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  • On vous invite au "Parcours du sourire" le 13 mai prochain

    873354369.jpgUne initiative de nos amis de la délégation du Val-de-Marne : le mercredi 13 mai à la Plage Bleue de Valenton (94) de 10h00 à 16h00 dans le cadre de l’opération « La Fête du Sourire », ils organisent une journée autour du roller ...
    Le but : que les personnes valides et celles en situation de handicap s'aident pour effectuer un parcours ... Pour une fois, ce seront peut-être les valides en roller qui seront heureux de trouver un point d'appui sur un fauteuil !!

    Cette journée se déroulera en plusieurs temps :

    1406333158.gif- Un, ou plusieurs, parcours de difficultés croissantes auront lieu le matin, à la Plage Bleue. Personnes en situation de handicap et personnes valides (à pied, en vélo, à rollers,…) partageront un moment convivial où chacun pourra aider l’autre. Pour que le déplacement des concurrents en fauteuil soit plus facile, ils pourront s’associer à « un pousseur en rollers ». Même un débutant de l’activité rollers pourra participer : le fauteuil lui assurant à son tour, un appui tout au long du chemin. C’est cette notion d’entraide, personnes valides / personnes handicapées que nous souhaitons mettre en avant. En effet, notre objectif dans ce parcours est de développer la fraternité pour effacer les difficultés de chacun.

    - Un cocktail de remerciement pour les participants sera proposé le midi.

    - L’après midi sera consacrée à la mise en place de différents stands d’animation et de démonstration (associations handicap, handisport, exposition,…).

    Cet évènement vise à passer un moment convivial tout en sensibilisant la population au handicap.

    Si vous souhaitez participer à cette manifestation où notre délégation sera présente, contactez Audrey au 01.60.78.06.63 ou dd.91@apf.asso.fr.

  • Visite au musée de l'air et de l'espace

    777529989.JPGHier, nous sommes allés en visite au musée de l'air et de l'espace qui se trouve à l'aéroport du Bourget.

    Ce musée s'est révélé relativement accessible : parking bien situé, allées larges permettant une bonne circulation, nombreuses toilettes accessibles ... On regrettera juste l'accès impossible à certaines galeries et également à la visite des avions.
    A signalé que ce musée est en accès gratuit pour tout le monde pour les collections permanentes.

    1669495526.JPGCe musée retrace l'histoire de l'aviation et de la conquête de l'espace. Différents espaces présentent les merveilleuses machines volantes datant de la fin du XIXème siècle, puis les avions datant des deux guerres, les avions de combat de l'armée de l'air et différents prototypes.
    Un hall présente deux concordes, un français et un anglais : très impressionnant !

    Sur le tarmac, on peut retrouver des répliques grandeur réelle des fusées ariane 1 et 5, ainsi qu'un boeing 747.

    Une journée qui s'est très bien passée malgré le temps pluvieux.

    Si vous souhaitez participer aux prochaines sorties organisées par la délégation, consultez la brochure des activités que vous avez reçu avec le dernier "Liens 91". Vous pouvez également retrouver cette brochure en cliquant ici.
    Pour vous inscrire, contactez Audrey au 01.60.78.06.63 ou dd.91@apf.asso.fr.


    Si vous souhaitez être accompagnateur ou chauffeur bénévole sur ces sorties, contactez-nous ... Nous avons besoin de vous !

    Pour voir les photos de cette sortie, cliquez ici.

  • Concours international de littérature des Cordées

    1383351934.gifPour la troisième année consécutive, l’APF organise en partenariat avec l’association Regards un concours international de littérature des Cordées.
    Ouvert à tous, ce concours attribuait ces deux dernières années 6 prix dans des genres littéraires aussi divers que la poésie, le conte, le théâtre, le sketch ou bien encore la lettre d’amitié.
    Les deux associations organisatrices ont décidé cette année de créer un 7ème prix destiné à récompenser une oeuvre individuelle ou collective dans la catégorie du slam.
    Il est également à noter que le thème du prix Denise Boizot sera cette année « Ni pauvre, ni soumis ».
    Sous la présidence d’honneur de Madame Aline Pairet, l’attribution des prix s’effectue par un jury reconnu sous les présidences de messieurs Bruno Gaurier et Robert Hugues-Boulin.
    La remise des prix aura lieu en janvier 2010 au Siège de l’APF.

    Le règlement et la fiche d'inscription à télécharger : Cordées.pdf

    Accéder à l'espace Cordée sur le site de l'APF en cliquant ici.

  • Le service assistance de la SNCF vu par le Canard Enchainé

    1298379518.jpgPetit article paru dans le Canard Enchainé du 8 avril dernier.

    Voilà quelques semaines, Annie réserve un billet de train Montpellier-Lyon-Quimper, en précisant qu'elle se déplace en fauteuil roulant. Quelle chance : la SNCF offre un "service assistance" gratuit aux voyageurs handicapés. Le jour du départ, deux agents installent Annie dans le TGV Montpellier-Lyon. Facile : une petite plate-forme sort de la rame pour faire rouler le fauteuil.

    A Lyon, deux nouveaux agents l'aident à descendre du TGV. Direction le Corail pour Quimper. Et c'est là que ça se corse : dans ces vieux tortillards, aucune rampe d'accès et les portes sont riquiqui. En clair, il faut porter Annie. Refus des deux agents employés par Effia, un sous-traitant de la SNCF : "On n'est pas habilités à porter les clients." Et de planter là notre voyageuse en fauteuil. Finalement, des passagers serviables et un cheminot plus dégourdi la feront monter dans le train.

    Depuis, Annie a écrit à la SNCF. Qui lui a envoyé cette réponse de compétition : "Le service assistance (...) ne peut assurer l'aide que si le voyageur peut accéder lui-même à sa place." Autrement dit, le service n'aide que les handicapés qui se déplacent tout seuls. Ceux qu'on appellent les valides ?

    Isabelle Barré

  • Manifeste inter-associatif et journée d'étude sur la loi Bachelot le 25 avril

    570813883.jpgAu-delà de notre action de militants bénévoles ou de professionnels, nous, administrateurs d’associations militantes et gestionnaires, directeurs d’établissements spécialisés, médecins, enseignants, personnels éducatifs et soignants, tous –et chacun selon notre domaine de compétence- engagés au plus près de la souffrance des personnes en risque ou en situation de handicap et de leurs familles, dans un effort quotidien pour que la vie de chaque enfant, de chaque adolescent, de chaque adulte, témoigne de sa dignité et de sa qualité d’être humain, nous entendons dire ici notre inquiétude, notre révolte, notre détermination à défendre une tradition nationale et républicaine de justice, d’égalité, de solidarité que nous voulons continuer à nommer Mission de Service Public.

    Par notre engagement de bénévoles, de professionnels militant dans le secteur médico-social, nous considérons de notre responsabilité de veiller à ce que la loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires » et tout particulièrement les « Agences Régionales de Santé » (A.R.S.) qui en seront le bras armé, ne sacrifient, sous couvert de rationaliser et de moderniser la politique de santé publique, à une politique drastique d’économie.

    Le respect des Droits de l’Homme et du Citoyen impose à la puissance publique l’obligation morale d’accompagner et de protéger les plus fragiles, les plus démunis de nos concitoyens.

    Le bon emploi des deniers publics ne doit pas servir d’alibi à une politique de restriction qui, propositions de réforme après propositions, conduit quasi mécaniquement à la destruction du secteur médico-social qui les accompagne.

    Depuis quelque temps, on observe, malheureusement, que toute solution semble devoir résider dans un démantèlement progressif du Service Public au nom des lois « naturelles » du marché, intrinsèquement préjudiciables aux plus faibles. Le danger qui menace aujourd’hui les acquis sociaux, non seulement menace aussi les idéaux républicains de liberté, de laïcité, de solidarité mais pèse encore de façon particulièrement inquiétante sur la conception du handicap, de sa prévention et de sa prise en charge. :

    Les soumettre à la tutelle des A.R.S., c’est désavouer l’esprit et la lettre des lois de 2002 et de 2005.

    Comment ne pas voir, en effet, que ce regroupement du sanitaire et du médico-social, en effaçant un peu plus d’un demi-siècle d’efforts pour les dissocier, cherche moins à optimiser qu’à réduire les moyens financiers et humains et qu’il ne peut manquer de dénaturer le travail et la qualité de l’accompagnement, tout spécialement en ce qui concerne le handicap.

    Nous ne pouvons cautionner une loi qui étrangle financièrement le fonctionnement des établissements médico-sociaux :

    • Déséquilibre entre la place et les budgets attribués au secteur sanitaire et au secteur médico-social au sein des A.R.S., aggravé par l’incertitude qui plane encore sur l’inscription dans la loi du principe de « fongibilité asymétrique » et s’il l’était, sur son importance et sa possible efficacité.
    • Application de « tarifs plafonds », aussi dangereux qu’une tarification à l’acte (la T2A) parce qu’indifférents aux situations particulières des personnes prises en charge et incompatibles avec le principe d’une réelle coopération entre associations et pouvoirs publics.
    • Procédures et protocoles étalonnés sur le principe des « PRoductions d’Informations Synthétisées MEdico-Sociales » (PR.I.S.ME.S), dispositifs technocratiques reposant sur des « indicateurs » statistiques nationaux. Autant de moyens pour inciter, comme dans le secteur sanitaire, à la performance technique en termes d’exécution des actes pour en multiplier le nombre en un temps et à un coût imposés ;
    • Calculs de seuils de « non retour », légitimation de la notion de « rentabilité », méthodes qui, comme dans le secteur sanitaire, conduiront à terme à l’étranglement puis à la suppression des pratiques déficitaires ;
    • Mise en place d’outils de planification et d’autorisation pour regrouper les moyens sur le modèle éprouvé dans les services hospitaliers ;
    • Enveloppes fermées des « Appels à projets », qui en favorisant les « moins disants », stériliseront de fait toute capacité d’innovation des associations, alors qu’elle est affirmée formellement dans le texte de loi ; qu’en sera-t-il de leur recherche de la meilleure mise en œuvre possible d’une conception humaniste de l’accompagnement, respectueuse de la personne dépendante ?
    • Dans ce cadre des « Appels à Projets », signature imposée de Contrats Pluriannuels d’Objectifs et de Moyens (C.P.O.M.) dont on connaît déjà les effets sur la réduction du nombre de postes ;
    • Ouverture programmée des services sociaux à la marchandisation, en vertu de la Directive « Services », dite Bolkenstein, arrêtée à Bruxelles en décembre 2006. En l’absence d’un statut juridique national qui les protège, rien n’empêchera qu’ils ne soient assimilés à des entreprises, et comme tels ouverts à la concurrence du secteur privé à but lucratif. Le dispositif des« Services Sociaux d’Intérêt Général » (S.S.I.G.) n’est pour l’heure pas en capacité de garantir que les « Services à la personne » échappent à la Directive européenne.

    Nous ne pouvons cautionner une loi qui dénature le sens du travail auprès des personnes en risque ou en situation de handicap et qui inféode leur accompagnement aux pratiques hospitalières.

    • La personne en situation de handicap sera désormais un « patient », un « malade » en somme, même si la nature de son handicap ou son état de santé ne le justifient en rien ;
    • L’organisation des Agences Régionales de Santé (A.R.S.) conçue selon le schéma des Agences Régionales à l’Hospitalisation (A.R.H.) ;
    • La création à leur tête de Directeurs Généraux, aux très vastes compétences, nommés en Conseil des Ministres, choisis pour un tiers parmi d’anciens élèves de Grandes Ecoles, pour un autre tiers parmi d’anciens Directeurs des A.R.H. à reclasser, véritables « Préfets Sanitaires » placés sous la conduite du Ministère de la Santé ;
    • La régionalisation du dispositif. Toutes mesures qui ne peuvent que nourrir la crainte de la création d’un cadre administratif contraignant, rigide, plus éloigné que jamais de la mesure des pratiques du terrain et des besoins qu’elles génèrent ;
    • L’application de protocoles, les contraintes budgétaires, la « démarche qualité », « qualité » dont on parle d’autant plus qu’on lui refuse davantage les moyens d’exister et que l’on prétend certifier par l’usage de référentiels d’évaluations quantitatives déjà sur le marché. Autant de pratiques qui nient la personne et minorent jusqu’au déni la recherche de son mieux-être et ses chances d’évolution en la privant d’un accompagnement éducatif, social, professionnel, adapté et individualisé.
    • La mort annoncée des petites associations à vocation spécifique, le muselage des grandes fédérations par une représentation dénuée de pouvoir de décision dans les instances de régulation du fonctionnement des A.R.S., Conseils de Surveillance, Conférences Régionales de Santé et Commissions de Sélection d’Appel à Projet, sont autant de dénis du droit des usagers.

    Comment ne pas craindre les risques encourus par le secteur médico-social ?
    Alors même que cette loi propose par ailleurs des solutions de décloisonnement et de simplification de l’organisation sanitaire en France, comment accepter qu’elles soient imposées au secteur médico-social, sans, une fois encore, une concertation préalable suffisante ?
    Comment comprendre le recours à une procédure d’urgence qui étouffe le débat politique et rend vaine la procédure démocratique des amendements ?
    Comment ne pas redouter l’orientation future des décrets d’application ?

    Quelle action peut encore être la nôtre ?

    C’est pour y réfléchir et décider d’une action solidaire qui seule peut défendre les intérêts des usagers et des familles qui recourent à nos services que nous, personnes en risque ou en situation de handicap, associations signataires, administrateurs, professionnels, familles, adhérents et sympathisants, vous convions à participer à une

    JOURNEE D’ETUDE SUR LA LOI BACHELOT et les A.R.S.
    LE 25 AVRIL 2009, de 9 h à 18 heures
    A PARIS 12ème, à l’Espace Charenton – 327, rue de Charenton – Métro Porte de Charenton

    Trois intervenants :
    François ASTOLFI, Personne qualifiée,
    Joël HENRY, Ex-Président et Co-fondateur d’Euro-Cef, OING près du Conseil de l’Europe,
    Thierry WEISHAUPT, Responsable des Relations Institutionnelles de la FEGAPEI,

    exposeront les enjeux politiques d’une telle réforme, le poids des Communautés Européennes dans la transformation du travail social en France, et la manière d’identifier les contraintes de la loi et de l’organisation des A.R.S. pour en saisir les opportunités.

    Signataires : Entraide Universitaire, Fédération APAJH, Association Valentin HAUY, ATPA, Les politiques de la peur, Association La Chalouette Autisme Essonne, La nuit sécuritaire, MP 4, APF 91, Fédération Autisme 91, Appel des Appels, Fédération Nationale des Associations des CMPP, ANPEA, Fédération des PEP.

    Le manifeste à télécharger : MANIFESTE_INTER_ASSOCIATIF.pdf