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  • Fête de noël le samedi 3 décembre en partenariat avec Carrefour Solidarité

    646697751.jpgComme tous les ans, l'ensemble des adhérents et des bénévoles sont invités à la fête de Noël de la délégation. Cette dernière se déroulera le samedi 3 décembre à partir de 12h.

    Nous vous avions déjà donné cette information, vous avez certainement reçu une invitation, et de fait vous êtes déjà nombreux à vous être inscrits.

    Vous pouvez bien sûr encore vous inscrire auprès de Julie au 01.60.78.06.63 ou dd.91@apf.asso.fr. Comme tous les ans, le repas et les animations vous sont offerts par la délégation.

    Carrefour_Solidarité France 2011_2.jpgDe plus, cette année, nous inaugurons un partenariat avec Carrefour Solidarité, qui nous a offert un bon d'achat alimentaire et du matériel, ce qui permettra de vous offrir une journée encore plus belle. Un très grand merci à eux pour cette participation fort utile qui nous permettra de vous proposer une prestation de qualité.

    Pour mémoire, la fête se déroulera à la salle "Le Canal" de Sainte-Geneviève-des-bois, qui se trouve rue du canal.

    On vous attends nombreux !

  • Réduction des déductions fiscales des dons : l’APF très inquiète !

    201225577.2.jpgL'Association des Paralysés de France (APF) fait part de sa plus grande inquiétude concernant la proposition d'amendement n°II-519 déposé par le député Gilles Carrez et la proposition d'amendement déposé par le député Pierre-Alain Muet, qui prévoient de réduire les déductions fiscales pour les dons. Comme toutes les autres associations faisant appel à la générosité publique, l'APF condamne fermement ces propositions d'amendement qui frappe les personnes aidées par les associations et qui fait une assimilation entre déductions des dons et niches fiscales ! L'APF demande aux sénateurs de s'opposer à ces propositions d'amendement afin de garantir aux associations de mener à bien leurs missions, dans une société de plus en plus fragilisée !

    Une mesure qui nuit aux personnes en situation de handicap !
    L'APF qui accompagne chaque année plus de 30 000 personnes en situation de handicap, constate au quotidien, les difficultés auxquelles font face ces personnes. Dans le cadre de ses activités d'accompagnement, l'APF intervient par une vie associative forte en favorisant le lien social, la rupture de l'isolement notamment pour ceux qui sont éloignés de l'emploi ou qui ne peuvent pas travailler avec l'objectif de favoriser l'inclusion. En conséquence, La réduction des déductions fiscales des dons, provoquerait une diminution du budget de l'association qui devrait ainsi limiter ses actions envers les personnes en situation de handicap. Les personnes en situation de handicap et leur famille, largement touchées par la crise, seraient ainsi encore plus démunies !
    L'APF qui fait déjà face actuellement aux réductions de subventions, ne peut se priver d'une partie de ses donateurs !

    Déductions des dons et niches fiscales : un non-sens !
    Donner à une association ne peut en aucun cas, s'assimiler, à une niche fiscale ! Une personne qui fait un don et qui se voit déduire de son impôt une partie du montant de celui-ci, ne tire aucun profit de cette déduction. Le donateur prend bien en charge une partie de son don. Un don est bien un acte sans contrepartie, qui coûte au donateur ! La déduction des dons ne relève donc pas d'une niche fiscale.
    De plus, le don relève d'un acte citoyen qui permet d'agir pour la construction d'une société plus juste. Un donateur, contribue à la réalisation de missions d'intérêt général et permet aux associations de défendre les populations les plus précaires de la société.

    Le 15 novembre 2011

  • Jean-Marie Barbier dans l’émission « C à vous » jeudi dernier

    6a00e54eee849d8833014e8b51d0e6970d-800wi.jpgJean-Marie Barbier participait jeudi dernier à l'émission "C à vous" sur France 5 pour parler du succès du film "Intouchables" dont nous vous avions parlé sur ce blog.

    Vous pouvez retrouver cette émission en cliquant ici.

  • Handicap: merci aux Intouchables !

    Intouchables réalise le meilleur démarrage de l'année dans les salles de cinéma: le film s'impose déjà comme un phénomène décapant qui change le regard sur les handicapés.

    photo_intouchables.jpg


    Des salles combles, un public applaudissant à tout rompre : quelques jours après sa sortie, Intouchables est déjà un phénomène de société. Plus d'1,7 million de spectateurs se sont déjà pressés pour voir l'histoire de l'improbable duo formé par Philippe Pozzo di Borgo, devenu tétraplégique à la suite d'un accident de parapente (1), et Abdel Sellou, un caïd de banlieue qui devint son auxiliaire de vie. Preuve qu'il s'agit d'une véritable tendance, ce long-métrage n'est pas le seul à aborder les tabous du handicap par l'humour. France 2 va diffuser « Vestiaires », une courte série, politiquement incorrecte, sur le quotidien de nageurs handicapés, qui rient de tout et surtout d'eux-même (lire ci-contre). Le regard sur le handicap serait-il en train de changer ? « Oui, et enfin ! » lance Philippe Braunstein, producteur de la série. « Il y en a marre de parler du handicap uniquement avec compassion ou pour saluer un exploit. Tous n'ont pas gravi l'Everest en fauteuil roulant. Il était temps d'évoquer leur quotidien avec humour. »

    Autre partisan de la dérision : l'écrivain Jean-Louis Fournier. Dans « Où on va Papa ? », il raconte avec beaucoup de drôlerie sa vie avec ses deux fils handicapés. « J'ai toujours banni le pathos. Cela m'a permis de survivre et de résister à ce drame, confie-t-il à Handicap.fr. Le rire est un super désinfectant. Avec lui, vous brûlez toutes les saloperies. On considère que ce n'est pas normal de rire quand on a un enfant handicapé ! C'est idiot car justement, c'est lorsqu'on a des problèmes qu'il est utile de se soulager ! »

    Ce credo est aussi celui de Gilles Le Druillenec, infirme moteur cérébral et fondateur de l'association Barrez la différence. « Pourquoi est-ce tabou en France de rire des handicapés ? On ne veut pas d'un regard de compassion, ni de pitié. Nous voulons être reconnu au même titre que tout le monde ! ». Lui-même est loin des clichés : moniteur de voile, chauffeur de bus scolaire, marié et père de famille, il sillonne la France avec un spectacle qu'il présente dans les écoles. « Je me tourne en dérision en mettant en scène mes embûches et mes réussites. En osant rire, les spectateurs finissent par me voir en tant qu'être humain, pas handicapé. »

    En rire, mais pas seulement

    L'humour n'est pas la seule arme pour se faire accepter dans la société. Alexis Ridray est un jeune avocat de 26 ans. Atteint d'une maladie neuromusculaire qui atrophie son corps, il a réussi à ouvrir son propre cabinet. « Le tabou existe des deux côtés. Les handicapés eux-même ont trop de retenue. Ils n'osent pas se présenter dans les jeux télévisés par exemple ! » Jean-Christophe Parisot a lui aussi réussi grâce à ses compétences (2). Atteint d'une myopathie, il s'est battu pour devenir sous-préfet du Languedoc-Roussillon. Il voit d'un très bon oeil le fait de recourir à l'humour pour parler du handicap. Mais selon lui, on ne doit pas en rester là. « Les personnes handicapées ne sont pas acceptables parce que drôles, mais parce qu'elles ont des qualités, des faiblesses, comme chacun. Je rêve d'un monde où les quotas d'employés invalides n'auraient plus lieu d'être. Il faut banaliser le handicap. » Et si on commençait par en rire ?

    (1) Le second souffle, éd. Bayard, 283 p. (14,90€)
    (2) Auteur de « Préfet des autres », éd. Desclée de Brouwer, 190 p. (15€)


    Par Juliette Demey et Alexandra Gonzalez sur le site de France Soir.

  • Vestiaires : la nouvelle série de France 2

    media_l_4460876.jpgAdda Abdelli et Fabrice Chanut proposent sur France 2 une nouvelle série intitulée "Vestiaires" : Romy et Orson, deux nageurs handicapés, se retrouvent chaque semaine pour leur entraînement, et nous font partager leur vision du monde pleine d’humour et de dérision.

    25 épisodes de 2 minutes que vous pourrez retrouver du lundi au samedi à partir du 14 novembre après le journal de 13 heures et avant celui de 23 heures.

    Filmer le handicap.
    Le rendre familier au point de l’oublier.
    Et ne plus regarder que les acteurs qui nous font rire, d’un humour décapant, sur eux-mêmes, sur nous-mêmes.
    Telle est l’ambition de Vestiaires.

    Le handicap fait peur. Peur pour nous, pour nos proches. Le handicap, c’est se retrouver en marge de notre société, ne plus pouvoir faire tout comme tout le monde. Être handicapé, c’est être différent.
    Avec Vestiaires, nous affirmons cette différence pour rire, faire rire et démontrer par là-même qu’être handicapé, c’est être comme tout le monde. Avec ses soucis, ses dénis, son humour, ses peurs, sa méchanceté, sa tendresse.
    Notre volonté est d’oser montrer le handicap pour le faire oublier au profit des humains qui le vivent. En nous faisant rire d’eux-mêmes, ils nous rendent familiers de leurs problèmes et nous montrent qu’ils sont des hommes comme nous tous, tout simplement.
    Enfin pas comme nous tous ! Car Adda Abdelli et Fabrice Chanut ont un talent particulier pour nous faire rire et nous toucher au coeur. C’est leur humour que nous proposons de retrouver d’épisodes en épisodes.


    Ci-dessous le pilote de l'émission :