part de leurs réactions sur la Conférence nationale de lutte contre la pauvreté des 10 et 11 décembre 2012 et de leurs demandes pour le contenu du Plan qui sortira du Comité Interministériel de Lutte contre l’Exclusion (CILE) qui se tiendra le 21 janvier 2013.

    Elles demandent notamment que le plan quinquennal interministériel soit traduit dans une loi de programmation sur cinq ans.

    Vu sur le blog Politique de l’APF.