Parce qu'il est inacceptable de laisser durablement sous le seuil de pauvreté des personnes en raison de leur handicap ou de leur état de santé, le collectif NPNS lance un appel à tous les citoyens touchés ou révoltés par cette situation d'injustice sociale à manifester partout en France le 27 mars 2010.

A Paris , nous nous retrouverons à partir de 13h place du Trocadéro, parvis des droits de l'homme pour exprimer notre colère.

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Depuis le 1er septembre, l'Allocation adulte handicapé (AAH) est revalorisée de 2,2%.
Les 850 000 personnes bénéficiaires vont désormais percevoir 681,63 euros.

Dans un communiqué publié en fin de semaine dernière, la secrétaire d'Etat chargée de la Famille et de la Solidarité, Nadine Morano souligne que « cette nouvelle augmentation permet de tenir l'engagement du Président de la République de revaloriser le montant de l'AAH de 25% d'ici 2012 ».

Ce que nous retenons avant tout, c'est que ce montant reste très inférieur au seuil de pauvreté (817 €), et qu'il faudra nous expliquer comment on fait pour se loger, se déplacer, se soigner, vivre tout simplement avec 682€ ... on attend les réponses !

La DRESS (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) a mené entre juillet 2005 et juin 2006 une étude sur les personnes qui demandaient pour la première fois l'allocation adulte handicapé (AAH). Cette étude vient d'être publiée.

La première demande d’AAH est dans sept cas sur dix motivée par une dégradation de l’état de santé.

Le taux d’accord de l’AAH à la suite d’une première demande est de 48 %. Celui-ci varie fortement selon la nature du handicap. Les primo-demandeurs intellectuellement déficients obtiennent plus souvent l’AAH pour un taux d’incapacité généralement supérieur à 80 %. Lorsque la déficience principale est motrice, c'est à peine plus de 30 % des demandes qui reçoivent un accord.

Le taux d'accord varie fortement avec l'âge : s'il atteint près de 80 % pour les moins de 20 ans, il tombe aux environs de 35 % pour les tranches d'âges situées entre 36 et 55 ans.

A noter également que les trois quart des bénéficiaires de l'AAH bénéficient d'une autre mesure destinée aux personnes handicapées (reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé, carte d'invalidité, etc ...).

Les résultats complets de l'étude à télécharger : er687.pdf