• Nos contributions pour le congrès APF

    736241337.jpgDu 7 au 9 octobre 2009, notre association organisera son 41ème congrès à Bordeaux.
    Pendant ces 3 jours, les congressistes mèneront une réflexion sur le bilan de la politique du handicap en France et nos attentes pour les années 2010.
    Au cours de ce congrès un manifeste sera élaboré qui définira les grandes orientations de notre association pour les années à venir.

    A cette fin, et dans le droit fil de notre projet associatif « Acteurs et citoyens », les adhérents ont été invités à proposer des contributions pour alimenter ce manifeste. Ces contributions peuvent être collectives ou individuelles.

    Pour notre délégation, 5 contributions collectives ont été proposées. Elles ont été publiées sur notre blog, mais vous pouvez en retrouver la synthèse ci-dessous :

    Pour la thématique "Accessibilité universelle", cliquez ici.

    Pour la thématique "Aidants familiaux", cliquez ici.

    Pour la thématique "Vie affective et sexuelle, vie familiale", cliquez ici.

    Pour la thématique "Accès aux droits", cliquez ici.

    Et enfin une contribution d'un professionnel sur l'intérêt d'un "espace éthique", cliquez ici.

    Pour voir l'ensemble des contributions proposées pour le congrès, visitez le blog dédié à cet évènement en cliquant ici.

  • La nouvelle brochure des activités est parue

    La nouvelle brochure des activités de la délégation est parue.

    Vous allez la recevoir prochainement avec le prochain numéro du "Liens 91", mais vous pouvez la découvrir en avant première sur notre blog.

    872993188.jpgAu sommaire :
    - L'agenda du trimestre.
    - Rencontre adhérents- bénévoles.
    - Les ateliers, avec en particulier le lancement d'un atelier d'anglais.
    - Les groupes et les commissions, avec un zoom particulier sur le groupe Parents.
    - Album photos des dernières sorties.
    - Les loisirs en juillet, août et septembre.
    - Les sorties.

    Bonne lecture ... et bonnes vacances.

    La brochure à télécharger : Brochure juillet aout septembre 2009.pdf

  • Hier, c'était l'assemblée générale de l'APF

    405443495.JPGHier s'est tenue à l'espace Charenton de Paris l'assemblée générale de l'APF à laquelle plusieurs des adhérents du 91 ont participé.

    Ambiance conviviale et néanmoins sérieuse pour cette assemblée.
    Le rapport moral ainsi que le rapport d'activité ont été adoptés par les adhérents.
    Cette assemblée fut l'occasion de faire le bilan de l'année 2008 dans de nombreux domaines : ressources, accessibilité, etc ... L'occasion bien sur de revenir sur la formidable manifestation du 29 mars 2008 organisée par le collectif "Ni pauvre, ni soumis". « A la république du mérite et de la faute, nous opposons la république de la solidarité » a souligné Jean-Marie Barbier, Président de l'APF.

    Malgré la crise économique qui touche également de plein fouet le secteur associatif, les adhérents ont voté en faveur du maintien à 25 € de l'adhésion annuelle, sans augmentation donc par rapport à 2009.

    L'assemblée s'est clôturée par ces mots de Jean-Marie Barbier : "ce n’est que nombreux qu’on sera fort et que l’on pourra porter cette volonté farouche qui est la nôtre de vouloir vivre au moins aussi bien que les valides : pour cela, il faut adhérer, participer, et faire connaître nos légitimes revendications".

    Voir également l'article de Faire Face sur ce sujet en cliquant ici.

  • 15 mesures pour développer l’accès des enfants handicapés aux structures d’accueil de la petite enfance, de loisirs ou de vacances, dès le plus jeune âge !

    1156632494.jpgLa Plate‐Forme Nationale GRANDIR ENSEMBLE a présenté, le mercredi 24 juin dernier à Sciences‐Po, les conclusions de son étude nationale sur les conditions d’accès des enfants en situation de handicap, dès le plus jeune âge, à l’ensemble des structures collectives d’accueil, de loisirs ou de vacances, réalisée sous le haut‐patronage du Président de la République, de janvier à décembre 2008.

    Cette étude est une première en France, dans la mesure où cette question n’avait jamais été traitée d’une manière aussi vaste et exhaustive, prenant en compte l’ensemble des pathologies concernées, de la toute petite enfance jusqu’à l’âge adulte, s’attachant à analyser toutes les formes d’accueil existant, et prenant en compte cette question sous tous ses angles, y compris juridique.

    Indûment traitée à la marge depuis toujours, cette question de l’accès des enfants handicapés à l’ensemble des lieux qui jalonnent la vie d’un enfant (crèches, halte‐garderies, centres de loisirs, séjours de vacances…) se présente pour autant comme essentielle dans la vie quotidienne des familles.

    En effet, comment peut‐on encore parler aujourd’hui de scolarisation des enfants handicapés sans évoquer leur accès aux lieux d’accueil périscolaire (avant et après la classe) et extrascolaire (mercredi et vacances scolaires) ? Comment accepter que nombre de mères d’enfants handicapés renoncent encore aujourd’hui à leur emploi, faute de moyens de garde ou de prise en charge pour leur enfant ? Comment comprendre que bien des professionnels de la petite enfance ou de l’animation considèrent encore aujourd’hui l’accueil d’un enfant handicapé comme une « option facultative » dépendant du sentiment de leur capacité à l’accueillir ?

    Or, malgré un sentiment général d’ouverture (près de 70% des structures déclarent accueillir ou avoir accueilli un enfant handicapé), cette étude montre qu’en réalité, moins de 20% des structures accueillent effectivement des enfants handicapés. Plus encore, le volume de fréquentation des enfants handicapés ne représente que tout juste 1% dans les établissements de la petite enfance et moins de 0,43% dans les
    accueils de loisirs !


    Cette carence de l’offre, estimée à 5 fois inférieure à la demande, a des conséquences très importantes dans la vie des familles. Elle conduit notamment la majorité des mères à cesser leur activité professionnelle, faute de solutions adéquates. C’est à un vrai parcours du combattant que sont appelés les parents, qui vivent ainsi une forme de disqualification sociale insupportable, en raison du handicap de leur enfant. D’autant que les difficultés s’accroissent avec l’âge de l’enfant et en fonction des complexités de la pathologie en question (plus de 50% des impossibilités d’accueil concernant des enfants autistes ou polyhandicapés…).

    Au final, face à toutes ces difficultés, les familles d’enfants handicapés se trouvent dans une situation d’autocensure d’expression de leurs besoins et de sollicitation d’accueil de leur enfant au sein de structures d’accueil de la petite enfance, de loisirs ou de vacances, par peur d’un refus d’accueil ou du fait de la nécessité de « se battre » pour obtenir satisfaction.

    Alors, comment expliquer un tel décalage entre les intentions, les dispositions législatives et la réalité quotidienne des familles ? La première explication tient à l’inadéquation structurelle du fonctionnement des lieux d’accueil au regard des besoins spécifiques de certaines pathologies (inaccessibilité des locaux, nombre important d’enfants accueillis, locaux bruyants ou mal chauffés, types d’activités proposées…), l’insuffisance du personnel d’encadrement, notamment dans le secteur des centres de vacances et de loisirs, pour lequel la norme règlementaire est de 1 animateur pour 12 enfants pour les plus de 6 ans, le manque de formation du personnel d’encadrement sur la connaissance des pathologies, les techniques de prise en charge dans la vie quotidienne et les modalités d’adaptation d’activités, l’absence d’appui technique professionnel à des moments essentiels comme l’évaluation d’une nouvelle demande d’accueil, la conception d’un dispositif ou d’un protocole d’accueil, l’analyse d’une situation difficile à gérer, la mise en oeuvre d’actions de formation pour l’équipe d’encadrement, l’absence de sources de financements identifiés pour faire face aux surcoûts éventuels liés aux adaptations humaines ou matérielles nécessaires.

    Face à ce déficit de l’offre d’accueil au sein des structures dites « traditionnelles », une offre « alternative » s’est progressivement développée dans notre Pays, offre qui correspond très souvent aux attentes des familles, comme les structures d’accueil « mixte ». Il s’agit par exemple de structures d’accueil de la petite enfance (Une Souris Verte, Les Petits Princes Lumière…) ou de loisirs (réseau Loisirs Pluriel…) accueillant de manière collective des enfants handicapés au milieu des autres, dans des conditions toutes particulières de qualité d’accueil et d’encadrement : limitation volontaire des effectifs, principe de réservation de places pour les enfants en situation de handicap pouvant aller jusqu’à la moitié des effectifs, renforcement de l’encadrement ou de sa qualification professionnelle, formation de l’encadrement, adaptation des activités pour favoriser le pleine participation de chaque enfant…

    Au‐delà de cette analyse, cette étude a une visée opérationnelle et propose 15 mesures pour développer, dès le plus jeune âge, l’accès des enfants handicapés aux structures d’accueil collectif de la petite enfance, de loisirs ou de vacances. Afin de développer l’offre d’accueil, elle propose notamment la généralisation du principe de majoration des prestations de service versées par les CAF aux établissements d’accueil de la petite enfance ou aux accueils de loisirs sans hébergement dès lors qu’ils accueillent un enfant handicapé, bénéficiaire de l’AEEH (Allocation d’Education de l’Enfant Handicapé). Cette mesure, à elle seule, permettrait de résoudre en grande partie les difficultés rencontrées et se présente comme une solution techniquement réalisable, puisqu’elle a déjà été expérimentée, notamment par la CAF de Loire‐Atlantique.

    Créée en septembre 2007, la Plate‐Forme Nationale GRANDIR ENSEMBLE regroupe près d’une trentaine d’associations locales ou nationales afin de promouvoir l’accès des enfants handicapés aux structures d’accueil collectif de la petite enfance, de loisirs ou de vacances, dès le plus jeune âge, dans notre pays. On y retrouve les principales associations représentatives de parents d’enfants handicapés (APF, Autisme France, Trisomie 21 France, UNAPEI…), des fédérations nationales (ACEPP, Association des Ludothèques Françaises, Fédération Loisirs Pluriel, Scouts et Guides de France…), des structures locales accueillant des enfants handicapés et valides (Halte‐Pouce, Les Petits Princes Lumières, Une Souris Verte…).

    L'étude nationale à télécharger : GE_-_RAPPORT_ETUDE_NATIONALE_-_11_juin_2009.pdf

  • Sexualité et handicap : une émission sur Télessonne

    1773996354.jpg Hier soir sur Télessonne a eu lieu l'émission sur la sexualité des personnes en situation de handicap.

    Si vous avez raté cette émission, vous pouvez la retrouver sur le site de Télessonne.
    Cliquez ici, puis allez dans la rubrique "émission" puis "L'Attitude 91 Mieux-vivre" et cliquez sur la date du mercredi 24 juin.

    Ont participé à cette émission, Sandrine Ciron, adhérente et représentante suppléante de l'APF et Audrey Roose, psychologue à l'APF.

    Pour plus d'informations sur ce sujet, vous pouvez lire la contribution de notre délégation pour le congrès APF d'octobre en cliquant ici.

    De même, dans cette émission, Audrey Roose évoque un collectif inter-associatif traitant de ces questions. Il s'agit du collectif "Handicaps et Sexualités" créé le 7 mars 2008 et qui regroupe 4 associations: l'APF, l'AFM (Association Française contre les Myopathies), la CHA (Coordination Handicap Autonomie) et Handicap International.
    Vous pouvez télécharger le texte fondateur de ce collectif en cliquant sur le lien ci-contre : txt fondateur collectif nat.pdf