• Contribution de jeunes accompagnés par APF France handicap au rapport du Défenseur des droits

    Le 15 novembre, trois jeunes ambassadeurs de l’IEM du Petit-Tremblay ont participé à la présentation du rapport du Défenseur des droits, sur le Droit des enfants aux loisirs, au sport et à la culture.

    C’est sous forme de vidéo que les jeunes du groupe “Défenseur des droits” de l’IEM avaient contribué à la consultation préalable des enfants et adolescents “J'ai des droits, entends-moi”, et apporté leur regard pour éveiller les consciences des adultes [voir vidéo ci-dessous].

    C’est la deuxième année que l’IEM participe à cette consultation. L’an dernier, il était le seul établissement médico-social à le faire, cette fois-ci deux Sessad ont contribué également pour porter la voix des jeunes en situation de handicap, dont un d'APF France handicap : le Sessad des Vosges. 

    « On a travaillé en classe, accompagnés par notre enseignante spécialisée et notre AES. Chacun a donné ses idées et on a réalisé le film ensemble, pour montrer les difficultés que l’on rencontre au quotidien, expliquent en chœur Wajd, Yasmine, Canelle et Jeovanna, du groupe Défenseur des droits au sein de l’IEM. On ne veut pas d’aide, on veut se débrouiller tout seul. On a accentué sur l’accessibilité aux loisirs, mais on a cherché aussi à aborder d’autres enjeux : le libre-choix, l’inclusion avec les jeunes du quartier… »

    L’an dernier, trois des propositions des jeunes ont été reprises dans le rapport. « Ils nous ont écouté, on n’a pas travaillé pour rien. »

    C’est important que le point de vue des enfants et jeunes en situation de handicap puisse être entendu par le Défenseur des droits, estime Bénédicte Kail, conseillère nationale Education Familles. Quel que soit le sujet, leur regard et leur expérience permettent de faire avancer les droits de tous les enfants. C’est vrai encore cette année sur le sujet du droit aux loisirs, au sport et à la culture car de nombreux enfants et jeunes en situation de handicap en sont encore exclus alors que des aménagements pourraient être mis en place pour les y accueillir. Le rapport cite d’ailleurs à plusieurs reprise la parole de ces enfants et fait des propositions pour améliorer l’accès à leurs droits dans ce domaine.

    Source APF France handicap : Domitille LOEPER, Responsable du Pôle Communication Interne et Evène

     

  • REALISATION MICRO TROTTOIR APF | ILLE ET VILAINE DD 35 REGION BRETAGNE

    Le groupe relais de Redon de la délégation APF France handicap de Rennes (Ille-et-Vilaine) a réalisé un micro trottoir qui est désormais en libre accès libre sur les réseaux sociaux.

     

    L’idée de ce micro trottoir était d’aller à la rencontre du grand public et de leurs poser des questions larges et ouvertes sur le handicap, l’accessibilité, l’emploi, l’éducation ou autre afin de rendre visible les stéréotypes, les préjugés et les idées préconçues relatives au handicap pour analyser ce que ceci révèle de notre société.

     

    Ainsi, les personnes interrogées ont été amenées à donner leurs avis et leurs opinions sur des questions de sociétés tout en étant filmées ce qui a abouti à une série de quatre micro trottoirs (en format court) sur les thématiques de :

    1. Définition du handicap ;

    2. Accessibilité des communes ;

    3. Emploi & employabilité ;

    4. Education.  

     

    Le groupe relais de Redon est particulièrement fière de vous faire part de ce projet, d’autant plus aux regards de la teneur de ces micros trottoirs dont vous trouverez ci-dessous les canaux d’accès. Ces micros trottoirs ont vocation à favoriser une prise de conscience auprès du grand public et peuvent également servir de nouveaux supports de sensibilisations.  

     

    N'hésitez pas à relayer les liens d'accès de ces micro trottoirs au plus grand nombre. 

     

     

     

     

     
     
  • Enquête HEC sur l'usage de fauteuils roulants

    logo-handicap.jpgDans le cadre d'un projet de fin d’études,2 étudiants sollicite notre association afin de recueillir un maximum de réponses sur l’usage des fauteuils roulants.
     
    Ce projet se porte sur les solutions existantes afin d’éventuellement proposer une solution alternative.
     
    Répondre au questionnaire ICI 
     
    Bien entendu, toutes les réponses restent anonymes. Si toutefois vous avez des questions, n’hésitez pas à prendre contact : 
     
    Alexandra WEBER
    Mail : alexandra.weber@hec.edu
     
    Nous vous remercions pour cette collaboration !

  • Mobilisés pour l'emploi des personnes handicapées : Semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées

     

    Placer les compétences et le savoir-faire des personnes handicapées au cœur de chaque projet, dépasser les préjugés sur handicap, c'est le credo de notre association. Nous œuvrons au quotidien en ce sens, au sein de nos structures et de nos entreprises adaptées.

    Cependant la semaine européenne pour l'emploi des personnes handicapées est aussi l'occasion pour nous d'alerter sur une réalité moins reluisante : l'augmentation continue et préoccupante de la désinsertion professionnelle des travailleurs en situation de handicap et son corollaire, l'enjeu de leur maintien dans l'emploi.

    Quand l'impossible devient possible : Zoom sur 5 initiatives portées par l'association, qui cassent les stéréotypes et idées reçues sur les travailleurs en situation de handicap. 

    Des kimonos traditionnels japonais fabriqués en Lorraine !

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    La production de vélos inclusifs en Pays-de-la-Loire

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    Une brasserie pour des apéros inclusifs en Normandie

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    Des distributeurs de protections périodiques en libre-service
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    Du tissage traditionnel au Pays Basque
     

    Alerte sur le maintien en emploi

    En dépit de nombreux dispositifs, d'actions incitatives et d'accompagnement, la désinsertion professionnelle des travailleurs en situation de handicap progresse, comme le montre notamment l'explosion des inaptitudes. 
     
    Nombre d’employeurs peinent à maintenir les travailleurs en situation de handicap en activité et évincent de plus en plus souvent les plus vulnérables et/ou les plus âgés d’entre eux de l’emploi.  
     
    Les causes sont multiples : elles tiennent à la fois au profil socio-démographique des travailleurs en situation de handicap, à l’organisation du monde du travail et à l’évolution des conditions de travail ainsi qu’aux politiques publiques qui ne sont pas à la hauteur des enjeux.  
     
    Pourtant, le maintien en emploi est un enjeu majeur.  
     
    À l’heure où le chômage des personnes en situation de handicap paraît un peu mieux pris en compte par les pouvoirs publics grâce à une mobilisation autour de l’accès à l’emploi, ne pas se préoccuper de sécuriser les parcours professionnels revient à déplacer le problème. Une sécurisation d’autant plus essentielle que le monde du travail est aujourd’hui bien trop souvent créateur de handicap… donc d’exclusion future ? 
     
    Face à ces constats, notre association livre son analyse et propose des mesures et des solutions pour prévenir le risque de désinsertion professionnelle et rendre effectif le maintien dans l’emploi des travailleurs en situation de handicap, malades ou en situation d’invalidité/inaptitude. 
     

    Témoignages

    Magalie Fauquet, en reconversion professionnelle

    Grégory Laurent, en CDD Tremplin

     
  • Proposition de loi MDPH : APF France handicap exprime son mécontentement

    Le député Paul Christophe (Horizons, Nord) s’apprête à déposer à l’Assemblée nationale une proposition de loi visant à renforcer les compétences des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). Le texte propose que les MDPH puissent prendre elles-mêmes les décisions relatives aux droits pouvant être attribués aux personnes handicapées sur la base de l’évaluation réalisée par leurs équipes pluridisciplinaires. Ce n’est qu’en cas de recours, amiable ou contentieux, qu’il serait fait appel à la CDAPH pour une deuxième évaluation du dossier.

    Dès connaissance de ce projet de proposition de loi, APF France handicap a adressé un courrier à la Ministre déléguée chargée des personnes handicapées Fadila Khattabi pour lui faire part de notre mécontentement

    Les dispositions de cette PPL nous inquiètent en effet très fortement. Si nous sommes en accord avec les constats décrits dans ce texte (nous les faisons nous-même et ce depuis des années) sur les délais très (trop) importants d’instructions des demandes des personnes en situation de handicap auprès des GIP MDPH, pour autant nous ne sommes absolument pas en accord avec la disposition proposée qui devrait, selon ce texte, pouvoir mettre fin à ces délais. 

    En effet proposer de supprimer les CDAPH en tant qu’instance de discussion, d’accueil des personnes, de décision et finalement d’attribution des Droits et Prestations de la MDPH est tout simplement une révision et une remise en cause de la loi du 11 février 2005 tant dans son esprit que dans son texte (article L146-9 du CASF). 

    De plus cette PPL méconnait les dispositions que permet la réglementation et les pratiques actuelles des CDAPH des GIP MDPH et le rôle important (quoi qu’on en dise) des CDAPH avec notamment les représentants associatifs qui y siègent et qui réussissent à faire modifier les décisions des EPE lorsqu’elles ne correspondent pas aux attentes et situations des personnes car il ne faudrait surtout pas croire que parce qu’un droit est accordé il correspond à la demande et aux besoins des personnes, notamment pour des prestations comme la PCH et l’AEEH. 

    Par ailleurs, s’il n’y a plus de CDAPH il n’y a plus d’auditions des personnes concernées ce qui serait un comble dans un dispositif d’accès aux droits. Nous avions d’ailleurs à ce sujet fait un certain nombre de propositions lors des travaux préparatoires à la CNH et une de ces propositions (dont nous attendons toujours l’effectivité) : le référent de parcours MDPH a fait l’objet d’une annonce CNH.

    De façon plus globale, Il est nécessaire de bien connaître et évaluer les dispositions existantes au lieu de proposer de supprimer la CDAPH, c’est une proposition qui va faire l’objet d’une très forte réaction des associations du secteur handicap et par ce courrier nous faisons déjà part aux autorités de notre très forte opposition à cette proposition de loi.