I=MC2 en partenariat avec l'Université Paris Descartes, l'INSHEA et l'IRTS Ile de France a créé une formation universitaire et diplômante : Handidactique.

L'objectif de Handidactique est de former des personnes possédant une expérience personnelle du handicap, ou des membres de leur famille (parents, conjoints, aidants), afin de leur permettre d'intervenir en tant que formateurs des professionnels du secteur médico-social ou sanitaire ou d'intervenir en tant qu'experts de l'accompagnement.

Une vidéo de présentation de cette formation :

I=MC2 - Handidactique par Bloghandicap

Plus de renseignements sur le site de l'Université Paris Descartes en cliquant ici.

En ce jour de fête des mères, on vous propose une chanson d'Alela Diane, chanteuse et compositrice folk américaine. Une belle chanson pour toutes les mères ... et toutes celles à venir !

Alela Diane - Oh ! My Mama par Coquetele

Traduction des paroles :
Oh! Ma mère, elle m'a donné ces souffles à plumes
Oh! Ma mère, elle m'a dit, "Utilise ta voix, mon petit oiseau!"
Elle a dit "chante! Chante! Chante! Chante! Chante! Chante! Des mélodies"
Et elle a chanté! A chanté! A chanté! A chanté! A chanté! Ces mélodies
Oh! Ma mère, elle m'a vraiment donné des pieds fantaisistes sur lesquels je serai danseuse
Et je découvrirai, découvrirai, découvrirai mes orteils sur ces planchers grinçants
Oh! Ma mère elle a pris ma petite main et l’a tenue serrée
Toutes les mères donnent les eaux de leur puits!
Toutes les mères donnent aux bébés cette très sale boue sur laquelle nous marchons
Oh! Ma mère, elle m'a donné ces souffles à plumes
Et votre mère, elle vous a donné ces souffles à plumes aussi
Et quand le ciel laisse tomber toutes ces plumes
Quand les oiseaux chantent le matin
je serai une mère
j'aurai une fille
Et je lui donnerai des mélodies
je lui donnerai des mélodies
Elle sera mon petit oiseau
Et puis elle s’envolera

HandiVers Horizons dont le but est de promouvoir la culture, les loisirs et les voyages pour, par, avec les personnes handicapées quel que soit leur handicap rejoint le collectif inter associatif « Ni pauvre, ni soumis ».

En effet, comment avoir accès à la culture, aux loisirs et aux voyages avec 711,95 € d'Allocation Adulte Handicapé par mois ?! Comment aller au cinéma, acheter un livre, un CD, comment assister à un concert, avoir une activité culturelle lorsqu'on a du mal à joindre les deux bouts avec une pension d'invalidité en dessous du seuil de pauvreté ?! Comment seulement envisager de voyager ou même de partir en week-end, de changer d'horizons et d'avoir accès à ces moments riches, de ressourcement dans la culture, les loisirs et les voyages avec si peu de moyens ?!

Il n'y a pas d'autres réponses à ces questions qu'une réforme globale des ressources des personnes en situation de handicap ou atteinte d'une maladie invalidante, quel que soit leur âge en créant un revenu d'existence au moins égal au SMIC !

C'est pourquoi HandiVers Horizons signe des deux mains le pacte inter associatif et rejoint les autres organisations nationales membres de « Ni pauvre, ni soumis » afin de peser de tout notre poids pour que des centaines de milliers de personnes retrouvent rapidement une dignité de vivre au sein d'une société solidaire respectueuse des droits fondamentaux de chacun.

Alain Comoli, Président de l'association HandiVers Horizons

Canal+ diffuse le mercredi 1er juin à 20h50 un documentaire de 90 minutes intitulé « L’immigration aux frontières du droit ».

La journaliste, Manon Loizeau, a suivi 3 affaires d’expulsion survenues au cours de l’année 2010, dont celle d’Ardi Vrenezi. Elle s’est rendu au Kosovo pour constater la dégradation de l’état de santé d’Ardi et à rencontrer sa famille. Le documentaire s’intéresse également à la mobilisation des proches d’Ardi en France (voisins, amis de la famille, personnel soignant de l’IEM) révoltés par cette situation.

En France, depuis 2003, de nouvelles directives ont introduit la notion de "quotas d'expulsions" à remplir chaque année. Ces objectifs, chiffrés pour la première fois dans l'Histoire, suscitent de violentes critiques. Les opérations d'expulsion parfois jusque dans des écoles ont peu à peu conduit des citoyens à basculer dans la désobéissance civile contre ce qu'ils appellent "la politique du chiffre". Nous suivons des cas emblématiques de sans-papiers pris dans les rouages administratifs et judiciaires vers une régularisation, seul synonyme de tranquillité et de retour à une vie normale. Guilherme, Viliène et Ardi sont soutenus par des parents d'élèves, des professeurs ou encore le corps médical d'un centre de soins en Lorraine. Des femmes et des hommes qui nesont ni militants, ni politisés, mais qui un jour ont été touchés par l'arrestation d'un père conduisant ses enfants à l'école, d'un voisin, par l'exclusion d'un enfant malade.

Le film établit un fil narratif à deux voix. Celle de la société civile entrée en résistance face à la politique des quotas, mais aussi la voix de ceux chargés de faire respecter la loi. Au-delà des considérations militantes, le film met au jour les rouages de la politique d'immigration en France et en questionne les cadres légaux. Cette frénésie du chiffre est-elle vraiment une solution au problème de l'immigration ? Est-elle applicable sans conduire à des dérives ?